Saint-Nicolas (ancienne municipalité)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Voir Lévis (municipalité de ville).
- Superficie - 94,15 km2
- Éphémérides -
1683
Arrivée de premiers colons venus de Saint-Augustin, de Portneuf et de Sainte-Foy,
1690
Mise en exploitation d'un premier moulin et construction d'une chapelle.
1694
Érection canonique, nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse Saint-Nicolas.
1721
Remplacement de la chapelle par une église.
1759
(13 août 1759) Les Britanniques incendient toutes les maisons de la paroisse Sainte-Croix.
(14 août 1759) Les Britanniques incendient Saint-Nicolas. Les envahisseurs anglais s'installent dans l'église Saint-Nicolas.
1816
Ouverture d'une école royale sous la direction de Ignace McDonald.
1845
Constitution de la municipalité de la paroisse Saint-Nicolas.
1912
Constitution de la municipalité de Saint-Nicolas-Sud par détachement de celle de la paroisse de Saint-Nicolas.
1862
La municipalité de la paroisse de Saint-Nicolas devient ville.
1968
La municipilité de Saint-Nicolas-Sud adopte le nom de Bernières.
1994
Fusion des municipalités de Bernières et de Saint-Nicolas sous le nom de Bernières-Saint-Nicolas.
Fondation de l'École Monressori de Saint-Nicolas (cette institution est privée, primaire pour filles et garçons em 2010)
1996
La municipalité de Bernières-Saint-Nicolas adopte le nom de Saint-Nicolas.
1998
(1 novembre 1998) Tragédie mortelle ; acte criminel ; bilan 2 morts ; Daniel Labonté assassine Martine Lefebvre, sa conjointe enceinte, puis se suicide.
2000
La population de la municipalité est de 16 837 habitants.
(20 décembre 2000) Sanction de la Loi portant réforme de l'organisation territoriale municipale des régions métropolitaines de Montréal, de Québec et de l' Outaouais adoptée par l'Assemblée nationale du Québec-ANQ le même jour ; cette loi ordonne, entre autres, le regroupement des municipalités de Charny, Saint-Nicolas, Lévis, Pintendre, Sainte-Hélène-de-Breakeyville, Saint-Étienne-de-Lauzon, Saint-Jean-Chrysostome, Saint-Joseph-de-la-Pointe-de-Lévy, Saint-Lambert-de-Lauzon, Saint-Rédempteur et Saint-Romuald ; elle ordonne la disparition des municipalités régionales de comté de Desjardins et des Chutes-de-la-Chaudière ; elle ordonne la disparition des municipalités régionales de comté de Desjardins et des Chutes-de-la-Chaudière. Un comité de transition est chargé de prendre toutes mesures pour que les structures de la nouvelle ville soient en place et mises sous l'autorité du conseil de la nouvelle ville qui sera élu le 4 novembre 2001.
- Patrie -
Modeste Demers
- Centres d'intérêt -
Chapelle processionnelle (vers 1770).
Église Saint-Nicolas ; style moderne empruntant la forme d'un bateau ; orgues Casavant (1947).
Vue sur le pont Pierre-Laporte et sur le pont de Québec.
Pistes de motoneige (200 km).
- Services -
Quatre écoles publiques (préscolaire et primaire)
Cabane à sucre (400 couverts).
- Toponymie -
Bernières évoque une localité de Normandie où des Berniérois, membres du Régiment de la Chaudière s'illustrèrent en 1944, au cours de la Deuxième Guerre mondiale - 1939-1945.
Bernières rappelle également le nom de l'abbé Henri de Bernières (1635-1700), premier supérieur du Séminaire de Québec (1663, 1665-1672, 1673-1683, 1685-1688 et 1693-1698).
Saint-Nicolas évoque la paroisse Saint-Nicolas-de-la-Ferté (en Normandie, France) d'où étaient originaire Claude de Bermen de la Martinière, administrateur de la seigneurie de Lauzon (108) au moment de l'érection canonique de la paroisse.