Montréal (municipalité de ville). ; Cinémas et théâtres
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
Arcade (théâtre ; cinéma) Construit en terra cota blanc selon des plans de l'architecte Charles Bernier (1911), ; rue Sainte-Catherine Est, à l'angle de la rue Plessis. La Compagnie des comédiens associés qui y présente des pièces françaises et quelques créations québécoises avec les acteurs Pierre Dagenais, Jean Duceppe, Roger Garceau, Denise Pelletier et Janine Sutto s'y sont produits au sein.
Beaubien : cinéma (1960) ; 2396, rue Beaubien Est ; exploité sous le nom de Cinéma Dauphin par Cinéplex Odéon comme cinéma d'art, cette chaîne décide de le fermer en 2000 en même temps qu'une centaine d'autres de ses cinémas ; cependant, un groupe de citoyens de l'arrondissement Rosemont-Petite-Patrie devient propriétaire du cinéma en 2001, le rénove, le divise en deux salles et en fait le Cinéma Beaubien qui n'offre que des films tournés en français ou des traductions françaises de films tournés en d'autres langues.
Centaur Theatre Company ; Compagnie de théâtre fondée en 1969 par la Centaure Foundation for the Performing Arts, la plus grande compagnie théâtrale de langue anglaise à Montréal ; loge dans l'ancien édifice de la Bourse de Montréal, au 453, rue Saint-François-Xavier, dans le Vieux-Montréal ; en 1974, cet édifice historique est acheté et rénové selon des plans de l'architecte Victor Prus ; entre 1996 et 1999, le complexe théâtral subit des transformations importantes selon des plans de l'architecte Éric Gauthier.
Cinéma Château : (vers le 12 août 1931). ; 1 300 places à l'origine ; exploité par des Montréalais d'origine syrienne (Lawland et Tabah) ; Style Art-déco, plans de l'architecte René Charbonneau ; cinéma, spectacles et vaudeville) déclaré monument historique en 2002. René Charbonneau est aussi l'architecte du théâtre Outremont ; la décoration intérieure est due à Emmanuel Briffa (né en 1875 sur l'île de Malte).
Cinéma Impérial ; voir Impérial : cinéma.
Corona : théâtre (1912) ; 2950, rue Notre-Dame Ouest, dans le quartier Saint-Henri ; décoration par Emmanuel Briffa ; 668 sièges ; construit entre 1910 et 1912 selon des plans des architectes Dufort et Décarie, il est opéré par la Duchess Amusements Company sous le nom de Family Theatre on y présente du cinéma et du vaudeville ; acquis en 1923 par la chaîne de cinémas United Amusements, il prend le nom de Corona après avoir été transformé selon des plans de l'architecte D.J. Crighton ; fermé en 1965, il sert d'entrepôt de matériaux de plomberie jusqu'en 1986. En 1995, il est l'objet d'une récupération à l'initiative de la chanteuse Diane Dufresne et du monologuiste Yvon Deschamps (ce dernier est natif du quartier Saint-Henri) ; il est rénové et rouvert le 15 octobre 1998 avec son décor d'origine ; il comprend 750 places. En mai 2011, la compagnie Evenko assume la gérance du théâtre et en novembre 2011, elle en devient le gestionnaire exclusif en vertu d'un bail de 10 ans et annonce un programme de représentations de variétés (Patrick Watson, Martha Wainwright, Ariane Moffat, Young the Giant, KD Lang, Des Kennedys, Eels, Alt-J, etc.) ; Evenko, qui fait partie de l'organisation du club de hockey Les Canadiens de Montréal, possède les droits exclusifs de location du Centre Bell de Montréal. En décembre 2012, le propriétaire rebaptise son théâtre Corona Virgin mobile.
Denise-Pelletier : théâtre ; 4353, rue Sainte-Catherine Est. Façade beaux-arts. Originalement Cinéma Granada construit en 1928 selon des plans de l'architecte Emmanuel-Arthur Doucet et du designer Emmanuel Briffa ; transformé en théâtre en 1976 sous le nom de Denise-Pelletier ; restauré en 2005-2010 selon des plans de la firme Saia Barbarese Topouzanov ; toutes les moulures à l'extérieur et à l'intérieur ont été remises dans leurs formes originales ; les vitraux situés au-dessus de la nouvelle marquise sont les vitraux originaux qui avaient été couverts au cours des ans et qui ont été refaits par Jeff Scheckman du Studio de Verre.
Édifice Wilder (1918) ; style néo-classique ; adjacent à la Place des arts dans le quartier des spectacles, l'édifice laissé à l'abandon pendant une dizaine d'années est rénové en 2013-2014 selon des plans de l'architecte Michel Lapointe du bureau d'architectes Lapointe Magne & Aedifica et un nouvel édifice sera construit sur le terrain vacant adjacent de la rue de Bleury. À partir de 2014, l'édifice logera L'Académie des Grands Ballets Canadiens, L'École de danse contemporaine, la troupe de danse Tangente et le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.
Empress : théâtre (1927) ; 5550, Sherbrooke Ouest ;style néo-égyptien ; construit selon des plans de l'architecte Joseph-Alcide Chaussé ; transformé en cabaret en 1963, redevient cinéma en 1968 ; en 1970, des rénovations font disparaître toutes les peintures intérieures ; devient propriété de la villle de Montréal en novembre 2010 et est alors exploité par le Centre culturel Empress qui tente de lui donner une nouvelle vocation.
Ex-Centris : cinéma (ouverture le 1er juin 1999) ; rue Saint-Laurent ; construit par Daniel Langlois au coût de 35 millions $. Le 13 janvier 2009, Daniel Langlois annonce que son cinéma ne présentera plus de films sur une base régulière à compter du 20 mars suivant. Le 23 mars 2018, Le Devoir révèle que l'édifice est vendu à l'École de graphisme et d'effets visuels Salette ; éventuellement, l'édifice accueillera l'École française ESMA-École supérieure des métiers artistiques.
Félix-Leclerc : théâtre ; rue Sainte-Catherine Est.
Impérial : cinéma (1912-1913) ; plans de Albert Westlover de Philadelphie, rénové en 2000-2004 au coût de 6 millions $) ; 1432, rue de Bleury ; 820 places ; reconnu monument historique en 2001 ; site et propriété du Festival des films du monde ; décoration originale par Emmanuel Briffa dont le rideau de scène est l'oeuvre ; ses fresques sont les originales restaurées ; son rideau de scène est l'original qui a été installé en 1912, puis nettoyé, réparé, et repeint dans sa partie basse en 2004. Classé comme bien patrimonial par le Gouvernement du Québec. Au milieu des années 1990, le cinéma passe aux mains de du Festival des Films du Monde de la famille de Serge Losique. En 2005, le Festival des Films du Monde cède lapropriété du cinéma au Centre Cinéma Impérial, un organisme sans but lucratif géré par Serge Losique et son fils François Beaudry-Losique. En 2014, le Festival des Films du Monde traverse de graves difficultés financières et doit se résigner à emprunter 2 millions $ garantis par une hyporthèque sur le cinéma Impérial. En Septembre 2014, le Centre cinéma Impérial révèle qu'il pourrait céder les droits aériens du site du cinéma pour permettre la construction d'une structure au-dessus du cinéma ; la hauteur permise sur ce terrain est de 65 mètres (22 étages) ; cette possibilité se heurte toutefois à un obstacle majeur puisque le cinéma lui-même ne peut être altéré et l'on se demande où installer les ascenseurs de la nouvelle structure sinon dans le cinéma.
En 2020, les propriétaires des deux immeubles voisins du cinéma (administré par la société sans but lucratif appartenant à Serge Losique et son filsFrançois Beaudry-Losique alors que le Projet Bleury-Mayor S.E.C. (Omnia-Cogir et Québecor Média) eest propriétaire des immeubles situés à l'angle des rues de Bleury et Mayor ; ces propriétaires ont l'intention de construire deux tours de 65 m (22 étages à l'angle des rues de Bleury et Mayor avec restaurant au rez-de-chaussée.. En 2018, Québecor est devenu créancier hypothécaire du cinéma Impérial pour une somme de cinq millions $. Les propriétaires annoncent leur intention de préserver l'intégrité du cinéma sera préservée ; le cinéma sera connecté aux deux nouveaux immeubles par deux accès, l'un au rez-de-chaussée et l'autre et l'autre au deuxième plancher.
La Tulipe : théâtre ; rue Papineau. Construit au début du XXième siècle selon des plans de l'architecte Arthur Godin. Portait le nom de Théâtre des Variétés lorsqu'il était exploité par le comédien, Gilles Latulippe ; réouvert en 2004 comme un cabaret-théâtre (550 places assis ou 750 places debout).
Loew's : théâtre (1917) ; 954 Sainte-Catherine Ouest ; construit par Marcus Loews, l'un des fondateurs de la compagnie Metro Goldwinn Mayer de Hollywood ; l'intérieur a été rénové en 1949, puis subdivisé en 5 salles en 1975 ; en 2000, l'espace est transformé en Club Med World, mais cette entreprise ferme ses portes en 2003 ; en 2004, l'espace est acquis par le Mansfield Club, un centre de conditionnement physique.
Monument-National ; 1182, rue Saint-Laurent. Construit selon des plans des architectes Perrault, Mesnard et Venne au coût de 250 000 dollars par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal à l'instigation de Laurent-Olivier David sur un terrain qui ne fut acheté qu'en 1891 de Jonathan Sexton Campbell Würtele ; la première pierre est bénite le 25 juin 1884 ; inauguré en 1893, il est acheté par le gouverneur de l'École nationale de théâtre en 1971, puis par l'École nationale de théâtre elle-même en 1978 ; restauré (1991-1993) au coût de 18 millions $. En 1978, l'aire qui voisine le Monument est déclarée historique et doit être protégée. En 2012, la Ville de Montréal envisage de démanteler les 9 édifices à l'abandon qui jouxent le Monument national, de numéroter les pierres des façades et de les conserver pour les incorporer à de futures structures. Ces immeubles ont été acquis par la Société de développement Angus avec l'appui de la Ville de Montréal entre janvier et mars 2010 au prix de 18,6 M $. Le 2 décembre 2011, l'arrondissement Ville-Marie ordonne la mise en place d'un périmètre de sécurité devant et derrière les bâtiments dont le manque d'entretien risque de causer leur effondrement ; une voie dur deux du boulevard Saint-Laurent est également fermée à la circulation pour la même raison.
National : théâtre ; rue Sainte-Catherine Est. Ouvert en 1900, il était le premier thèâtre professionnel de langue française ; d'abord dirigé par Georges Gauvreau, il est sous la férule de Rose Ouellette dite La Poune, de 1936 à 1953 ; converti en cinéma de quartier, en cinéma chinois, puis en cinéma homosexuel, il retrouve sa vocation originelle en 1997 (600 places assis ou 750 debout) et présente des spectacles de variété.
Nouveau monde - TNM : théâtre et compagnie théâtrale ; 84, rue Sainte-Catherine Ouest.
- Éphémérides -
1951 (Août 1951) Fondation de la compagnie du Théâtre du Nouveau Monde par Jean Gascon, Jean-Louis Roux et Éloi de Grandmont.
1955 (23 juin) La compagnie joue Le Mariage forcé (Molière), Sganarelle (Molière) et La Jalousie du barbouillé (Molière) au Théâtre Hébertot de Paris dans le cadre du Festival international d'art dramatique de la Ville de Paris.
1958 (27 avril au 4 novembre 1958) Tournée de la compagnie qui joue Les Trois Farces (Molière), Le Malade imaginaire (Molière) et Le Temps des lilas (Marcel Dubé) à New York, Paris, Bruxelles (Belgique), Anvers (Belgique) et Ostende (Belgique). Les comédiens qui participent à cette tournée sont Victor Désy, Guy Hoffman, Georges Groulx, Gaétan Labrèche, Jean-Louis Roux, Jean-Louis Paris, André Gascon, Jean Gascon,Gabriel Gascon,Jean-Paul Jeannotte, Huguette Oligny, Denise Pelletier, Robert Prévost, Denyse Saint-Pierre.
1963 Jean-Louis Roux quitte la compagnie.
1965 La compagnie participe au Festival du Commonwealth à Londres avec L'École des femmes (Molière) et Klondyke (Jacques Languirand).
1966 Retour de Jean-Louis Roux.
1971 Tournée de la compagnie en France, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, en Tchécoslovaquie et en URSS avec Le Tartuffe (Molière) et La Guerre yes sir (Roch Carrier).
1973 Les Jeunes comédiens du TNM dirigés par Pierre Ronfard participent au Festival du Jeune théâtre francophone à Liège (Belgique) avec Quichotte.
1975 Les Jeunes comédiens du TNM dirigés par Pierre Ronfard font tournée en France, en Belgique, au Liban, en Tunisie, en Algérie, au Maroc, au Sénégal et en Côte-d'Ivoire avec Quichotte.
1976 La compagnie donne 4 représentations de L'Ouvre-boîte (Victor Lanoux) au Centre culturel canadien de Paris.
1982 Jean-Louis Roux quitte la compagnie.
2002 (7 au 17 février 2002) La compagnie joue L'Hiver de force (de Réjean Ducharme) au théâtre de l'Odéon-Théâtre de l'Europe à Paris.
Outremont : théâtre (1928) ; 1248, avenue Bernard ; décoration intérieure par l'artiste Emmanuel Briffa ; vendu en 1971 par Fahed Tabah à Roland Smith qui y présente du cinéma de répertoire, puis des spectacles musicaux ; fermé en 1988, il redevient brièvement cinéma de répertoire en 1991 ;déclaré site historique national en 1994 ; il rouvre en mars 2001 à la suite d'investissements de 12 millions $.
Palace : théâtre (1920) ; 698, rue Sainte-Catherine ouest ; le rideau de scène était une oeuvre de l'Italien Briffa ; l'intérieur est réaménagé en 1928, le hall d'entrée est modifié en 1947 et la façade est rénovée en 1949 ; l'espace est morcelé en 6 salles de cinéma en 1980 par la compagnie Famous Players qui abandonne le site en 2000 qui est remplacée par la compagnie Metaforia Entertainement, une production multimédia d'une randonnée sousmarine dans la cité fictive Oceania.
Quartier des spectacles ; doté en 2009 de la plus grande fontaine au Canada ; 75 000 litres d'eau circulant en circuit fermé et filtrés et réutilisé après traitement ; constitué de 235 jets dont 150 jets rouges, 76 jets blancs à côté de 9 gros jets ; des lampadaires de 24 m de hauteur ; dans une salle mécanique souterraine, 15 pompes totalisant 205 CV alimentent les jets de l'eau transportée dans 4 km de conduits ; 60 km de câbles électriques font fonctionner la fontaine.
Quat'sous : théâtre ; 151, avenue des Pins Est.
Rialto : théâtre et cinéma (1923-1924); 5711, avenue du Parc, près de la rue Bernard ; plans de l'architecte Joseph-Raoul Gariépy inspirés de ceux de l'Opéra de Paris, décoration intérieure par l'artiste Emmanuel Briffa, 1924) ; d'abord salle de cinéma, elle devient en 2002 la maison de la troupe de danse La La Human Step en tentant d'en changer l'aspect extérieur, ce qui choque les conservateurs du patrimoine architectural de Montréal ; revendu en avril 2010 à Ezio Carosielli et Luisa Sessano qui reconfigurent l'intérieur en installant 425 sièges au balcon et en réaménageant le parquet en cabaret avec tables et chaises ; réfection de la maçonnerie, nettoyage de la façade et renouvellement de la fenestration (2014-2015).
Rideau Vert : théâtre ; 4664, rue Saint-Denis. Fondé en 1949 par Yvette Brind'amour et Mercedes Palomino ; le premier théâtre professionnel au Québec ; après avoir joué de salle en salle, la troupe s'installe d'une façon permanente dans l'ancien théâtre Stella de la rue Saint-Denis en 1960 ; c'est à cet endroit que la troupe crée la pièce Les Belles-soeurs de Michel Tremblay en 1968.
Rivoli ; théâtre (1926) ; rue Saint-Denis entre Jean-Talon et Beaubien ; décoration par Emmanuel Briffa, peintre-décorateur né à Malte en 1875 et décédé à Montréal en (1875-1955) ; le théâtre a fermé ses portes en 1982 ; en 2016, il loge une pharmacie. Briffa a décoré 150 salles de cinéma en Amérique dont 25 au Québec : entre autres : le Rialto (1924), L'Empress (1927), l'Outremont (1928) le Château (1931) le Snowdon (1937) à Montréal, le Capitol à Trois-Rivières et le Granada à Sherbrooke. Briffa s'est installé à Montréal en 1924
Saint-Denis : théâtre ; 1594, rue Saint-Denis.
Théâtre d'Aujourd'hui ; 3900, rue Saint-Denis. Théâtre d'auteurs où le texte dramatique constitue à la fois le point de départ et le centre des projets artistiques ; se consacre exclusivement à la création, la production et la diffusion de la dramaturgie québécoise et canadienne d'expression française.
Theatre Royale ; rue Sainte-Marie (Notre-Dame Est), à côté de la brasserie Molson ; les dernières pièces qui y furent jouées en mai 1842 mettaient en vedette l'auteur anglais Chales Dickens qui joua le rôle d'Alfred Highflyer dans la pièce A Roland for a Oliver, et son épouse Catherine Dickens qui joua le rôle d'Amy Templeton dans la pièce Deaf as a post. En 1844 le théâtre est vendu pour le prix du terrain à la Ville de Montréal qui le démolit ; en même temps que le vieux théâtre, la villle achète le terrain adjacent sur lequel demeurent les ruines de l'ancien hôtel British American de John Molson.
Théâtre Snowdon ; boulevard Décarie ; style Art Déco ; construit selon des plans de l'architecte écossais John Crighton et décoré par le décorateur maltais Emmanuel Briffa pour la United Amusement Corporation, une chaîne de cinémas appartenant à George Nicholas Ganetakos, un immigrant grec. Ouvert en 1937. En 2016, l'intérieur a été lourdement endommagé par un incendie allumé à l'intérieur. Fermé en 1982. Au milieu des années 1980, l'intérieur a été subdivisé et converti en espaces commerciaux au coût de 2,5 millions $. En 1989, la Ville de Montréal commence à louer des espaces pour l'aménagement d'un gymnase pour uneorrganisation sans but lucratif (OSBL). En 2004, la Ville achète l'édifice pour 1,8 millions $ et continue de le louer aux gymnastes qui l'abandonnent parce que le toit était en mauvais état. Depuis ce moment, des vandales ont endommagé les murs extérieurs en le barbouillant de gradffittis, mais pendant des années l'intérieur est demeuré intact, mais en 2016, un incendiecause des dommages considérables ; trois adolescents auraient été à l'origine de cet incendie et ont été accusé d'incendie criminel. La ville met le théâtre en vente. Le 31 janvier, le Comité exécutif de la Ville autorise la vente du Snowdon à une compagnie à numéro dont l'actionnaire serait Viviana Raichman ; le nouveau propriétaire doit conserver les barres noires, l'enseigne et la marquise qui ornent la façade du théâtre. L'architecte Crighton est aussi celui qui a conçu les cinémas Empress, Monkland, Riaslto et Regent sur l'avenue du Parc et le théâtre Outremont sur l'avenue Bernard.
Théâtre Symphonia (salle de 730 places) situé à l'angle des rues Sherbrooke et Mansfield dans le Centre Mont-Royal (ancien siège social de l'Organisation de l'aviation civile internationale-OACI) ; ouvert au public le 18 mai 2013.
Usine C. Centre de production et d'expérimentation théâtrale logé dans l'ancienne usine Raymond au 1345, avenue Lalonde. Fondée en 1995 par Gilles Maheu également fondateur de la compagnie théâtrale Carbone 14.