Laval (municipalité de ville)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Superficie - 245,4 km2.
- Gentilé - Lavallois, oise; Lavaller (anglais).
- Éphémérides -
1636
(15 janvier 1636) Concession d'une seigneurie (20 milles ou 32 km de longueur x 6 milles ou 9,6 km de largeur) par la Compagnie de la Nouvelle-France (Cent Associés) aux jésuites qui la nomment Île-Jésus (d).
1637
Le gouverneur Montmagny la renomme île de Montmagny.
1670
Acquisition de la seigneurie de l'Île-Jésus (d) par François Berthelot.
1672
(3 novembre 1672) La seigneurie de l'Île-Jésus est cédée au Gouvernement par les jésuites, puis reconcédée par l'intendant Talon à Michel-François Berthelot.
1674
(23 mars 1674) Concession par François Berthelot aux jésuites d'une lieue de terre «à prendre du bout d'en haut et filant en longueur du côté d'en bas» et toute la largeur de l'île sur cette distance.
1675
(24 avril 1675) Michel-François Berthelot échange la seigneurie de l'Île-Jésus (d) et une somme de 25 000 livres contre l'île d'Orléans (g) appartenant à Mgr de Laval.
1680
(12 avril 1680) Mgr de Laval cède la seigneurie de l'Île-Jésus (d) au Séminaire de Québec.
1681
Quatre familles (Olivier Charbonneau, Guillaume Labelle, Michel Buisson, Léonard Éthier) sont établies sur la pointe est de l'île Jésus. La population est de 24 habitants.
1682-1683
Construction d'une chapelle sous le vocable de l'Enfant-Jésus à l'extrémité est de l'île Jésus.
1688
La population est de 116 habitants.
1698
La population est de 200 habitants.
Avant 1701
Concession de l'arrière-fief du Bon-Pasteur aux Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame-c.n.d.*.
1701
Inexploité, l'arrière-fief du Bon-Pasteur est réuni à la seigneurie de l'Ile-Jésus (d).
1702
Ouverture des registres de la paroisse Saint-François-de-Sales-de-l'Île-Jésus ; son territoire couvre l'île Jésus.
Construction d'une chapelle dédiée au Saint-Enfant-Jésus.
1706
La population est de 361 habitants (dont Nicolas Bourgeois, André Syre ou Cyr, François Dazé, Louis Sagot, Louis-Paul Guindon, Louis Filiatro, Thomas Chartrand, Philippe Payet, Jean Migneron, Pierre Brouillé, Maurice Noël dit Labonté, Georges Estu ou Éthier, Jean Doublet, J.-B. Hogue).
Construction d'une église dédiée à Saint-François-de-Sales.
1719
(27 avril 1719) Concession par le Séminaire de Québec d'un arrière-fief (6 arpents de front x 60 arpents de profondeur) à Jacques-René Gauthier de Varennes.
Concession par le Séminaire de Québec d'un arrière-fief (6 arpents de front x 60 arpents de profondeur) à Marie Dufrost de Lajemmerais d'Youville.
Concession par le Séminaire de Québec d'un arrière-fief (6 arpents de front x 60 arpents de profondeur) au seigneur Saint-Ours Deschaillons.
1721
(4 mars 1721) Concession par le Séminaire de Québec d'un arrière-fief (6 arpents de front x 60 arpents de profondeur) à Claude de Ramezay.
1728
(1 septembre 1728) Vente de l'arrière-fief de Ramezay par Madame de Ramezay à Cerry d'Argenteuil.
1739
La population est de 752 habitants.
(20 octobre 1739) Les jésuites cèdent tous les droits qu'ils peuvent avoir dans la seigneurie de l'Île-Jésus (d) au Séminaire de Québec en échange de l'arrière-fief Saint-Nicolas dans la seigneurie de Lauzon (108). Concession par le Séminaire de Québec d'un arrière-fief à Hector d'Ailleboust de Cerry.
1740
(16 mars 1740) Ordonnance de l'intendant Hocquart ouvrant la porte à la construction de la première église Sainte-Rose.
1741
(23 avril 1741) Achat d'un terrain de 70 arpents de Julien Malboeuf pour la construction de l'église Sainte-Rose.
1742
(2 août 1742) Inexploités, les arrière-fiefs d'Ailleboust, de Saint-Ours-Deschaillons et d'Youville sont réunis à la seigneurie de l'Ile-Jésus (d).
1743
(5 février 1743) Nomination du premier curé résidant de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul.
1744
Ouverture des registres paroissiaux de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul.
Construction de la première église Saint-Vincent-de-Paul au pied du coteau de la Pinière sur l'emplacement actuel du couvent des Soeurs de la Providence.
1745
Nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse Sainte-Rose-de-Lima.
1746
Construction de l'église Sainte-Rose.
1753
(25 août) Permission est accordée par le gouverneur Duquesne et l'intendant Bigot d'établir un village sur la pointe est de la seigneurie de l'Île-Jésus (d).
1761
(Nuit du 7 au 8 mars 1761) Un dénommé Paul, homme engagé de la famille Bélanger du rang Saint-Elzéar de l'île Jésus, tue Charles Bélanger, 39 ans, sa femme, Angélique, 34 ans, leurs fils, Charles, 11 ans, et une cousine, Charlotte Bélanger, 11 ans ; le carnage est découvert le matin par des voisins ; Charles Bélanger qui n'était pas encore mort dénonce Paul qui est bientôt retrouvé caché dans le bois environnant ; il est conduit à Ville-Marie (Montréal) où il est jugé puis pendu ; son cadavre est encagé et exposé aux vents durant un an en face de la maison où le crime a été commis.
1768
Incendie de l'église de Sainte-Rose qui ne sera pas rebâtie avant 1788 à cause d'une «chicane de clochers».
1774
Nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse Saint-Martin.
1785
(21 septembre 1785) Bénédiction de la première église Saint-Martin.
1791
La seigneurie appartient au Séminaire de Québec.
1816
Faute d'un nombre suffisant de paroissiens, la paroisse Saint-François-de-Sales est abolie à la demande des paroissiens
1823
(15 juin 1823) Christophe Veau dit Sylvain s'établit sur le lot 64 du village de Saint-Vincent-de-Paul.
1837
Tenue des assises du mouvement patriote.
1841
(3 juin 1841) Érection canonique de la paroisse Saint-Martin.
(25 novembre 1841) Érection canonique de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul.
(25 décembre 1841) Érection canonique de la paroisse Sainte-Rose-de-Lima.
1844
(1er juin 1844) Rétablissement de la paroisse Saint-François-de-Sales-de-l'Île-Jésus par décret canonique.
1845
(8 juin 1845) Constitution des municipalités de la paroisse de Saint-Martin, de la paroisse de Sainte-Rose et de la paroisse de Sainte-Rose-Ouest.
(1er juillet 1845) Constitution de la municipalité de la paroisse de Saint-Vincent-de-Paul (le premier maire est Césaire Germain)
(1er juillet 1845) Constitution des municipalités de la paroisse de Saint-François-de-Sales-de-l'Ile-Jésus
1846-1847
Construction de l'église Saint-François-de-Sales.
1847
(1 septembre 1847) Abolition des municipalités de la paroisse de Saint-François-de-Sales-de-l'Ile-Jésus, de la paroisse de Saint-Vincent-de-Paul, de la paroisse de Saint-Martin, de la paroisse de Sainte-Rose et de Sainte-Rose-Ouest.
1850
(1 janvier 1850) Constitution de la municipalité du village de Sainte-Rose par détachement de celle de la paroisse de Sainte-Rose.
1851-1856
Construction de l'église Sainte-Rose de style roman selon des plans de Victor Bourgeau sur un terrain donné par Charles et Joseph Filiatrault.
1854
(18 décembre 1854) Abolition du régime seigneurial.
1854-1855
Construction de l'église Saint-Vincent-de-Paul sur le site de l'ancien hôtel de ville.
1855
(1er juillet 1855) Constitution des municipalités de la paroisse de Saint-François-de-Sales-de-l'Ile-Jésus (le premier maire est J.-Pascal Persillier dit Lachapelle), de la paroisse de Saint-Vincent-de-Paul, de la paroisse de Saint-Martin (le premier maire est André-Benjamin Papineau), de la paroisse de Sainte-Rose (le premier maire est Stanislas MacMahon) et de Sainte-Rose-Ouest.
1857
Démolition de l'église Saint-Vincent-de-Paul construite en 1744.
1858 Constitution de la municipalité du village de Sainte-Rose par détachement de celle de la paroisse de Sainte-Rose. La population du village est de 800 âmes (des retraités et rentiers en majorité et quelques cultivateurs)
1859
Un pont appelé pont Viau remplace le traversier.
1861
Vingt-six jeunes délinquants détenus à l'Île-aux-Noix sont transférés à Saint-Vincent-de-Paul dans une bâtisse achetée des Soeurs du Sacré-Coeur puis transformée en École de réforme.
1864
Incendie du premier pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul.
1865
Inauguration du second pénitencier de Saint-Vincent-de-paul.
1869
(29 janvier 1869) Érection canonique par détachement de celles de Sainte-Rose et Saint-Martin, nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse Sainte-Dorothée. Le premier curé de la paroisse est l'abbé Jean-Baptiste Lemonde ; parmi les premiers paroissiens, on trouve les familles Beaudrias ou Boudrias, Lavaque, Plouffe, Taillefer,Valiquette.
(9 août 1869) Constitution de la municipalité de Sainte-Dorothée par détachement de celle de la paroisse Saint-Martin (le premier maire est Marcel Laurin).
1872
(Octobre 1872) Transformation de l'École de réforme de Saint-Vincent-de-Paul en pénitencier de 120 cellules.
1873
(20 mai 1873) Inauguration du troisième pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul (le Vieux-Pen) et arrivée de 119 détenus venus du pénitencier de Kingston, Ontario, sur le vapeur Waterton et débarqués sur le quai de la rivière des Prairies en face de la résidence du directeur du nouvel établissement carcéral.
(18 décembre 1873) Bénédiction de l'église Sainte-Dorothée.
1874
(27 décembre 1874) Bénédiction de la seconde église Saint-Martin construite selon des plans de Victor Bourgeau.
1876
Le chemin de fer se rend jusqu'à Sainte-Rose. Inauguration de la gare de Sainte-Rose.
1886
(23 ou 24 avril 1886) Tragédie mortelle ; émeute au pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul dirigée par Louis Viau, un détenu ; bilan : 1 mort, Joseph Corriveau, l'un des détenus, et 3 blessé dont Godefroy Laviolette, le directeur de l'institution, et Charles Smith et Henry Holden, 2 détenus qui se lancent pour protéger le directeur ; mis en cellule, Viau réussit à s'échapper en perçant le mur de sa cellule, mais il est repris dans le bois environnant, puis remis dans sa cellule, cette fois avec les menottes aux poignets.
1888
Fondation du Collège Laval sur la rue Laval (en 2010, cette institution était privée secondaire, pour filles et garçons).
1892
(14 juin 1892) Tragédie mortelle ; catastrophe naturelle ; une tornade s'abat sur Sainte-Rose ; bilan : 6 morts et 26 blessés.
1894
L'église Saint-François-de-Sales est allongée d'une quinzaine de pieds.
1900
Construction d'une première chapelle à Cap-Saint-Martin.
1901
(8 août 1901) Érection canonique de la paroisse Saint-Elzéar-de-Laval par détachement de celles de Sainte-Rose, Saint-Martin et Saint-Vincent-de-Paul.
1904
(10 septembre 1904) Constitution de la municipalité de la paroisse de Saint-Elzéar-de-Laval (le premier maire est Adélard Monette).
1905
Nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse Saint-Elzéar-de-Laval.
1912
(3 avril 1912) Constitution de la municipalité de la ville de Laval-des-Rapides par détachement de celles de Saint-Vincent-de-Paul et Saint-Martin.
1914
Constitution de la municipalité de Sainte-Rose-de-Lima-Partie-Est par détachement de celle de la paroisse de Sainte-Rose (le premier maire est Joseph-F. Charbonneau).
(26 février 1914) Incendie dans le pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul causant pour 300 000 $ de dommages.
1915
(15 mars 1915) Constitution de la municipalité de Laval-sur-le-Lac par détachement de celle de la paroisse de Sainte-Dorothée (le premier maire est J.-Émile Léonard).
(4 novembre 1915) Érection canonique de la paroisse Bon-Pasteur (rite grec-melchite) par détachement de celle de Saint-Martin ; les premiers curés, des Eudistes, célèbrent les rites à la chapelle des Soeurs du Bon-Pasteur, au couvent Saint-Domithilde.
(26 novembre 1915) Constitution de la municipalité de L'Abord-à-Plouffe par détachement de celles des paroisses Sainte-Dorothée et Saint-Martin (le premier maire est Martin Plouffe).
(5 décembre 1915) Érection canonique par détachement des paroisses Saint-Martin et Saint-Vincent-de-Paul, nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse Saint-Christophe de Pont-Viau.
1916
Constitution de la municipalité de Pont-Viau par détachement de celles de Laval-des-Rapides, Saint-Vincent-de-Paul et Saint-Martin.
1918
(9 février 1918) Le village de Sainte-Rose devient ville de Sainte-Rose.
1923
La population de la paroisse Saint-François-de-Sales est de 750 âmes, celle de Saint-Martin, 2 225, celle de Saint-Vincent-de-Paul, 2 000, celle de Sainte-Rose-de-Lima, 2 505.
Inauguration de la gare de Laval-sur-le-Lac de la ligne Montréal-Deux-Montagnes.
1928
(18 mai 1928) Érection canonique de la paroisse Saint-Maxime.
1928-1920
Construction de la Centrale hydroélectrique de la Rivière-des-Prairies, une centrale au fil de l'eau.
1930
(23 mai 1930) Constitution de la municipalité du village de Plage-Laval (le premier maire est E.-J. Taillon).
1932
La municipalité de Plage-Laval devient ville.
(4 novembre 1932) Acte criminel ; émeute au pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul ; bilan : 3 instructeurs grièvement blessés et incendie de l'atelier de couture.
1939
(16 avril 1939) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Elzéar.
1941
Constitution de la municipalité des Îles-Laval ; son territoire comprend les 4 îles situées dans la rivière des Prairies entre Sainte-Dorothée, sur l'île Jésus, et Pierrefonds, sur l'île de Montréal (le premier maire est Néopol Charbonneau).
1942
(19 mai 1942) L'église Saint-Martin est détruite par un incendie causé par la foudre.
1944
(17 septembre 1944) Fondation de la Caisse populaire de Laval-des-Rapides.
(23 novembre 1944) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Christophe de Pont-Viau.
1945
(18 janvier 1945) Fondation de la Caisse populaire Saint-Martin.
1946
Érection canonique de la paroisse Saint-Théophile.
(6 mai 1946) La municipalité de Pont-Viau devient ville.
1947
(Janvier 1947) Constitution de la municipalité du village de Sainte-Dorothée par détachement de celle de la paroisse de Sainte-Dorothée.
(14 juin 1947) Fondation de la Caisse populaire de L'Abord-à-Plouffe.
(26 novembre 1947) Incorporation de la municipalité de L'Abord-à-Plouffe.
1950
La municipalité de Plage-Laval adopte le nom de Laval-Ouest.
(11 janvier 1950) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Vincent-de-Paul.
(27 janvier 1950) Érection canonique de la paroisse Saint-Louis-de-Montfort.
1951
(8 avril 1951) Bénédiction solennelle de la nouvelle église Saint-Martin par le cardinal Paul-Émile Léger.
(12 septembre 1951) Érection canonique de la paroisse Saint-Jean-Gualbert de Laval-sur-le-Lac.
1952
Érection canonique de la paroisse Notre- Dame-de-Laval à Sainte-Rose-Station.
(23 janvier 1952) La municipalité de Saint-Vincent-de-Paul obtient le statut de ville (son premier maire est Léopold Beausoleil).
(20 décembre 1952) Fondation de la Caisse populaire de Sainte-Rose.
1953
(17 décembre) Constitution de la municipalité de la ville de Saint-Martin par détachement de celle de la paroisse Saint-Martin.
1954
Érection canonique des paroisses Notre-Dame-de-l'Espérance sur l'Île-Bigras et Notre-Dame-de-Pontmain à Laval-des-Rapides.
1955
Érection canonique de la paroisse Saint-Pie X par détachement de celle de Saint-Martin.
1956
Érection canonique des paroisses Saint-Gilles de Pont-Viau, Notre-Dame-des-Écores et Saint-Noël-Chabanel.
La municipalité de Saint-Elzéar devient ville.
(21 janvier 1956) Fondation de la Caisse populaire de Notre-Dame-de-l'Espérance de Sainte-Dorothée.
1957
Érection canonique de la paroisse Saint-Édouard-de-Fabreville par détachements de celles de Sainte-Rose et de Saint-Théophile.
(21 février 1957) Sainte-Rose-Ouest adopte le nom de Fabreville.
(9 mars 1957) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Louis-de-Montfort.
(26 octobre 1957) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Édouard de Fabreville.
1958
Érection canonique des paroisses Saint-Maurice à Duvernay, de Saint-Norbert à Chomedey et Saint-Noël-Chabanel à Saint-François.
Constitution de la municipalité de la ville de Duvernay par détachement de celle de Saint-Vincent-de-Paul.
(6 février 1958) La municipalité de la paroisse Saint-François-de-Sales devient ville et adopte le nom de Saint-François-de-Laval.
(5 mars 1958) Tragédie mortelle ; accident de travail ; un caisson servant à la construction d'un des piliers du pont de l'autoroute des Laurentides (15) sur la rivière des Prairies cède sous la pression des glaces ; bilan : 11 morts.
(31 mai 1958) Fondation de la Caisse populaire de Duvernay.
1959
(11 février 1959) La municipalité de la paroisse de Saint-Martin adopte le nom de Renaud.
(21 février 1959) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Théophile.
(14 mars 1959) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Pie-X.
(31 mars 1959) Regroupement des municipalités du village et de la paroisse de Sainte-Dorothée (le maire de la nouvelle municipalité est J.-Alphonse Couvrette).
1960
Érection canonique des paroisses Saint-Sylvain de Saint-Vincent-de-Paul, Saint-Claude de Laval-des-Rapides et Saint-Léopold de Fabreville.
(2 avril 1960) Fondation de la Caisse populaire de Saint-François.
(24 septembre 1960) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Noël-Chabanel.
(24 septembre 1960) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Maurice de Duvernay.
(15 octobre 160) Fondation de la Caisse populaire de Notre-Dame-de-Pontmain de Laval-des-Rapides.
(8 octobre 1960) Fondation de la Caisse populaire de Sainte-Dorothée.
1961
Érection canonique de la paroisse Sainte-Béatrice de Auteuil.
(2 février 1961) Inauguration de l'Institut Leclerc, établissement de réhabilitation de criminels (Saint-Vincent-de-Paul).
(18 février 1961) La municipalité de Sainte-Rose-de-Lima-Est adopte le nom de Auteuil.
(24 mars 1961) Regroupement des municipalités de L'Abord-à-Plouffe, Saint-Martin et Renaud sous le nom de Chomedey (le premier maire de Chomedey est Jean-Noël Lavoie).
(13 mai 1961) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Gilles à Pont-Viau.
(16 octobre 1961) La ville de Chomedey inaugure son nouveau symbole : un tripédium représentant les trois villes originales fusionnées ( L'Abord-à-Plouffe, Saint-Martin et Renaud).
1962
(17 juin 1962) Tragédie mortelle ; émeute au pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul ; bilan : 1 mort et 27 blessés parmi les détenus, et des dommages de 3 M $ causés par des incendies allumés simultanément dans 6 bâtiments de l'établissement correctionnel dont 200 cellules.
(14 juillet 1962) Fondation de la Caisse populaire de Auteuil.
(29 septembre 1962) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Claude.
(26 novembre 1962) La municipalité de Saint-Elzéar adopte le nom de Vimont.
1963
Érection canonique de la paroisse Saint-Julien-Eymard de Pont-Viau.
La ville de Saint-François-de-Laval réduit son nom à Saint-François.
(2 mai 1963) Tragédie mortelle ; acte criminel ; prise d'otage par 2 détenus au pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul ; bilan : 2 morts ; l'agent Raymond Tellier, d'abord poignardé par des détenus, est abattu accidentellement par les gardiens en même temps que l'un des détenus.
(5 octobre 1963) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Norbert de Chomedey.
1964
Érection canonique des paroisses Saint-Bruno de Vimont, Saint-Urbain de Saint-Martin et Saint-Yves de Duvernay.
Le gouvernement du Québec crée une commission d'enquête sur les problèmes de l'île Jésus ; elle sera présidée par le juge Armand Sylvestre. La commission recommande la fusion des 14 municipalités de l'île Jésus.
1965
Érection canonique des paroisses Holy Name of Jesus et Saint-Ferdinand.
Construction du pont Ernest-Mathieu (5, 22 m de longueur) entre Laval (Saint-François) et l'île Saint-Jean et du pont Lepage entre l'île Saint-Jean et Terrebonne sur la rivière des Mille Îles.
(6 août 1965) Regroupement des municipalités d'Auteuil, Cap-Saint-Martin, Chomedey, Duvernay, Fabreville, Îles-Laval, Laval-des-Rapides, Laval-Ouest, Laval-sur-le-Lac, Pont-Viau, Sainte-Dorothée, Sainte-Rose, Saint-François, Saint-Vincent-de-Paul et Vimont pour former la ville de Laval dont le territoire couvrira toute l'île Jésus.
(14 août 1965) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Léopold.
(16 octobre 1965) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Ferdinand.
(13 novembre 1965) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Sylvain.
1967
(23 juin 1967) Fondation de la Caisse populaire de Laval-Centre.
1969
Fondation du Cégep Montmorency.
1970 Adoption du premier plan directeur du développement du territoire de la ville ; ce plan prévoit que l'île sera complètement urbanisée en l'an 2000 et que sa population atteindra alors un million d'habitants.
1973
Le pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul adopte le nom d'Établissement correctionnel Laval.
1976
Fondation du Collège Letendre sur le boulevard de l'Avenir (en 2010, cette institution était privée secondaire, pour filles et garçons).
(27 septembre 1976) Acte criminel ; émeute à l'établissement correctionnel Laval (Vieux-Pen) ; bilan : 5 détenus blessés et dommages de 700 000 $.
1978
(11 juillet 1978) Tragédie mortelle ; acte criminel ; prise d'otage par 5 détenus de l'Établissement correctionnel Laval (vieux pen) ; bilan : 2 morts, l'agent Guy Fournier et un détenu, et 1 blessé (le directeur adjoint de la sécurité).
1979
Constitution de la municipalité régionale de comté de Laval.
1982
Fondation de l'École primaire Démosthène sur le boulevard Sint-Martin Ouest (en 2010, cette institution était privée préscolaire et primaire, pour filles et garçons).
1983
Érection canonique de la paroisse Notre-Dame-de-Fatima (Portugais).
Construction d'un évacuateur de crues par Hydro-Québec près de la Centrale de Rivière-des-Prairies.
1984 La ville de Laval obtient le statut de municipalité régionale de comté ; la Société de transport de Laval-STL est créée.
1985
(9 mars) Fusion des caisses de Laval-Centre et de Financement de Laval sous le nom de Caisse populaire Lavaloise.
1986
Fondation de la Maison des arts de Laval.
1987
La ville de Laval devient la région administrative de Laval.
1988
(Décembre 1988) Fermeture de l'Établissement carcéral Laval (Vieux-Pen) et transfert des 200 détenus de sécurité maximale à l'Établissement carcéral de Port-Cartier ; environ 150 000 condamnés ont séjourné dans cet établissement entre son ouverture en 1873 et sa fermeture.
1989
La ville de Laval obtient le statut de région touristique.
(8 juin 1989) Lors de son assermentation comme maire de Laval, Gilles Vailancourt promet que la population de Laval ne dépassera pas 400 000 habitants afin de conserver son patrimoine vert sur la moitié du territoire.
(Août 1989) Les médias révèlent que la résidence du maire sur l'île Paton est construite sur des terres inondables en contradiction avec la Loi sur l'environnement.
(5 novembre 1989) Gilles Vaillancourt est élu maire au suffrage universel.
1990
La population est de 284 164 habitants.
(13 novembre 1990) Fondation de la Caisse d'économie Desjardins des employés de la ville de Laval.
1992
Fondation de l'École Charles-Perrault sur le boulevard de la Concorde (en 2010, cette institution était privée préscolaire et primaire, pour filles et garçons).
Inauguration du Palais de Justice de Laval par le maire Vaillancourt.
(Juillet 1992) La ville dézone des terrains pour faciliter l'agrandissement des carrières exploitées par la compagnie Corival appartenant au sénateur Pietro Rizzuto, la compagnie Simard-Beaudry appartenant à Mario Beaulieu et la compagnie Devesco appartenant à la famille D'Errico.
1993
(Septembre 1993) Le Devoir révèle que des proches du Pro, le parti du maire Vaillancourt ont obtenu en 2 ans pour environ 13 millions $ de contrat sans appel d'offres
1994
(Avril 1994) Un rapport comptable sur des irrégularités à la Société des transports de Laval-STL est transmis à la police ; des cadres auraient empoché plus d'un million en frais de dépenses sans guère de justification.
(Août 1994) La ville obtient l'autorisation d'une dépense de 110 millions $ afin de construire une usine d'épuration des eaux usée ; ce projet est financé à 90 % par le Gouvernement du Québec.
1995
La population est de 335 009 habitants.
Fermeture de la gare de Laval-sur-le-Lac de la ligne Montréal-Deux-Montagnes de Via-Rail.
(1er septembre 1995) Fusion des caisses populaires Saint-Pie-X et Lavaloise sous le nom de Caisse populaire Les Grands-Boulevards.
(Décembre 1995) Le laxisme et le gaspillage dans la gestion des fonds publics sont dénoncés par un vérificateur nommé par la Gouvernement du Québec pour enquêter sur l'administration du maire Vaillancourt et la Société des transports de Laval.
1996
Fusion des commissions scolaires de l'île Jésus sous le nom de Commission scolaire de Laval.
La ville de Laval obtient les budgets pour la construction de sa propre usine d'épuration des eaux usées plutôt que la solution moins coûteuse de se connecter avec celle de la Communauté urbaine de Montréal.
(2 janvier 1996) Tragédie mortelle ; incendie d'une résidence située au 5070, boulevard Samson ; bilan : 5 morts, Jean Manoukian, 51 ans, son épouse, Rita Manoukian, 29 ans, et leurs trois enfants, Kevork, 7 ans, Paul et Victor, des jumeaux âgés de 5 ans.
(1er octobre 1996) Fusion des caisses populaires de Saint-Édouard et de Saint-Léopold sous le nom de Caisse populaire de L'Orée-des-Bois.
1999
Fondation de l'Académie Chrétienne Rive-Nord sur la 18e Avenue (en 2010, cette institution était privée, préscolaire, primaire et secondaire, pour filles et garçons).
2000
La population est de 349 910 habitants.
L'Université de Montréal-UdeM ouvre un campus sur le boulevard Daniel-Johnson.
(18 juin 2000) Le passager d'une automobile circulant sur l'autoroute 15 est tué lorsqu'une poutre du saut-de-mouton en construction dans l'axe du boulevard du Souvenir se détache de son socle et tombe sur l'autoroute ; en 2001, l'enquête du coroner dénoncera les fautes professionnelles et l'incompétence des entreprises chargées de la conception et de la construction du saut-de-mouton.
(6 novembre 2000) L'Université de Montréal annonce qu'en janvier 2002, l'École des hautes études commerciales dispensera 9 cours de certificat à Laval.
2001
(4 novembre 2001) Le maire Vaillancourt est élu et son parti, le PRO, fait élire les 22 membres du conseil de la ville.
2002
La population de Laval est de 352 402 habitants.
Inauguration des travaux de construction du prolongement du métro de Montréal jusqu'à Laval.
2003 L'administration municipale détache une partie d'un terrain du chemin des Cageux, près de l'île Paton d'une zone dans laquelle le maximum d'étages permis est de 8 étages. l'administration crée alors une zone spécifique qui permettra progressivement de passer de 8 à 15 étages en 2009.
2004
Fondation de l'Académie culturelle de Laval sur la rue Saint-Louis (en 2010, cette institution était privée, préscolaire et primaire pour filles et garçons.
Fondation de la Conférence régionale des élus de Laval
Fondation du Centre de santé et de services sociaux de Laval.
2005
La population de Laval est de 370 368 habitants.
Le 6 mai 2005, le transformateur de porcs Olymel (Coopérative fédérée, Groupe Brochu et SGF-Soquia) annonce qu'il fermera ses usines de Laval, Magog et Granby éliminant ainsi 366 emplois, alors qu'il investira 16 millions $ dans ses usines de Saint-Henri-de-Lévis, Trois-Rivières et Anjou créant ainsi 171 emplois pour une perte nette de 195 emplois au Québec.
Le14 décembre 2005, vers 11 h 15, l'agente Valérie Gignac, 25 ans, du Service de police de Laval, est abattue d'une décharge de fusil dans un bloc d'appartements de la 7ième Avenue, près de la rue Meunier, dans le secteur Laval-des-Rapides à Laval ; l'agente a été atteinte d'une balle de calibre .338 tirée à travers la porte de l'appartement où elle s'était présentée à la suite d'un appel logé par des voisins pour personne dépressive ; la balle a traversé son gilet pare-balles ; François Pépin, 40 ans, bien connu de la police, qui s'était barricadé dans l'appartement, s'est rendu à la Sûreté du Québec vers 18 h 45 ; le 8 juillet 1999, après avoir été reconnu coupable de harcèlement et menaces à l'endroit de gardiens de sécurité du palais de justice, un ordre du juge Michel Duceppe avait défendu à Pépin d'être en possession d'une arme à feu pendant 10 ans, sauf pour la chasse et à la condition qu'il y soit accompagné par un de ses amis de la Beauce ; au cours de la semaine précédente, Pépin avait été arrêté pour harcèlement à l'endroit d'une agente de police de Laval dont il était épris ; le 7 mai 2008, alors que son procès pour meurtre prémédité doit commencer au cours du mois, Pépin reconnaît sa culpabilité à l'accusation réduite à meurtre non prémédité et il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 12 ans de sa peine derrière les barreaux ; selon son avocat, Me Robert Lahaie, Pépin était un homme extrêmement carencé, aux prises avec des troubles de la personnalité, de dépendance affective, de délires paranoïdes, de symptômes psychotiques et d'une organisation déficiente de la pensée ; l'agente Valérie Gignac était mariée à Sébastien Boulé, lui aussi policier. Le 14 décembre 2006, le Service de police de Laval baptise Édifice Valérie-Gignac, un édifice de Laval abritant le poste de police. Le 16 juillet 2008, la Commission de la santé et sécurité du travail - CSST déclare que «Valérie Gignac aurait mal analysé la situation. «Rien ne démontrait l'urgence d'entrer dans l'appartement». «Au lieu de maintenir le contact avec le locataire qui, malgré sa colère, répondait à l'agent qui l'interpellait, la policière menace de défoncer la porte. L'ouverture forcée n'était pas la technique à utiliser et était donc inappropriée.» Selon la CSST, madame Gignac est morte car «elle n'avait jamais été formée sur la méthode sécuritaire d'ouvrir les portes».
2006
Le 30 septembre 2006, à 12 h 37, Cinq personnes sont tuées et six autres sont blessées, dont trois gravement, lorsque trois travées de la section sud-est du saut-de-mouton du boulevard de la Concorde s'effondre sur l'autoroute 19 à Laval.
2007
Le 2 mars 2007, vers 5 h 10, l'agent Daniel Tessier, du Service de protection des citoyens de Laval est tué au cours d'une perquisition à la résidence de Basil Parasiris, 41 ans, au 9053 du croissant Rimouski à Brossard ; l'agent Tessier faisait partie d'un groupe de 9 policiers de Laval chargés de procéder à l'arrestation de Parasiris ; un autre policier de Laval, l'agent Stéphane Forbes, et l'épouse de Parasiris, Penny Panagiota Gounis, ont été blessés au cours de la fusillade ; l'agent Tessier, qui avait été promu à l'escouade de moralité et drogues une semaine avant son décès, était le père de 2 filles âgées de 12 et 13 ans et l'époux de la constable Dominique Lapointe du Service de police de Repentigny.
Les policiers défoncent la porte de la résidence de Brossard et se précipitent à l'intérieur en criant «police» ; l'épouse de Parasiris réveille son mari qui saisit un revolver Ruger .357 magnum et tire 4 fois en direction de l'agent Tessier qui avait surgi à la porte de la chambre des maîtres ; 3 balles atteignent mortellement le policier et la quatrième blesse l'agent Stéphane Forbes qui allait ouvrir la porte de la chambre de la fille de Parasiris agée de 7 ans ; en entendant les coups de feu tirés par Parasiris, les autres policiers se mettent à tirer dans toutes les directions et atteignent l'épouse de Parasiris au bras et une de leurs balles atteint l'agent Tessier au pied.
Simultanément à l'opération de Brossard, un autre groupe de policiers procédait à Laval à l'arrestation de 4 autres personnes faisant partie d'un réseau de trafiquants de cocaïne et de crack opérant à Laval ; en plus de Parasiris arrêté à Brossard après la fusillade et accusé de meurtre prémédité, de tentative de meurtre et d'utilisation d'une arme dans l'intention de blesser et de mettre en danger la vie de l'agent Forbes, la police arrête sans coups férir
Nikolas Xanthis, 26 ans, et l'accuse de possession de drogues dans le but d'en faire le trafic et de possession d'arme prohibée,
Constantine Xanthis, 23 ans, accusé de trafic de drogues, Kosta Katsiouleris, 29 ans, accusé de trafic de drogues,
Hari Katsiouleris, 25 ans, accusé de trafic de drogues,
Emmanuel Mavroudis, 21 ans, le beau-fils de Parasiris, accusé de trafic de drogues ; Mavroudis reconnaît sa culpabilité à ces accusations le 22 janvier 2008 et les autres accusés reconnaîtront également leur culpabilité aux accusations qui pesaient contre eux ;
À la fin du procès de Parasiris, le juge Guy Cournoyer décrète que la Couronne n'avait pas présenté de preuve pour soutenir les accusations de tentative de meurtre commise à l'endroit de l'agent Stéphane Forbes et d'avoir déchargé une arme à feu en sa direction et, ainsi, le blessant et mettant sa vie en danger ; le 13 juin 2008, le jury reconnaît la thèse de la légitime défense de l'accusé et prononce l'acquittement de Parasiris ; pendant que le jury délibère à huis-clos, la presse rend publique une décision que le juge Guy Cournoyer avait prononcée en l'absence du jury au cours du procès ; il avait en effet décidé que le mandat de perquisition chez Parasiris avait été émis en violation de la Charte des droits et libertés qui protège les Canadiens contre les perquisitions et arrestations abusives et il blâmait la police de Laval parce qu'elle n'avait pas d'indications qu'elle allait trouver chez Parasisis un important volume de drogues ; Parasiris n'a même pas été accusé de trafic de drogues après la perquisition ; selon le juge, les preuves trouvées l'avait été illégalement et n'étaient pas admissibles ; les policiers n'étaient pas justifiés de surgir chez Parasiris de la manière et à l'heure qu'ils l'ont fait.
L'avocat de Parasiris, Me Jacques Larochelle, avait obtenu que le procès de Parasiris ne porte que sur le meurtre et la tentative de meurtre en échange d'un plaidoyer postérieur de culpabilité par son client aux accusations de possession de 4 armes chargées dans sa maison, dont une seule était enregistrée mais pour une autre adresse que celle de son domicile. Le 22 octobre 2008, la Commission sur la santé et sécurité des travailleurs conclut que la mort de l'agent Tessier aurait pu être évitée si le Service de police de Laval avait vérifié la possibilité de l'existence d'arme à feu au nom de Parasiris dans la résidence de Brossard ; il n'y avait pas d'arme enregistrée à la résidence puisque Parasiris possédait une arme enregistrée, mais à son adresse antérieure ; l'escouade de moralité, drogue et infiltration du Service de police de Laval était en effet autorisée à procéder à une «entrée dynamique» à la condition qu'il n'y ait pas d'arme dans le lieu de perquisition ; de plus, les agents ne portant pas d'uniforme étaient difficiles à identifier comme des policiers.
En novembre 2008, Parasiris intente une action en dommage de 1 million $ contre le Service de police de Laval accusant la police d'avoir utilisé une force excessive et de 500 000 $ contre des officiers du ministère de la Justice du Québec pour l'avoir accusé de meurtre prémédité.
Le 22 janvier 2009, Parasiris reconnaît sa culpabilité à 8 accusations relatives aux armes à feu (possession de 4 armes chargées cachées à divers endroits dans sa résidence dont une enregistrée à un autre endroit et 3 non enregistrées) ; le 3 février 2009, le juge André Vincent le condamne à 20 mois de prison suivis de 18 mois de probation.
Contre l'action en dommage de Parasiris, la ville de Laval présente une demande reconventionnelle de 1,2 million $ en alléguant que les policiers avaient des motifs raisonnables de croire qu'ils trouveraient de la drogue dans sa résidence de Brossard ; la réclamation de la ville couvre les coûts occasionnés pour le remplacement des policiers qui avaient participé à l'assaut dont l'un avait été blessé, le temps supplémentaire, les funérailles et les psychologues chargés d'aider les autre policiers et la famille du policier tué.
2007
Le 28 avril 2007, Ouverture au public de la prolongation de la ligne 2 du métro de Montréal vers les stations Cartier, de la Concorde et Montmorency à Laval ; le coût de cette prolongation et des nouvelles stations s'élève aux environs de 800 millions $.
2009
Le promoteur Elias Khoury érige l'édifice Parc Regency sur un terrain dézoné de 2003 à 2009.
Le 18 juillet 2009, vers 1 h 30, Un homme de 21 ans est abattu lors d'un anniversaire familial célébré à une résidence située à l'angle du boulevard Vanier et de la rue Dinel, dans l'est de Laval.
En octobre 2009, Le quotidien La Presse révèle des anomalies dans l'octroi des contrats publics à Laval ; de 2001 à 2008, un groupe de 8 entrepreneurs a récolté les trois quarts des contrats (288 millions $).
Le 14 octobre 2009, l'Université de Montréal entreprend les travaux de construction d'un pavillon à Laval sous le nom de Cité du savoir ; ce pavillon sera relié par un tunnel au métro Montmorency.
2010
La population de Laval est de 391 636 habitants.
Le 18 janvier 2010, peu après 3 h., Adam Murray, 26 ans, père de 2 enfants, est abattu par les policiers de Laval alors qu'il se précipitait sur eux armé d'une arme blanche en face de sa résidence du 221, rue des Victorias dans le secteur de Sainte-Dorothée de Laval ; Murray était dépressif et la femme avec laquelle il était marié 2007 avait intenté une procédure de divorce contre lui la semaine précédente ; en juin 2009, Murray avait été accusé de voies de fait sur sa femme et, le 16 novembre suivant, il ne s'était pas présenté au tribunal de Laval et un mandat d'amener avait alors été émis contre lui ; les policiers de Laval s'étaient rendus à la résidence de Murray après qu'une personne eut signalé une entrée par effraction.
En septembre, 2010, Ginette Vaillancourt, la cousine du maire Vaillancourt acquiert un espace non fini de 4 060 pi2 s'étendant du 14e au 15e étage de l'édifice Parc Regency au prix de un million $. On dit qu'elle loue cet appartement terrasse au maire Vaillancourt.
(10 novembre 2010) Ouverture de la succursale de l'Université de Montréal-UdeM dans la Cité du savoir de Laval.
2011
La population atteint 401 553 habitants contredisant ainsi une promesse du maire Vaillancourt faite en 1989.
En Janvier 2011, Les vérificateurs du ministère des Affaires municipales épluchent les dossiers et contrats de la municipalité.
Le 23 mars 2011, vers 16 h 15, La police de Laval tire sur un homme de 37 ans qui s'était barricadé dans son logement de Laval ; le siège de l'appartement avait duré plus de 11 heures lorsque, finalement, l'homme est sorti précipitamment de son logement en pointant une arme vers les policiers.
En juillet 2011, Le quotidien Le Devoir révèle que le PRO, parti politique du maire Vaillancourt, aurait financé des activités partisanes (sorties, achat de cadeaux etc.) avec des fonds publics destinés à la recherche et au secrétariat.
La population atteint 401 553 malgré la promesse du maire Vaillancourt faite le 8 juin 1989 de ne jamais dépasser les 400 000 habitants.
2012
En août 2012, Claude Vallée, un ex collecteur de fonds du Parti québécois-PQ dit avoir reçu du maire 10 000 $ en argent liquide.
Les 4 et 5 octobre 2012, L'Unité permanente anti-corruption-UPAC effectue des perquisitions aux bureaux du maire Vaillancourt à l'hôtel de ville et dans les deux résidences du maire. M. Vaillancourt est la cible principale d'une vaste enquête sur la corruption et la collusion dans les contrats de sa municipalité.
Le 15 octobre 2012, Lino Zambito, ex-patron de la compagnie de construction Infrabec, affirme devant la Commission Charbonneau que Monsieur Vaillancourt touche une ristourne de 2,5 % de la valeur des contrats accordés par la ville de Laval ; le cabinet du maire nie ce témoignage.
Le 24 octobre 2012, L'Unité permanente anti-corruption-UPAC mène une troisième série de perquisitions concernant Monsieur Vaillancourt, cette fois dans des coffrets de sûreté dans des succursales bancaires. On soupçonne le maire d'avoir détourné des millions $. Ébranlé le maire annonce qu'il prend un congé de maladie d'une durée indéterminée. Il est remplacé par Alexandre Duplessis.
Le 8 novembre 2012, un professionnel anonyme affirme au quotidien Le Devoir qu'il payait 15 000 $ par année au maire pour obtenir des contrats ; le cabinet du maire nie ces affirmations.
Le 9 novembre 2012, le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, annonce sa démission à la mairie ; il recevra une indemnité de séparation de 250 000 $.
Le 23 novembre 2012, Le Conseil de la ville élit Alexandre Duplessis comme maire intérimaire.
2013
La population de Laval est de 409 528 habitants.
Le 18 février 2013, le quotidien La Presse rapporte que la Fondation Marcel Vaillancourt pour l'enfance (Marcel Vaillancourt est le nom du père de Gilles Vaillancourt, le maire de Laval) ne tiendra pas son événement annuel «Homard à volonté, espoir illimité». Les membres du conseil d'administration de la Fondation présidée par Kazimir Olechnoeicz sont Joe Borselino du Groupe Petra, Robert Bibeau de la compagnie de matériaux de construction Shockbeton, Benoît Fradet, conseiller municipal et vice-président de Shockbeton, Gilles Laporte de la firme d'avocats Dunton Rainville.
Le 4 avril 2013, Benoit Fradet et Basile Angelopoulos démissionnent de leurs postes de membre du Conseil exécutif de la Ville.
Le 3 mai 2013, le directeur général de la ville, Gaétan Turbide et son adjoint Jean Roberge sont relevés de leurs fonctions.
Le 9 mai 2013, à 6 h, 120 agents mobilisés par l'Unité permanente anti-corruption-UPAC appréhendent les 37 personnes suivantes :
Liste des personnes visées par les chefs d'accusations déposés : | ||
Accurso, Antonio A ; ex-président des'entreprises de construction Louisbourg SBC, Gastier, Ciments Lavallée, Geodex, HouleH2O et des actifs de Simard-Beaudry achetés au Groupe Hexagone.
Asselin, Claude ; employé de la ville de Laval (1968-2006) ; ex-directeur général de la ville de Laval devenu vice-président de la firme de génie conseil Dessau à titre de responsable du développement des affaires et président du conseil d'administration du Groupe Gauthier, Blancamano, Bolduc GCBB, un filiale de la firme Dessau spécialisée dans la planification urbaine et l'utilisation des terrains. Arrêté en 2013 par l'Unité permanente anti-orruption-UPAC, il est accusé de gangstérisme, fraude et corruption dans les affaires municipales en même temps que le'ex-maire Gilles Vaillancourt et l'ex-chef de l'ingénierie de Laval Claude DeGuise. En 2018, l'Ordre des ingénieurs du Québec lui impose une radiation de 10 ans. En 2019, l'Ordre des urbanistes du Québec lui impose une radiation de 10 ans. Journal de Montréal, 9 mars 2019, page 12)
Bédard, Normand ; Président de la compagnie de construction Sintra.
Bertrand, Jean ; avocat de la firme Dunton Rainville agent officiel du Parti PRO des Lavalois dirigé par le maire Gilles Vaillancourt
Bouchard, Yanick : ingénieur ; ex-vice-président au développement national et directeur du bureau de Laval de la firme Genivar qu'il avait laissée plusieurs mois auparavant.
Cloutier, Robert ; ingénieur de la firme MLC Associés et organisateur politique pour le parti de l'ex-maire Gilles Vaillancourt Le PRO Lavalois ; décédé au début de mars 2014 à l'âge de 76 ans.
De Guise, Claude, d'abord employé de la firme d'ingénierie Dessau, il a été directeur du Service d'ingénierie de la ville de Laval au cours des années 2005 à 2010 . |
Desjardins, Claude ; conjointement avec Jacques et Danièle Desjardins de la compagnie Asphalte Desjardins.
Desjardins, Guy ; anciennement de Desjardins Asphalte ; neveu de Claude Desjardins ; son nom est souvent mentionné devant la Commission Charbonneau.
Desrochers, Mario ; un individu de ce nom a été désigné par Michel Lalonde comme étant celui qui coordonnait le système de collusion.
Dufresne, Jocelyn ; actionnaire principal par des fiducies de la firme Jocelyn Dufresne Inc. entrepreneur de travaux de génie et J.-Dufresne Asphalte ; beau-fils de Michelle Courchesne, ancienne ministre libérale.
Duplessis, Serge ; ingénieur de la firme Dessau suspendu après son arrestation le 17 avril 2012 pour fraude en compagnie de l'ex-maire de Mascouche et d'une douzaine de présumés complices dans une opération visant le démantèlement d'un réseau de partage de contrats à Mascouche. | |
Farley, Louis ; vice-président de la firme Cima + impliqué dans le dossier controversé du Domaine Bissonnette. | |
Filiatreault, Alain ingénieur, coordonnateur de projets pour la firme d'ingénierie Filiatreault, McNeil et associés . | |
Gagnon, Laval | ; ingénieur travaille pour la firme CIMA ; puis au sein du Groupe SM International comme ingénieur en ingénierie urbaine. |
Gauthier, Jean Notaire de Laval retraité en 2007 ; a obtenu plusieurs contrats de la ville de Laval. | |
Giuliani, Giuliano ; Propriétaire de la compagnie G. Giulani Inc. qui a fait l'objet d'une perquisition de l'UPAC en octobre 2012 ; cette entreprise aurait perdu plusieurs contrats à Montréal aux mains de Tony Accurso. | |
Jobin, Guy ; président et unique actionnaire de la firme de génie conseil Equiluqs estimateurs
Ladouceur, Carl ; propriétaire de la compagnie Carl Ladouceur Excavation Inc.une entreprise d'excavation de Laval
Lambert, Pierre-L. ; avocat membre de la firme Dunton Rainville et homme de confiance de l'ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt ; la firme Dunton Rainville a obtenu plusieurs contrats de la Ville de Laval.; Lambert gère la caisse électorale occulte du parti Pro des Lavalois du maire Vaillancourt ; il est accusé de complot. | ||
Lavallée, Daniel ; propriétaire de la compagnie Gestion Daniel-Lavallée, oncle d'Alexandre Duplessis; a obtenu plusieurs contrats à Laval. | ||
Lavallée, Patrick ; président de la compagnie J. Dufresne Asphalte Ltée dont les activités auraient cessé en 2008 | ||
Lavallée, Lyan ; Président de la compagnie Gestion Lavallée et copropriétaire avec Antonio Accurso et son fils James Accurso, de Ciments Lavallée | ||
Lefrançois, Marc ; président de la compagnie Poly Excavation qui a obtenu plusieurs contrats de réfection à Laval ; il est un proche de l'ex-maire Gilles Vaillancourt | ||
Lemay, Luc ; ex vice-président et propriétaire de l'ancienne compagnie J. Dufresne Asphalte Ltée ; témoin vedette de la Commission Gomery en 2005 alors qu'il présidait le Groupe Polygone |
Mergl, Anthony ; président et propriétaire de l'entreprise de construction Nepcon Industries, le plus important entrepreneur de Laval.
Mergl, Mikel : Président de la compagnie Mergad, l'une des nombreuses entreprises de sa famille à Laval dont la compagnie Nepcon.
Mergl, Ronnie ; membre de la famille Mergl qui contrôle de nombreuses entreprises de construction de Laval dont la compagnie Nepcon.
Molluso , Joseph Ex bras droit de Tony Accurso qui aurait joué un rôle important dans le système de collusion à Laval ; il était administrateur de Louisbourg Construction | ; beau-frère de Jean-Jacques Bédié, le président de la Société de transport de Laval et conseiller municipal du Parti Pro Lavalois de Gilles Vaillancourt. |
Moscato, Léonardo ; Président de Construction Timberstone lorsque cette compagnie a été radiée du registre des entreprises ; il était aussi président de Construction Leomar | |
Nadon, Valmont ; propriétaire de l'entreprises de transport en vrac et d'excavation Valmont Nadon Excavation qui a fait l'objet d'une enquête en 2011 pour utilisation de fausses factures. | |
Perreault, François ; ingénieur ; ex - vice-président de la firme d'ingénierie Genivar qui a admis devant la commission Charbonneau l'existence d'un système de partage des contrats à Montréal ; il démission de Genivar quelques jours après son témoignage. | |
Sauriol. Rosaire ; ex vice-président de la firme d'ingénierie Dessau ; il a affirmé devant la Commission Charbonneau que sa firme avait fait partie d'un cartel de compagnies qui avait conspiré pour arranger leurs soumissions pour des contrats à la ville de Montréal. Démissionne de la firme Dessau en 2013, peu après son témoignage
Talbot, Robert ; avocat de la firme Talbot et associés spécialisé en droit des sociétés et immobilier lié à la famille de l'ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt
Théberge, Yves ; ingénieur ; d'abord employé par la compagnie Axor ; vice-président exécutif de la firme CIMA+. |
Vaillancourt, Gilles ; ex-maire de la ville de Laval est arrêté à sa résidence de l'île Paton puis emmené au siège de la Sûreté du Québec sur la rue Parthenais à Montréal
Vaillancourt , Guy; ancien commerçant président de Meubles Vaillancourt, entreprise familiale qui a déclaré faillite ; cette entreprise avait été l'objet d'une enquête pour fraude classée sans suite en 1982 ; frère de Gilles Vaillancourt .
Ces arrestations font suite à une enquête de la Sûreté du Québec (30 000 conversations téléphoniques ont été interceptée, 150 témoins ont été interrogés, 480 000 $ ont été recouvrés) ; le maire Vaillancourt aurait touché une commission de 2 % sur tous les contrats de la Ville de Laval (La Presse, 10 mai 2013, page A3)
Le 9 mai 2013, Gilles Vaillancourt, ex-maire de Laval, est accusé de gangstérisme et de blanchiment d'argent.
Le 30 mai 2013, devant la commission Charbonneau, l'avocat Jean Bertrand déclare que la quasi totalité des élus de Laval ont servi de prête-noms pour le parti PRO des Lavallois.
Le 3 Juin 2013, la ville de Laval est mise sous tutelle par le Gouvernement du Québec ; les tuteurs seront Me Florent Gagné, Me Sandra Bilodeau et Me Sylvie Piérard.
Le 12 juin 2013, l'ex-député lavallois Vincent Auclair confirme à la commission Charbonneau avoir accepté une enveloppe d'argent de l'ex-maire de Laval, mais assure l'avoir aussitôt remise à Louis-Georges Boudreault, un organisateur du Parti libéral.
Le 27 juin 2013, Le journaliste Claude Poirier révèle qu'un maire a porté plainte contre une prostituée qui aurait tenté de lui extorquer de l'argent
Le 28 juin 2013, Alexandre Duplessis admet qu'il avait reçu à sa résidence d'été de Lanthier dans les Laurentides Julie Cadieux, 32 ans une prostituée (escorte) et qu'il avait refusé de payer parce que, affirme-t-il, il n'avait pas reçu de faveurs sexuelles de la part de la prostituée qui, à la surprise de Duplessis, était arrivée avec une accompagnatrice ; il a voulu annuler la demande qu'il avait faite, mais les femmes lui ont demandé de payer quand même ce que Duplessis a refusé de faire ; Julie Cadieux, l'une des femmes qui l'avait reconnu, l'aurait menacé pendant 6 jours de rendre l'événement public ; Duplessis a déclaré à la Sûreté du Québec avoir été victime d'une tentative d'extorsion ; le 29 juillet 2013, Nathalie Paquin, 44 ans, et Julie Cadieux, 32 ans, toutes deux de Mirabel sont accusées au Palais de justice de Saint-Jérôme d'extorsion, d'introduction par effraction et de complot ; Julie Cadieux est, de plus, accusée de trafic de méthamphétamines.
Le 28 juin 2013 à 14 h 28, la Ville de Laval confirme avoir reçu la démission du maire Duplessis ; Monsieur Duplessis recevra une indemnité de séparation de 170 000 $.
Le 3 juillet 2013, Madame Martine Beaugrand est élue maire de Laval par le conseil de la ville.
Le 8 juillet 2013, Le directeur général, Gaétan Turbide et le directeur général adjoint, Jean Roberge, jusque-là suspendus de leur poste, sont congédiés par le Conseil de ville. Roberge a admis devant la Commission Charbonneau avoir pris part au stratagème de collusion lorsqu'il dirigeait une firme de génie et il a reconnu avoir orchestré le partage des contrats après son embauche par la ville de Laval en 2008.
Le 13 juillet 2013, Messieur Gilles Vaillancourt, Claude Asselin et Claude Deguise entrent à 15 h 48 dans la salle d'audience du Palais de Justice de Laval et comparaissent menottes aux poignets dans le box des accusés pour demander leur remise en liberté en attendant leurs procès; ce qui, selon le journaliste Guillaume Bourgault-Côté du quotidien Le Devoir, marque la fin officielle d'une époque pour la ville de Laval et pour monsieur Vaillancourt.
Note :
L'accusation de gangstérisme est portée contre les membres d'une association de criminels ; l'ex-maire Vaillancourt, est accusé d'avoir été le chef d'un gang de criminels et il est considéré comme ayant été la tête dirigeante de stratagèmes de corruption «bien établi» à Laval depuis sa première élection à la mairie en 1989. Les accusations déposées concernent différents événements survenus entre 1996 et 2010. Monsieur Vaillancourt aurait chargé des membres d'une organisation criminelle de commettre des crimes au profit du gang ; il aurait agi comme chef d'un groupe criminel (article 467.13 du Code criminel du Canada ; il est passible d'une peine d'emprisonnement à perpétuité.
L'ex-directeur général de la ville, Claude Asselin et l'ex-directeur général de l'ingénierie de la ville de Laval, Claude De Guise, auraient agi sous les ordres de Vaillancourt ce qui leur vaut également des accusations de gangstérisme (article 467.12 du Code criminel du Canada).
L'entrepreneur Anthony Mergl président de la compagnie Nepcon Industries entreprise de construction spécialisée dans la pose des égouts et l'asphaltage, son frère, Ronnie Mergl, l'entrepreneur Valmont Nadon et l'ingénieur Robert Cloutier sont accusés de gangstérisme.
Le 22 juillet 2013, L'Unité permanente anticorruption-UPAC investit les bureaux de Laval Technopole, le bras économique de la ville de Laval où Gilles Vaillancourt aurait eu la main-mise sur les transactions immobilières.
Le 9 août 2013, Gaétan Turbide, directeur général de la ville de Laval et son directeur général adjoint, Jean Roberge, démissionnent de leur poste à la suite de rencontres avec les délégués de la Commission municipale du Québec envoyés pour enquêter sur les conditions et circonstances ayant mené à la suspension des deux hommes. Les deux démissionnaires ne recevront aucune indemnité de séparation.
En octobre 2013, Claude Asselin reconnaît sa culpabilité et est condamné à 4 ans de prison.
Le 17 décembre 2013, Mathieu Lavoie, le directeur général de «Laval en fleurs» fait l'objet d'un mandat international d'arrestation pour une fraude alléguée de quelque 170 000 $, abus de confiance, fabrication et usage de faux documents ; Monsieur Lavoie réside actuellement à Abuja, la capitale du Nigéria. Les faits reprochés se seraient produits entre 2005 et 2011 lorsque, à titre de fonctionnaire, Monsieur Lavoie dirigeait l'organisme. L'organisme municipal est responsable du programme d'embellissement de Laval y compris la distribution des fleurs aux citoyens. Monsieur Lavoie est l'ancien gendre de l'ex conseillère municipale, Jocelyne Guertin ; celle-ci affirme n'avoir rien eu à faire avec le dossier de son ex gendre ; créée en 1988, Laval en fleurs était liée à Laval Technopole qui gérait la subvention versée par la Ville de Laval à l'organisme.
(source : La Presse, 18 décembre 2013, page A14).
2014
La population de Laval est de 409 718 habitants.
Le 10 septembre 2014, Le maire de Laval, Marc Demers annonce que la ville a retenu les services d'un avocat pour entreprendre les démarches en vue de recouvrer les paiements excédentaires dus à la corruption et la collusion dans l'octroi des contrats pubics de construction à Laval ; l'action serait dirigée contre d'anciens employés municipaux dont l'ex maire Gilles Vaillancourt.
Le 10 novembre 2014, Le corps d'une femme de race noire (1,64 m, 61 kg) âgée entre 20 et 40 ans, est trouvé dans la rivière des Prairies en face du quartier Saint-François de Laval ; la femme ne portait aucune pièce d'identité sur elle, mais elle avait un tatouage à l'encre noire à l'intérieur de son poignet gauche.
2015
Le 11 février 2015, Mario Bourgeois 53 ans, qui a été transféré dans une maison de transition située sur la 15e Avenue dans le quartier Rosemont-La Petite-Patrie pour finir de purger une peine de 15 ans de prison pour 3 agressions sexuelles commises à l'endroit d'une adolescente de 16 ans et de 2 femmes entre janvier et avril 2001 à Saint-Canut et à Laval, est assassiné par balles alors qu'il était près d'une automobile en face de la maison de transition. Bourgeois était un prédateur sexuel multirécidiviste avec une dynamique de sadisme ; le tueur qui s'était enfui après le meurtre avait utilisé une arme longue automatique munie d'un silencieux ; il avait laissé son arme sur les lieux à la manière des tueurs à gages professionnels.
Le 17 juin 2015, l'entrepreneur Anthony Mergl, l'un des co accusés de Gilles Vaillancourt décède ; il est le troisième accusé à décéder depuis les arrestations ; les autres sont l'entrepreneur Valmont Nadon et l'ingénieur Robert Cloutier.
Le 18 décembre 2015, La Presse rapporte que 7 anciens élus sont sanctionnés par le Directeur général des élections du Québec pour du financement illégal au défunt parti dirigé par Gilles Vaillancourt ; Gilles Duplessis, qui a succédé à M. Vaillancourt en novembre 2012, aurait versé une somme de 1 000 $ au parti PRO des Lavalois «autrement qu'à même ses propres biens». Monsieur Duplessis est condamné à 1 885 $ d'amende. Le directeur général des élections du Québec a aussi envoyé des avis d'infraction, pour contributions illégales aux anciens conseillers municipaux Pierre Cléroux, Sylvie Clermont, Ginette Grisé, Lucie Hill, Denis Robillard et Madeleine Sollazzo. (La Presse, 18 décembre 2015, page A11)
2016
La population de Laval est de 422 993 habitants.
Le 29 juin 2016, vers 20 h 30, le cadavre de Ferdinando Belmonte, 22 ans, est trouvé gisant au pied d'un escalier a l'extérieur d'une résidence du boulevard Lévesque située près du boulevard Pie-IX à Laval ; Belmonte avait subi de multiples blessures, mais la police ne précise pas s'il s'agit de balles ou de coups de couteau.
Le 12 décembre 2016, Le Journal de Montréal (Page 10) rapporte que le syndicat des cols bleus de Laval acquittera les frais d'avocat encourus par deux anciens cols bleus (Christian Perreault qui fait face à 3 chefs d'accusation d'intimidation, 3 de menace de mort et 2 de voies de fait et Michel Landry qui est accusé de deux accusations d'intimidation et de menace de mort et de voies de fait) ; les deux hommes ont été congédiés en février 2016.
2017
Le 4 juillet 2017, Claude De Guise, 60 ans, directeur de l'ingénierie de la Ville de 1997 à 2008 reconnaît sa culpabilité aux accusations de corruption de fonctionnaire qui pèsent contre lui ; deux entrepreneurs reconnaissent également leur culpabilité à l'accusation de complot qui étit partie d'un système de collusion en vertu duquel, les entrepreneurs remettaient à des fonctionnaires des pots-de-vin de 2 % de la valeur des contrats obtenus de la ville de Laval. De Guise reconnaît que de 2002 à la fin de son emploi en 2008. Les procureurs se seraient entendus sur une senbtence de 30 mois de prison. Marc Lefrançois, 58 ans, de Blainville, président de Poly-Excavation reconnaît avoir participé au même complot et reconnaît sa culpabilité aux accusations de fraude et corruption municipale entre 1996 et 2009 et avoir payé le 2 % au collecteur désigné par De Guise. D'autre part, une troisième personne, Jocelyn Dufresne, 61 ans, de Laval, le président de la compagnie J. Dufresne Asphalte,reconnaît sa culpabilité. Les avocats ont informé le juge Brunton qu'une douzaine d'autres hommes accusés devraient reconnaître leur culpabilité. Il est aussi informé que les accusations contre 6 autres personnes sont retirées alors que 3 autres suspects sont décédés de causes naturelles depuis le début des procédures.
Le 6 juillet 2017, l'ingénieur Nicholas Théberge, est radié de l'Ordre des Ingénieurs du Québec pour une période de 8 mois et devra payer une amende de 8 000 $ ; les faits reprochés à Théberge se sont déroulés entre 2005 4t 2006 alors qu'il était directeur des Opérations pour la Société Sintra à Laval. ; Il aurait versé ou s,était engagé à verser une ristourne à un représentant dr l'administration municipale en vue d'obtenir un contrat en retour. Selon la plainte déposée à l'Ordre, Théberge aurait manqué d'intégrité et aurait ainsi porté ombrage à la profession en se prêtant à des procédés malhonnêtes ou douteux (Journal de Montréal, 7 juillet 2017, page 15).
Le 18 octobre 2017, Claude Asselin, l'ex directeur général de la ville de Laval est remis en liberté conditionnelle après avoir purgé un sixième de sa peine derrière les barreaux.
2018
Au début du mois de mars 2018, le cadavre d'Athena Gervais,14 ans de Laval est trouvé baignant dans un fossé situé à l'arrière de l'école qu'elle fréquentait ; la jeune fille avait bu quelques canettes de 568 ml de FCKDUP, une boisson alcoolisée très sucrée contenant 11,9 % d'alcool ; en état d'ébriété, la jeune fille se serait cogné la tête en tombant dans l'eau du fossé
Le 16 mars 2018, L'Unité permanente anti-corruption-UPAC rend à Claude Asselin les 100 000 $ qu'elle avait saisis dans son bureau au moment de son arrestation le 9 mai 2013.
Le 21 mars 2018, Michel Lavoie, l'ingénieur et ex-cadre de la firme de génie CIMA+ qui a reconnu sa culpabilité d'avoir «fait défaut de s'acquitter de ses obligations professionnelles, «d'avoir manqué d'intégrité» et «d'avoir omis de sauvegarder son indépendance professionnelle et d'éviter toute situation dans laquelle il serait en conflit d'intérêts» est radié de l'Ordre des ingénieurs du Québec pour une période de 11 mois en raison de son implication dans le système de partage des contrats publics de la ville de Laval au cours des années 2000. Michel Lavoie a dirigé le service du génie d'infrastructures du bureau lavalois de la firme CIMA+ entre 2008 et 2013. Comme révélé à la Commission Charbonneau, un système collusionnaire était en place à Laval entre 2002 et 2009 en vertu duquel 9 entreprises de génie, dont CIMA, se partageaient les contrats. Michel Lavoie n'aurait cependant été impliqué qu'entre 2002 et 2009.
Le 21 juin 2018, un homme, dans la cinquantaine, est trouvé dans un état critique dans une ruelle adjacente à un immeuble résidentiel du secteur Pont-Viau de Laval ; l'homme a été transporté à l'hôpital où il est décédé le lendemain ; son corps présentait des marques apparentes de violence ; c'est pourquoi la police de Laval traite son décès comme un homicide.
Le 25 juin 2018, un jury reconnaît monsieur Antonio Accurso coupable des cinq accusations qui pesaient contre lui (complot avec 60 personnes dont l'ex maire de Laval, Gilles Vaillancourt, corruption dans les affaires municipales, abus de confiance par un fonctionnaire public, complot avec le directeur général de la ville de Laval, Claude Asselin pour commettre des actions de corruption dans des affaires municipales, abus de confiance et fraude de plus de 5 000 $ à l'endroit la ville de Laval).
Le 4 juillet 2018, Claude Deguise reconnaît sa culpabilité à des accusations de corruption dans les affaires municipales, de complot et de fraude alors que Jocelyn Dufresne et Marc Lefrançois reconnaissent également leur culpabilité.
Le 5 juillet 2018, le juge James Brunton condamne Monsieur Accurso à quatre ans (48 mois) de prison pour avoir participé au trucage des soumissions des contrats publics de la ville de Laval ; au soutien de sa décision, le juge cite les condamnations des personnages qui auraient participé aux mêmes fraudes et corruptions à Laval :
Le 11 juillet 2017, les entrepreneurs Guy Desjardins, Mike Mergl, Joe Molluso, Luc Lemay, Mario Desrochers, Carl Ladouceur, Patrick Lavallée, Léo Moscato, et les ingénieurs Louis Farley, Guy Jobin, Laval Gagnon, François Perreault et Yves Théberge reconnaissent leur culpabilité.
DeGuise, Claude | 30 mois de prison dans un pénitencier fédéral |
Desrochers, Marc | 12 mois de prison avec sursis. |
Dufresne, Jocelyn | 12 mois de prison et 240 heures de travaux communautaires |
Lefrançois, Marc | 21 mois de prison |
Lavallée, Patrick | 24 mois moins un jour de prison avec sursis |
Lemay, Luc de Dufresne Asphalte | 21 mois de prison |
Molluso, Giuseppe | 24 mois moins un jour de prison avec sursis et remboursement à la satisfaction de la ville de Laval |
Mergl, René | 18 mois de prison |
Vaillancourt, Gilles | 72 mois (6 ans) de prison et remboursement d'environ 8 600 000 $ |
Source : Le Journal de Montréal (6 juillet 2018, page 9) rapporte les propos suivants du juge Brunton à cette occasion :
« Il est permis de prétendre qu'il s'agit d'un des pires, sinon le pire exemple de corruption municipale qui s'est retrouvé devant un tribunal canadien.
« Les complots étaient en forme pyramidale. L'ex-maire Vaillancourt et certains de ses fonctionnaires avaient décidé qu'ils étaient pour profiter de presque chaque contrat de construction qui serait octroyé par la ville de Laval. Le plan, en soi, était simple et dépendrait du silence des participants au fil des ans.»
« La preuve directe démontre que Tony Accurso a été consulté et impliqué dans des moments-clés des complots.»
Le 3 octobre 2017, l'ex directeur général de la ville, Claude Asselin reconnaît sa culpabilité et est condamné à 24 mois moins un jour de prison et une entente au civil pour un remboursement à la ville de Laval. Le même jour, le notaire Jean Gauthier est condamné à 2 ans de prison à purger à domicile et à dédommager la ville de Laval à hauteur de 100 000 $ ; c'est lui qui recevait les enveloppes de billets de banque de la part des ingénieurs bénéficiant des contrats de la ville.
Le 18 octobre 2017, Claude Asselin est condamné à deux ans moins un jour de prison.
À cette date, 36 des 37 accusés du projet Honorer ont réglé leur compte avec la justice. 26 ont reconnu leur culpabilité dont 7 ont écopé de peines de prison ; 7 ont obtenu un arrêt de procédure en raison des délais judiciaires et 3 sont décédés avant de subir leur procès.
Le 25 juin 2018, un jury reconnaît monsieur Antonio Accurso coupable des cinq accusations qui pesaient contre lui
1) Complot avec 60 personnes dont l'ex maire de Laval, Gilles Vaillancourt,
2) Corruption dans les affaires municipales,
3) Abus de confiance par un fonctionnaire public,
4) Complot avec le directeur général de la ville de Laval, Claude Asselin pour commettre des actions de corruption dans des affaires municipales,
5) Abus de confiance et fraude de plus de 5 000 $ à l'endroit la ville de Laval).
Le 5 juillet 2018, le juge James Brunton condamne Monsieur Antonio Accurso à quatre ans (48 mois) de prison pour avoir participé au trucage des soumissions des contrats publics de la ville de Laval ; au soutien de sa décision, le juge cite les condamnations des personnages qui auraient participé aux mêmes fraudes et corruptions à Laval.
Le 12 juillet 2019, Pradel Content, 41 ans, est assis sur le balcon de sa résidence de Laval et filme l'autopatrouille du Service de police de Laval qui passe lentement en face de chez-lui ; les agents Philippe Bélisle et Kévin Langlois du Service de police de Laval passant pour la seconde fois en face de chez Content, pointèrent un spot light en sa direction et lui demandèrent s'il avait des questions au sujet de son appareil téléphonique ; Content répondit « No I've got no question, i'm just protectiong my rights» ; les agents se mirent à rire de Content et demandèrent avec insistance quels étaient les droits que Content avait. Content leur demanda de le laisser tranquille. Après avoir circulé pendant quelques minutes, les agents partirent ; Content a, par la suite reçu par la poste un ticket de 77 $ pour avoir enfreint un règlement municipal qui interdit d'insulter un agent de police agissant dans le cour de sa fonction. Le 21 février 2019, la juge Chantal Paré, de la Cour municipale de Laval avait jugé que les agents Philippe Bélisle et Kévin Langlois du Service de police de Laval avaient violé le droit constitutionnel de Content à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne. Elle rejeta les accusations contre Content indiquant que les agent n'avaient aucune raison pour parler à Content et que ce n'était pas dans leurs fonctions de tourmenter un citoyen ou de le troubler psychologiquement. Cependant, les agents affirmaient que Content les avait traités de «Bitch» ; la juge nota que Content était devenu graduellement agité au fur et à mesure que l'incident se déroulait ; pour la juge Paré, Content n'a commis aucune infraction au Code criminel, ni au Code de la sécurité routière, ni à un règlement municipal ; l'intervention des agents Philippe Bélisle et Kévin Langois est jugée abusive. d'autre part, la juge a décidé que la preuve n'était pas suffisante pour que Content soit déclaré une victime de profilage racial.
Le 9 mars 2019, Le Journal de Montréal rapporte que l'Ordre des ingénieurs du Québec a radié Claude Asselin.
En novembre 2019, le maire de Laval, Marc Demers annonce que la ville a récupéré 50 millions $ qui avaient été obtenus par fraude aux dépens des contribuables de Laval ; la somme comprend 8,5 millions $ remboursés par Gilles Vaillancourt à l'uissue de son procès pour fraude.
Maires -
Jean-Noël Lavoie (1965) ; maire fondateur de la nouvelle ville
Jacques Thétreault 1965-1973) ; premier maire élu par les contribuables de la nouvelle ville.
Lucien Paiement (1973-1981)
Claude-U. Lefebvre (1981-1989)
Gilles Vaillancourt (1989-2012)
Alexandre Duplessis (intérim, 23 novembre 2012-28 juin 2013)
Martine Beaugrand (intérim, 3 juillet 2013-novembre 2013)
Marc Demers (3 novembre 2013-)
Lavalois cités dans La Mémoire du Québec -
François-Xavier Archambault, François Auclair, Louis Bélanger, Charles-Auguste Bertrand, André Blanchard, Joseph Brunet, Gaston Clermont, Léopold Demers, Mathias-Charles Desnoyers, Paul-Ernest-Anastase Forget, Marc-Aurèle Fortin, Benoît Fradet, John Fraser de Berry, Antoine Labelle, Pierre Labelle, Janvier-Domptail Lacroix, Pierre-Évariste Leblanc, Jean-Paul Lefebvre, Narcisse Zéphirin Lorrain, André Nadon, Gédéon Ouimet, Joseph-Aldéric Ouimet, Léo-Ernest Ouimet, Lucie Papineau, Augustin Perrault, Jérémie Rochon, François Tassé, François-Zéphirin Tassé, Joseph Tassé, Robert Turgeon.
Attraits patrimoniaux :
Bois Papineau ; à l'angle du boulevard Saint-Martin et l'autoroute 19 ; 1km2 ; sentiers pédestres (7 km) ; la faune comprend le grand-duc d'Amérique, le renard roux, le raton laveur et des amphibiens.
Centrale hydroélectrique de la Rivière-des-Prairies (1928-1930) ; 3400, rue du Barrage, secteur Saint-Vincent-de-Paul ; centrale au fil de l'eau appartenant à Hydro-Québec.
Centre de la nature de Laval ; 901, avenue du Parc, secteur Saint-Vincent-de-Paul ; parc urbain (47 ha) ; aménagé dans une ancienne carrière ; Ferme des animaux, Jardin de la sculpture, Centre de concerts, compétitions sportives et expositions.
Centre des sciences de l'espace et Camp spatial du Cosmodôme ; 2150, Autoroute 15, secteur Chomedey ; plus de 60 appareils et modèles interactifs adaptés pour tous les âges.
Complexe culturel André-Benjamin-Papineau (1818-1832) ; 5475, boulevard Saint-Martin ; construite pour André Papineau, père d'André-Benjamin Papineau qui en hérite en 1832 ; propriété de la famille Taillefer (1906-1964) ; expropriée en 1972 par le ministère des Transports du Québec pour faire place à l'Autoroute 13, elle est déplacée à son site actuel et restaurée ; classée monument historique en 1974.
Cimetière islamique de Laval : ouvert en 1993 ; sur un terrain divisé en deux sections séparées par une clôture, chacune ayant sa barrière et son numéro civique : le Cimetière islamique (sunnite) et le cimetière islamique Hamza (chiite) ; à leur décès, les musulmans doivent être inhumés dans les 24 heures suivantes.
Économusée de la fleur Fleurineau ; 1270, rue Principale, secteur Sainte-Dorothée ; séchage et aromatisation.
Église Saint-Martin ; deux tableaux (1794), Marie, secours des chrétiens et Miracle de saint Antoine par François Malépart de Beaucourt ; orgue Casavant (1896).
Église Saint-Maurice-de-Duvernay à Laval: 1961 rue d'Ivry, Laval (plans de l'architecte Roger D'Astous, 1961).
Église Sainte-Rose-de-Lima (1852-1856) ; 219, boulevard Sainte-Rose, secteur Sainte-Rose ; style roman à 3 clochers ; plans de Victor Bourgeau ; tabernacle (1799) de Philippe Liébert transporté de l'ancienne église (1788) à la nouvelle ; classée monument historique en 1974.
Église Saint-François-de-Sales (1847, allongée en 1894) ; 7070, boulevard des Mille-Îles ; façade néogothique (1894) ; décoration (1917-1918) par Toussaint-Xénophon Renaud ; fond du sanctuaire en chêne massif sculpté par Olindo Gratton (1929) ; orgue Casavant (1918).
Église Saint-Vincent-de-Paul (1853-1857) ; angle de la rue de la Fabrique ; style néoclassique ; plans de Victor Bourgeau.
Église Saint-Christophe ; orgue Casavant (1952).
Maison des Arts de Laval ; 1395, boulevard de la Concorde Ouest.
Maison François-Cloutier (vers 1830-1840) ; 4730, rang Haut-Saint-François ; classée monument historique en 1976.
Maison Lucien-Hétu ; XVIIIe siècle ; 344 Côte des Lacasse ; la première habitation construite dans cette côte.
Maison Ouimet (vers 1735-1743) ; 570, boulevard des Îles ; construite par un Vaillancourt pour Michel Charles ; propriété de la famille Ouimet (1916-1957) ; classée monument historique en 1975.
Maison Pierre-Thibault (vers 1736) ; 8740, boulevard des Mille-Îles ; occupée depuis 1840 successivement par les familles Charbonneau et Chartrand ; classée monument historique en 1977.
Maison Therrien ; 9770, boulevard des Mille-Îles dans la paroisse Saint-François au bord de la rivière des Mille Îles ; cette maison en pierres des champs est située sur une terre concédée par les sulpiciens en 1718 à Pierre Beauchamp qui y construit cette maison ; la terre et la maison sont vendues à Charles Therrien en 1846 ; classée monument historique en 1974. En 2012, elle appartient toujours à la famille Therrien.
Musée Armand-Frappier ; 531, boulevard des Prairies, secteur Chomedey ; histoire de la tuberculose à travers les siècles ; Micro-Zoo du musée Armand-Frappier (exposition interactive consacrée aux micro-organismes).
Paradis des orchidées ; 1280, montée Champagne (quartier Sainte-Dorothée) sur la Route des Fleurs ; 70 espèces et 700 variétés d'orchidées.
Parc de la Rivière-des-Mille-Îles ; entre l'île Jésus et les basses Laurentides ; entrée à Sainte-Rose ; comprend la rivière et son archipel ; la faune comprend 230 espèces d'oiseaux (grands hérons, la sterne pierregarin, le petit blongios, le canard branchu etc.), 25 espèces de reptiles, 40 espèces de mammifères (vison d'Amérique, renard roux, rat-musqué commun, castor du Canada) et 60 espèces de poissons (brochet du Nord, maskinongé, esturgeon jaune) ; la flore est composée d'érables argentés, des carmentines d'Amérique etc. ; sentier pédestres (20 km) ; pistes de ski de fond (15 km).
Route des fleurs (11,5 km dans le quartier Sainte-Dorothée ; regroupe 30 producteurs, jardiniers et fleuristes).
Vieux pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul (1873) ; ancien couvent transformé en prison fédérale.
Vignoble Château Taillefer Lafon ; Sainte-Dorothée ; premier vignoble au Québec à se voir autoriser l'utilisation du vocable «château».
- Sports :
Golf ; un parcours de 45 trous (UFO), un parcours de 18 trous (Le Cardinal), un parcours de 36 trous (Saint-François), un parcours de 18 trous (Sainte-Rose).
Industries 2014 :
les plus importants employeurs :
Multi-Marques, division de Canada Bread, de Maple Leaf (894 employés)
Alimentation Couche-Tard (856 employés)
Provigo Distribution (680 employés)
Distribution Toiture Mauricienne (625 employés)
Valeant Pharaceuticals International (458 employés)
- Services -
Siège social de la municipalité régionale de comté de Laval.
Chef-lieu du district judiciaire de Laval.
Centre fédéral de détention à sécurité maximum (montée Saint-François à Laval), à sécurité moyenne (Institut Leclerc) et à sécurité minimum (montée Saint-François à Laval).
Hôpital juif de réadaptation (120 lits).
Cité de la Santé de Laval (376 lits).
Cégep Montmorency (public, préuniversitaire et technique).
Traversier Laval-Ile Bizard.
Transport ferroviaire par Via-Rail
Société des transports de Laval-STL et connection au Métro de Montréal.
- Accueil -
Centre des congrès Le Parc.
Centre de convention Château Royal.
Hôtel Hilton Montréal-Laval.
Hôtel Palace.
Hôtel Président Laval.
Hôtel Quality Suite.
Hôtel Sheraton Laval et Centre des congrès (240 chambres et suites, 18 salles de réunion).
Hôtel Travelodge Laval.
Centres culturels -
Salle André-Mathieu (827 fauteuils)
Maison des arts de Laval (354 fauteuils)
- Principaux employeurs non gouvernementaux -
Multi-Marques (produits de boulangerie, 700 employés),
Brown Shoes (fabrication de chaussures, 500 employés),
Sanofi-Aventis (produits pharmaceutiques, 660 employés),
Maax (armoires et comptoirs de cuisine, 445 employés),
Spectra Premium Industries (pièces en métal pour automobiles, 380 employés),
Industries Rol (pièces d'automobiles, 350 employés),
Trevi Fabrication (310 employés),
SNF Québec Métal (métaux recyclés, 305 employés),
Effigi (vêtements, 300 employés),
Techcraft (fabrication de meubles, 300 employés),
Industries Norchem (savons et détachants, 280 employés),
Cheminées Sécurité (soupapes mécaniques, 257 employés),
Sidel (matériel de manutention, 250 employés).
- Services :
Pontde la route 117 construit en1959 ; circulation quotidienne : 22 180 véhicules dont 4 % de camions.
- Toponymie -
Chomedey rappelle le souvenir de Paul Chomedey de Maisonneuve.
Duvernay rappelle le souvenir de Ludger Duvernay.
Fabreville rappelle le souvenir de Mgr Édouard-Charles Fabre.
L'Abord-à-Plouffe rappelle le souvenir de François Plouffe ; les draveurs conduisant des trains de bois venant de la rivière des Outaouais, abordaient à cet endroit avant de sauter les rapides ; au début du XIXe siècle, cette halte se faisait sur les terres de François Plouffe, au débarcadère du bateau passeur reliant les îles de Montréal et Jésus ; à l'usage, le nom de L'Abord-à-Plouffe s'est imposé.
Laval rappelle le souvenir de Mgr François de Laval de Montmorency, deuxième seigneur de l'Ile-Jésus.
Pont-Viau emprunte son nom au pont qui relie les îles Jésus et de Montréal.
Renaud rappelle le souvenir de Joseph-Olier Renaud, député de Laval à l'Assemblée législative (1919-1931).
Saint-Christophe rappelle le souvenir de Christophe Veau qui s'établit à Saint-Vincent-de-Paul en 1823.
Saint-Elzéar rappelle le souvenir du chanoine Elzéar Vallier du Séminaire de Québec.
Sainte Rose (1586-1617) est une vierge née à Lima (Pérou) dont la fête est célébrée le 31 août.
Saint-François-de-Sales rappelle le prénom de trois personnages qui furent importants pour la paroisse : François Vachon de Belmont, vicaire général qui autorisa Jean-François du Buisson, prêtre du Séminaire de Québec, à construire une église dans la seigneurie de l'Ile-Jésus qui appartenait alors à Mgr François de Laval de Montmorency.
Saint-Martin rappelle le souvenir de Martin Bergeron qui avait déjà occupé le terrain de l'église.
Saint-Vincent-de-Paul rappelle le souvenir du sulpicien Vincnt de Paul
Vimont rappelle le souvenir du père Barthélemy Vimont, supérieur des jésuites, les premiers seigneurs de l'Ile-Jésus.
- Repères géographiques -
Sur l'île Jésus dont elle couvre toute la superficie.
Diocèse de Montréal.
Communauté métropolitaine de Montréal.
Municipalité régionale de comté de Laval.
- Accès : Autoroute Laval (440) x Autoroute des Laurentides (15) x Autoroute 13 x Route 117 x Route 125 x Route 335.
Carte 19.
Carte 19 sur Google Maps
Sources -
Fragments historiques - Île Jésus (José C. Limoge, Les Publications de Laval Enrg / 1974).
Le Devoir, 11 novembre 2012, page A14.