Harnois (Marlène)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Athlète (taekwando) de Saint-Lambert née en 1987 à Brossard.

À 4 ans, sa mère l'inscrit en taekwando.
À 12 ans, elle remporte le US Open Junior.
À 13 ans, elle remporte le bronze aux Championnats du monde junior.
À 14 ans, en vertu d'un programme de sport échange entre le Canada et la France, elle part en France où elle s'intègre dans les structures sportives françaises et participe à plusieurs compétitions en Europe pendant une année.
En 2006, alors qu'elle avait 19 ans, elle avait abandonné l'école et songeait à devenir militaire ; elle a plutôt décidé d'accepter l'invitation de se joindre à l'équipe française de taekwando dirigée par la médaillée d'argent olympique, Myriam Baverel.
Elle obtient la citoyenneté française un peu avant les Jeux olympiques de Beijing (Chine, 2008).
En avril 2013, à la suite d'une dispute avec son entraîneuse, Myriam Baverel qu'elle accuse de harcèlement, elle est exclue de l'équipe de France et revient au Québec.
À la suite de ses déclarations à la presse, la Fédération française du taekwando la poursuit pour diffamation. (source La Presse, 30 août 2013, cahier Sports, page 3).
Lorsqu'elle veut obtenir de participer aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, Brésil sous étiquette canadienne en 2016, la Fédération française refuse de la libérer à cause de ces commentaires désobligeants ; elle affirme alors que la fédération française la prend en otage pour la forcer à demander pardon ; sans cette libération, les règlements olympiques imposent trois ans d'inadmissibilité à un athlète qui change de pays à moins que la fédération le libère.
La fédération canadienne de Taequando a officiellement demandé à la Fédération française de libérer Marlène Harnois.

  • Distinctions -


3e (sous étiquette française) aux Jeux olympiques de Londres (Angleterre, été 2012).

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