Gevaudan (Fabrice-Georges)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Le 4 juin 2014, vers 19 h 15 19 h 18, Trois agents de la Gendarmerie royale du Canada (David Ross, 32 ans, originaire de Victoriaville, Québec, Douglas James Larche, 40 ans, originaire de St. John, Nouveau-Brunswick et Fabrice-Georges Gevaudan, 45 ans, originaire de Boulogne-Billancourt, France) sont tués et deux autres agents (Dariène Goguen et Éric Dubois) sont blessés par balles par un homme vêtu d'un uniforme militaire de camouflage, portant un bandeau autour de la tête et armé d'un pistolet semi-automatique de type Poly Technologies Modèle M305, calibre 308 Winchester ; le tueur serait Justin Bourque, 24 ans, originaire de Moncton que des citoyens avaient vu déambuler sur la rue armé d'une carabines militaire et d'un fusil de chasse ; Bourque aurait d'abord abattu le constable Dave Ross, puis il a fait feu en direction d'une auto de police banalisée tuant Larche et Gevaudan et blessant Giguen et Dubois.
Le 5 juin 2014, peu après minuit, Justin Bourque est appréhendé près du boulevard Wheeler et du chemin Mountain à Moncton.
Le 6 juin 2014, Bourque est accusé de 3 meurtres prémédité et de 2 tentatives de meurtre.
Le 3 juillet 2014, le procureur de la Couronne et l'avocat de la défense s'entendent pour que Bourque subisse un examen psychiatrique jusqu'au 31 juillet 2014.
Le 31 juillet 2014, Justin Bourque est déclaré apte à subir son procès.
Le 11 août 2014, Bourque reconnaît sa culpabilité aux 3 accusations de meurtre et aux 2 accusations de tentative de meurtre ai Palais de justice de Moncton ; la Couronne annonce qu'elle demandera que Bourque soit condamnée trois fois à des peines consécutives de prison à vie ; ce qui signifie qu'il ne pourrait demander de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 75 ans de sa peine derrière les barreaux.
Le 31 octobre 2014, Justin Bourque est condamné à 3 peines consécutives de prison à perpétuité chacune sans possibilité de libération avant d'avoir purgé pour chacune d'elles 25 ans de la peine derrière les barreaux ce qui signifie qu'il ne pourra demander une libération conditionnelle avant 2089 alors que Bourque aura atteint l'àage de 99 ans, s'il vit encore ; cette peine est qualifiée de la plus importantes infligée à un meurtrier depuis l'abolition de la peine de mort au Canada en 1976.