Davidson (Ian)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Policier.

Ex sergent-détective et ex-agent de renseignements criminels du Service de police de Montréal-SPVM,
Davidson avait pris sa retraite de la division du renseignement criminel en janvier 2011, mais il s'était apparemment emparé de la liste ultra secrète d'environ 2 000 informateurs de police et agents secrets, qu'il aurait essayé de vendre à Tony Mucci de la mafia italienne ; il aurait aussi essayé de faire affaire avec un gang de Kurdes turcs actif dans le trafic de drogue au centre-ville de Montréal ; la police de Montréal avait truffé de micros la maison et l'automobile de Davidson qui planifiait sa fuite au Costa Rica.
En avril 2011 que le Service de police entend dire que quelqu'un voulait vendre la liste en question
En octobre 2011, Davidson avait été déclaré suspect par ses confrères, puis il avait été interpellé par la police à l'aéroport alors qu'il s'apprêtait à partir au Costa Rica ; il avait son ordinateur portable qui contenait la liste cryptée ; aucune accusation n'avait alors été portée contre Davidson.
Le 18 janvier 2012, vers 8 h 15, une femme de chambre découvre le cadavre ensanglanté de Ian Davidson dans la baignoire de la salle de bain de la chambre 104 de l'hôtel Châteauneuf à Laval ; accompagné de sa conjointe, qui avait loué la chambre; Ian Davidson s'y était réfugié la veille après avoir appris que sa tête était mise à prix et que son identité serait bientôt rendue publique ; il s'était tranché la gorge et la veine du poignet.
Le 25 janvier 2013, le coroner Michel Ferland conclut que Davidson s'est suicidé.
Le 6 octobre 2015, la police (SQ, GRC et Laval) effectue des perquisitions à Longueuil, Brossard et Beloeil ; la police de Laval aurait appris que des pilules contrefaites d'Alparazolam (communément connues sous le nom de Xanax) étaient distribuées à partir de différents bureaux de postes de Laval, Montréal et Toronto à destination des États-Unis. Simon Davidson et Christian Davidson, les deux fils de Ian Davidson sont parmi les personnes arrêtées comme participant à un réseau de vente de 2 millions de ces pilules contrefaites. La police a saisi 5 machines dont quatre peuvent produire 20 000 pilules à l'heure, des armes à feu, une veste pare-balles et 200 000 $ en argent comptant.

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