Gaudarville (seigneurie)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Éphémérides -
1652 (8 février) Concession d'une seigneurie (45 arpents de front sur 4 lieues de profondeur) par le gouverneur Jean de Lauson à son fils, Louis de Lauson de La Citière qui la nomme Gaudarville.
1653 (15 novembre) Augmentation de la seigneurie par l'espace de la rivière du Cap Rouge.
1654 (19 avril) Conventions entre Louis de Lauzon de La Citière et de Gaudarville et les censitaires de sa seigneurie, François Blondeau, Nicolas Pinel, Michel Morin, Jacques Archambault, Guillaume de Beysse, Charles Gauthier dit Boisverdun, François Boucher, René Mézeré et Antoine Martin dit Montpellier.
1659 (5 mai) Au décès de Louis de Lauzon, la seigneurie passe à sa veuve Marie-Catherine Nau de Fossambault qui épouse Jean-Baptiste Peuvret de Mesnu au cours de la même année.
1675 (Entre le 23 janvier et le 29 octobre 1676) Au décès de son épouse, Jean-Baptiste Peuvret de Mesnu hérite de la seigneurie de Gaudarville.
1697 (23 mai) Au décès de Jean-Baptiste Peuvret de Mesnu, la seigneurie passe à son fils, Alexandre Peuvret de Gaudarville (2/3), et à son gendre, Ignace Juchereau Duchesnay, époux de Marie-Catherine Peuvret (1/3).
1702 (30 décembre) Au décès d'Alexandre Peuvret de Gaudarville, sa part passe à ses deux enfants, Marie-Anne-Geneviève Peuvret (1/3) et Alexandre-Joseph Peuvret de Gaudarville (2/3).
1854 (18 décembre) Abolition du régime seigneurial.
1859 (14 septembre) Le territoire de la seigneurie de Gaudarville appartient à Antoine Juchereau Duchesnay.
- Toponymie -
Gaudarville rappelle le souvenir de Marie Gaudar, épouse de Jean de Lauson.
- Repères géographiques -
Sur la rive gauche du Saint-Laurent, entourée par la seigneurie de Maur (45), la seigneurie de Guillaume-Bonhomme (47), la seigneurie de Fossambault (48), la seigneurie de Sillery (50), la seigneurie de Saint-Gabriel (51) et la seigneurie de Saint-Ignace (53).
Division administrative seigneuriale de Québec-DASQ.
- Crédits -
Seigneuries et fiefs du Québec Dossiers toponymiques (Serge Courville et Serge Labrecque , CELAT Université Laval à Québec-ULQ, 1988
