Riopelle (Jean-Paul)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Artiste (peintre, sculpteur, graveur) né à Montréal en 1923 (7 octobre 1923).

Études au Collège Mont-Saint-Louis de Montréal et au programme d'art de l'École du Meuble de Montréal (1943-).
L'un des signataires du Refus global (1948).
Élève de Paul-Émile Borduas, il est l'un des premiers automatistes.
Après avoir travaillé à Paris de 1946 à 1974, il s'installe dans un atelier de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson.
Époux de Françoise Lespérance *.
Décès en 2002 (12 mars 2002) dans son manoir de Saint-Antoine-de-l'Isle-aux-Grues.

  • Oeuvres -


En 1989, l'une de ses toiles s'est vendue 1,7 million $ à New York ; une fontaine sculpturale intitulée La Joute commandée pour les installations olympiques de 1976, est transportée en 2004 dans le quartier international de Montréal sur la place baptisée Place Jean-Paul-Riopelle.
En 2005, une statue le figurant, oeuvre de la sculpteure française, Roseline Granet, et intitulée Le Grand Jean, est installée sur la Place Jean-Paul-Riopelle du Quartier international de Montréal ; la statue est un don de la Banque Nationale du Canada.
Une exposition itinérante de ses oeuvres est organisée en collaboration avec le Musée des beaux-arts de Montréal-MBAM ; elle rassemble des tableaux de la collection Riopelle du Musée des beaux-arts de Montréal-MBAM, de Power Corporation, du Cirque du Soleil, de la galerie Simon Blais et de Sylvie et Yseult Riopelle ; après une escale à Saint Petersbourg de juin à octobre 2006, elle se transporte au musée Cantini de Marseille où elle est exposée du 3 novembre 2006 au 4 février 2007.
En 2008, l'une de ses toiles (sérigraphie, 1986) est volée dans une résidence privée de la région Chaudière-Appalaches
En 2011 (Février-mars), une exposition de certaines de ses oeuvres est installée sous l'égide d'Yseult Riopelle, la fille du peintre, à la galerie Michel Guimont, au 273, rue Saint-Paul à Québec ; intitulée Mémoire d'atelier, elle réunit surtout des fusains sur papier réalisés en 1976, des sculptures en bronze de la série Hibous, fondues récemment à Inverness.
En 2011(Février-mars), une exposition de certaines de ses oeuvres est installée sous l'égide de Huguette Vachon, la dernière compagne de Riopelle, à la galerie Lacerte Art contemporain au 1, côte Dinan, à Québec ; intitulée De la terre au bronze, un même écho, elle réunit des sculptures, des tableaux, des estampes, collages et dessins réalisés de 1950 à 1980.
Le 1er août 2011, deux imposantes statues de bronze intitulées La Défaite (1963) et exposées à Estérel dans les Laurentides sont volées ; elles sont retrouvées le lendemain dans un boisé à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson ; elles avaient été coupées en deux probablement pour la revente à un recycleur de métaux qui les auraient payées environ 1 000 $.
À l'hiver 2012-2013, certaines de ses peinture et certaine des peintures de Fernand Leduc, de Marcel Barbeau et de Paul-Émile Borduas font partie de l'exposition L'art en guerre, France 1938-1947 au Musée de Paris. Cette exposition est par la suite présentée au Musée de Bilbao (Espagne).
Le 24 mai 2017, une de ses toiles (Vent du Nord, 1950) est vendue au prix de 7,4 millions $ par la maison Heffel (Traduit de l'anglais-Heffel Fine Art Auction House est une division de Heffel Gallery Limited. Heffel possède des bureaux à Vancouver, Calgary, Toronto, Ottawa et Montréal. Wikipédia (anglais)
Le 6 juillet 2017, la Sûreté du Québec-SQ effectue une perquisition dans une résidence de Saint-Hyacinthe et y découvre une peinture volée en 2008 ; la peinture volée est évaluée à 10 000 $.
Le 17 juillet 2020, On rapporte que le tableau de Riopelle intitulé Le Réveil s'est vendu aux enchères au prix de 1,2 million $.

  • Distinctions -


Le peintre canadien le plus réputé sur le plan international.
Prix de l'Unesco à la biennale de Venise (1962).
Compagnon de l'Ordre du Canada-COC (1969).
Prix Louis-Philippe-Hébert de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal-SJBM (1973).
Prix Paul-Émile-Borduas du Gouvernement du Québec (1981).
Grand prix de la ville de Paris (1985).
Officier de l'Ordre national du Québec-OONQ (1988)
Grand officier de l'Ordre national du Québec-GOONQ(1994).
Chevalier de la Légion d'honneur de France.
En juillet 2020, son tableau intitulé Le Réveil


  • Bibliographie -


Riopelle ou La Poétique du geste (essai, Guy Robert, Éditions de l'Homme, 1970).
Riopelle chasseur d'images (Guy Robert, Éditions France-Amérique, 1981).
Le Carnet de Riopelle (Marie Roberge, Lanctôt Éditeur, 2005).
Les folles vies de La Joute de Riopelle (Jacques Keable, Éditions Lux, 2009).

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