Scott (William Henry)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Homme d'affaires (commerçant) et officier de milice né en 1799 (13 janvier) en Écosse.
Arrive au Bas-Canada avec ses parents vers 1800.
Son commerce est situé à Saint-Eustache.
Participe à l'assemblée des patriotes de Sainte-Scholastique le 1er juin 1837.
Colonel de milice élu par le peuple à l'automne 1837.
Arrêté le 21 décembre 1837, il est libéré sans procès le 10 juillet 1838.
Père de la lignée Scott Paquet d'Amérique.
Épouse Marie-Marguerite Paquet à Saint-Eustache en 1851.
À partir de 1829, Scott , un presbytérien convaincu, a vécu sans être marié avec la catholique Marie-Marguerite Paquet avec qui il a eu 5 enfants. Parce qu'il était presbytérien, la mère catholique de ses enfants ne pouvait l'épouser sans dispense de l'évêque et ce n'est que le 16 décembre 1851, deux jours avant son décès, que Monseigneur Ignace Bourget permit son mariage avec Marie-Marguerite Maurice Paquet.
Député du Parti patriote-PP d'York (1829-1830), puis de Deux-Montagnes (1830-1838) à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada-CABC.
Vote pour les Quatre-vingt-douze résolutions.
Soupçonné de participation à l'insurrection de 1837, il est emprisonné du 19 décembre 1837 au 10 juillet 1838 ; libéré sans procès le 10 juillet 1838 contre un cautionnement de 5 000 livres.
Sa résidence et son commerce son incendiés à cause des sympathies qu'il entretient envers les Patriotes ; mais, parce qu'il prône le non-usage des armes, il est également répudié par les Patriotes.
Député de Deux-Montagnes à la Chambre d'assemblée du Canada-Uni-CACU (1844-1851).
En 1849, il vote pour l'indemnisation des victimes des rébellions de 1837 et 1838.
Décès en 1851 (18 décembre) à Saint-Eustache. Inhumation dans le cimetière presbytérien de Sainte-Thérèse-de-Blainville.
- Crédits -
Dictionnaire des parlementaires du Québec 1792-1992 (direction de Suzanne Allaire et Dominique Johnson, Les Presses de l'Université Laval à Québec, 1993)
Dictionnaire encyclopédique des patriotes 1837-1838 (Alain Messier, Éditions Guérin, 2002)