De Vito (Sabrina)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Le 1er avril 2009, les cadavres d' Amanda Giovanna De Vito, 9 ans et de sa soeur Sabrina Angela De Vito, 8 ans, sont découverts par leur grand-mère dans leur résidence de la rue de L'Adjudant dans le quartier Duvernay à Laval ; elles étaient les enfants de Giuseppe De Vito, 42 ans, recherché par la police en vertu d'un mandat d'arrestation depuis l'Opération Colisée en novembre 2006 ; les enfants auraient été empoisonnés ; la mère, Adèle Sorella, 43 ans, qui avait quitté la résidence vers 16 h, le 31 mars, est arrêtée vers 3 h, le 1er avril, lorsque son véhicule heurte un poteau dans le rang Saint-François de Laval ; l'état d'esprit de cette dernière ne permet pas aux policiers de l'interroger immédiatement au sujet de la mort de ses 2 filles ; elle sera accusée des meurtres prémédités de ses 2 filles ; Adele Sorella avait tenté de se suicider le 27 novembre 2007, mais elle avait été sauvée in extremis par André Carrière, un chauffeur de camion qui l'avait interceptée alors qu'elle s'apprêtait à se jeter du garde-fous d'un saut-de-mouton du boulevard Pie IX à Laval ; en mars 2008, elle avait de nouveau tenté de se suicider en avalant une surdose de médicaments ; le 18 août 2009, Sabrina De Vito est accusée de vol d'électricité (environ 20 000 $ d'octobre 2001 à septembre 2008) à sa luxueuse résidence de Duvernay ; le 24 juin 2010, elle demande d'être remise en liberté sous conditions en attendant le début de l'enquête préliminaire sur les meurtres de ses enfants ; après 14 mois de détention, elle remise en liberté sous conditions et sous une caution de 25 000 $ fournie par sa tante chez qui elle devra résider ; son enquête préliminaire est prévu pour le mois d'août 2010.
Madame Sorella est reconnue coupable des meurtres de ses deux filles, Amanda et Sabrina, mais la cause exacte de la mort des fillettes n'a jamais pu être établie. Ses avocats, Pierre Poupart et Ronald Prégent soutiennent que les directives données au jurés lors du deuxième procès par la juge Sophie Bourque les ont induits en erreur et leur ont forcé la main dans leurs délibérations ; les avocats s'en prennent particulièrement à la décision de la juge de ne pas avoir considéré que les liens étroits avec la mafia de Giuseppe De Vito, le mari d'Adèle Sorella, puissent avoir joué un rôle dans la mort des fillettes.
Me Prégent procureur de Madame Sorella demande à la Cour d'appel :
Comment penser que la plaignante aurait pu convaincre ses filles de rester dans une chambre [hyperbare] assez longtemps pour qu'elles perdent connaissance?