Debartzch (Pierre-Dominique)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

Études à la Harvard University de Cambridge, Massachusetts, États-Unis.
En 1802, il hérite d'une partie (2/8) de la seigneurie de Saint-Hyacinthe (117).
En 1813, il achète la seigneurie de Saint-Charles (118).
Député de Kent à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada-CABC (1809-1814).
Conseiller au Conseil législatif du Bas-Canada-CLBC (1814-1838).
En 1826, il achète la seigneurie de Saint-François.
Père de la lignée Debartzch/Saint-Ours d'Amérique.
Épouse Josephte de Saint-Ours en 1815 dans la seigneurie de Saint-Ours (80) ; de cette union sont issus Louise-Aurélie Debartzch (mariée à Alexandre-Édouard Kierzkowski), Josephte-Elmire Debartzch (mariée à Lewis Thomas Drummond), Rosalie-Caroline Debartzch (mariée à Samuel Cornwallis Monk) et Marguerite Cordelia Debartzch (mariée à Édouard Sylvestre de Rottermund).
En 1836, Debartzch, qui, jusque-là, était une figure de proue du mouvement patriote, se dissocie de ses anciens amis ; il est dès lors considéré comme un vire-capot en même temps que Sabrevois de Bleury.
Au printemps de 1837, Debartzch finance le journal Le Populaire dont l'éditeur, Leblanc de Marçonnay entreprend une campagne de diffamation contre Louis-Joseph Papineau.
Membre du Conseil exécutif du Bas-Canada-CEBC (1837-1841).
En 1841, il achète la seigneurie de Cournoyer (127).
Gendre de Charles de Saint-Ours. Neveu de Hyacinthe-Marie Simon dit Delorme. Beau-père de Lewis Thomas Drummond, d'Alexandre-Édouard Kierzkowski et de Samuel Cornwallis Monk. Grand-père de Frédéric Debartzch Monk.
Décès en 1846 à Saint-Marc-sur-Richelieu.

  • Crédits -


Dictionnaire des parlementaires du Québec 1792-1992 (Les Presses de l'Université Laval à Québec, 1993)

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