Viger (Louis-Michel)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Homme de loi (avocat), officier de milice, homme d'affaires (banquier), patriote et seigneur né en 1785 à Montréal.
Fils de Louis-Michel Viger et de Marie-Agnès Papineau.
Études au Collège Saint-Raphaël de Montréal.
Cléricature auprès de Denis-Benjamin Viger, son oncle.
Patriote.
Participe à la Guerre anglo-américaine de 1812-1814 comme officier de milice.
Député du Parti patriote-PP de Chambly à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada-CABC (1830-1838).
Vote pour les Quatre-vingt-douze résolutions.
En 1835, Louis-Michel Viger fonde, avec Jacob DeWitt et 10 autres associés, la société Viger DeWitt and Company qui vise à mettre fin au monopole qu'exerce la Bank of Montreal-BM sur le crédit dans le Bas-Canada ; cette société deviendra la Banque du Peuple en 1844.
Soupçonné d'avoir avancé de l'argent aux rebelles, il est emprisonné le 18 novembre 1837 pour haute trahison à la suite de l'insurrection de 1837.
Libéré sans procès le 25 août 1838 sous un cautionnement de 2 000 livres.
Emprisonné de nouveau à la suite de l'insurrection de 1838.
Libéré de nouveau sans procès le 13 décembre 1838.
Député de Nicolet (1842-1844), de Terrebonne (1848-1851), puis de Leinster (1851-1854) à la Chambre d'assemblée du Canada-Uni-CACU.
Receveur général dans le cabinet La Fontaine-Baldwin (1848-1849).
En 1843, Louis-Michel Viger devient seigneur de L'Assomption par son second mariage avec Aurélie, la fille de Joseph-Édouard Faribault, veuve de Charles de Saint-Ours Deschaillons et seigneuresse de L'Assomption et du fief Bayeul.
En 1844,Jacob De Witt obtiennent l'incorporation de la Banque du peuple logée au 57 de la rue Saint-Jacques à Montréal. |
1839 / 15 février, Louis-Michel Viger achète la seigneurie de Repentigny (5) de Henry Ogden Andrews.
Gendre de Louis Turgeon (premières noces), puis de Joseph-Édouard Faribault (secondes noces). Neveu de Denis Viger, de Jacques Viger et de Joseph Papineau. Cousin de Denis-Benjamin Viger, du premier maire de Montréal Jacques Viger, et de Louis-Joseph Papineau.
Décès en 1855 à L'Assomption ; inhumé à Repentigny.
Voir Québec (province). Crises. Émeutes de 1837 et de 1838.
- Crédits :
Dictionnaire des parlementaires du Québec 1792-1992 (direction de Suzanne Allaire et Dominique Johnson, Les Presses de l'Université Laval à Québec, 1993)