Bouchard (Lucien)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

Études au Collège de Jonquière et à l'Université Laval à Québec.
Président de tribunaux d'arbitrage du secteur de l'éducation du Québec (1970-1976).
Procureur de la Commission d'enquête sur la violence dans l'industrie de la construction (1974-1975).
Après la remise du rapport de la Commission Cliche, il devint négociateur patronal dans les secteurs public et parapublic du Québec.
En 1985, il a été nommé ambassadeur du Canada en France poste qu'il détint jusqu'en 1988.
Secrétaire d'État (1988) et ministre de l'Environnement (1988-1990) dans le cabinet de Brian Mulroney.
Député du Parti progressiste-conservateur du Canada (1988-1990), député indépendant (1990-1991), puis député du Parti du bloc québécois-BQ (1991-1995) de Lac-Saint-Jean à la Chambre des communes-Cdesc.
Le 22 mai 1990, il démissionna de son poste de ministre de l'Environnement et du Parti progressiste-conservateur pour protester contre l'attitude du premier ministre Mulroney dans les négociations pour faire accepter l'accord du lac Meech.
Autour de lui se constitue alors le Parti du bloc québécois dont il devient officiellement le chef en juin 1991.
Après avoir conduit son parti à une éclatante victoire dans la province de Québec, il assume le rôle de chef de l'opposition officielle à la Chambre des communes jusqu'au moment où il démissionne pour devenir président du Parti québécois-PQ et premier ministre du Québec (27 janvier 1996 - 8 mars 2001) pour succéder à Jacques Parizeau qui a démissionné à cause de l'échec du référendum de 1995.
Député du Parti québécois-PQ de Jonquière à l'Assemblée nationale du Québec-ANQ (1996-2001).
Le 29 décembre 2000, il démissionna à la suite de la réaction négative suscitée dans son parti par la décision de l'Assemblée nationale de sanctionner, sans entendre sa version, l'ancien député Yves Michaud accusé d'avoir tenus des propos racistes à l'endroit de la communauté juive. Bernard Landry lui succède.
La compagnie Talisman, une compagnie qui explore le sol du Québec à la recherche de gaz naturel ou de pétrole, retient ses services.
En janvier 2011, il est nommé président de l'Association pétrolière et gazière du Canada, un lobby voué à l'exploration et à l'exploitation des gaz de shiste et du pétrole au Québec.
Au début de février 2013, il démissionne de son poste de président de l'Association pétrolière et gazière du Québec lorsque la compagnie Talisman, qui retenait jusque-là ses services, quitte cette Association.
Membre du comité consultatif de la firme d'ingénierie Dessau.
Frère de Gérard Bouchard.

  • Publications - Liste partielle


À visage découvert (autobiographie, 1995; réédition, Boréal, 2001).

  • Bibliographie :


Lucien Bouchard : le pragmatisme politique (Jean-François Caron, Presses de l'Université Laval-PUL, 2015)

  • Filmographie -


Nation : le passé d'un premier ministre ; Le nationalisme à travers Lucien Bouchard (documentaire, réalisation de Carl Leblanc 2014)

  • Distinctions -


Grand Croix de l'Ordre de la Pléiade (1998).
Médaille d'honneur de la Légion du mérite de la Société napoléonienne Internationale-SNI (1999).
Médaille Gloire de l'Escole de l'association des diplômés de l'Université Laval à Québec-ULQ (2001)
Commandeur de la Légion d'honneur de France (2002).
Doctorat honorifique de l'Université du Québec à Chicoutimi-UQàC (2001)
Grand officier de l'Ordre national du Québec-GOONQ (2008).
Médaille d'honneur de la Légion du mérite de la Société napoléonienne Internationale-SNI (1999).

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