Côté (Michel)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Au cours de la nuit du 16 au 17 avril 2007, le cadavre de Shayne Jimrattie, 21 ans, est trouvé découpé en morceaux mis dans des sacs de plastique chargés dans une camionnette Ford Explorer laissée stationnée dans une ruelle située sur le boulevard Rosemont et de la rue Cartier dans le quartier Rosemont-Petite-Patrie à Montréal ; des membres de sa famille, qui, s'étant inquiété de son absence, avaient repéré son véhicule dans la ruelle et avaient alerté la police.

Michel Côté, 44 ans, un ancien boucher de Notre-Dame-de-la-Paix, est arrêté et accusé de meurtre non prémédité et d'outrage à un cadavre relativement à ce décès ; en septembre 2007, Nadège Merceus, 29 ans, une prostituée grande consommatrice de crack conjointe de Côté, est aussi appréhendée pour répondre à la même accusation que Côté ; Jimrattie aurait été tué alors qu'il livrait du crack au couple ; au cours du procès, un pathologiste a témoigné que la victime avait reçu au moins 57 coups de marteau à la tête et au cou et que le dépeçage du cadavre aurait été exécuté soit par un chirurgien, soit un boucher tant les coupes étaient parfaites ; la femme a accusé son conjoint deux accusés au cours de son témoignage.
Le 9 mai 2009, le jury déclare Michel Côté et Nadège Marceus coupables du meurtre non prémédité de Jimrattie et d'outrage à son cadavre.
Le 22 mai 2009, le juge André Vincent condamne Nadège Merceus à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 14 ans de sa peine derrière les barreaux et Michel Côté à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 13 ans de sa peine derrière les barreaux ; le juge explique la différence dans les sentences par le fait que Merceus est celle qui connaissait Jimrattie et qui l'avait appelé à 03 h. pour qu'il livre du crack alors que Côté n'avait jamais vu et ne connaissait pas le trafiquant. Les deux accusés contestent leur condamnation devant la Cour d'appel du Québec.
Le 29 août 2014, la Cour d'appel du Québec ordonne la tenue d'un nouveau procès dans le cas de Michel Côté, la cour estimant que le juge André Vincent avait commis une erreur dans ses directives aux jurés au sujet de la preuve visant Côté.
Le 21 janvier 2016, Michel Côté reconnaît sa culpabilité aux accusations d'homicide involontaire et d'outrage à un cadavre et est condamné à 15 ans de prison. Compte tenu de sa détention préventive, Côté devrait être libre après avoir purgé les 50 jours de prison qu'il lui restent à purger.

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