Jones (Holly Maria)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 12 mai 2003, Michael Brière, 35 ans, s'empare de Holly Maria Jones une fillette de 10 ans qui marchait sur l'avenue Perth de Toronto. Il l'emporte à son appartement, la déshabille et se déshabille puis tente sans succès de la violer, puis l'étrangle. Pour se débarrasser du cadavre, il le découpe en morceaux qu'il met dans des sacs plastiques, puis dans des sacs sports qu'il va jeter dans le lac Ontario.

Le 13 mai 2003 à 8 h 15, un homme qui promenait son chien sur la rive de l'île Wards découvre sur la plage un sac sport avec le logo Lynx inscrit ; il ouvre le sac et y voit un sac vert à déchets dans lequel il décèle un torse dans un sac plastique de la chaîne Future Shop ; mandés sur les lieux, des enquêteurs de la police de Toronto examinent le contenu du sac et concluent qu'il s'agissait du torse d'une fillette de race blanche affreusement découpé. Comme il manquait des parties du corps, les policiers entreprennent de fouiller la plage de l'île ;
Le 13 mai 2003, vers 14 h, les policiers découvrent un autre sac noir flottant les poignées vers le haut sur la berge de l'Aquatic Drive, à l'ouest de l'Ontario Place coincé sous un surplomb de la jetée ; retiré des eaux, le sac portant l'inscription Cherokee, contenait un poids de 5 livres et un sac plastique noué dans lequel il y avait 2 autres sacs plastiques; dans l'un de ces sacs, il y avait des linges-éponges sanglants, une tête de vadrouille et un bras et une main droits ; dans l'autre, il y avait un bras et une main gauches et un crâne humain.
On n'a pas retrouvé les jambes et les pieds ; Brière dira qu'il les a tout simplement jeté dans le camion des ramasseurs de déchets. ; Brière affirme que depuis longtemps, il avait envie d'une relation sexuelle avec une fillette et qu'après être passé à l'acte, il ne pouvait pas laisser aller la fillette et l'avait tuée.
L'autopsie révéla que le corps avait été dépecé à l'aide d'une scie droite ; sur l'un des ongles de la main droite de la fillette, on trouve une substance qui permet d'établir l'ADN d'un homme inconnu que la fillette aurait égratigné ; on trouve également des fibres de tapis de couleur verte pouvant provenir d'un tapis de bain.
La police entreprend d'inspecter les résidences dans la proximité de la résidence de la fillette sur le Chemin Sterling et de demander aux résidents de donner volontairement un échantillon de salive pour en dégager l'ADN afin de la comparer avec celle de la substance trouvée sur l'ongle de la fillette. Tous les résidents visités ont obtempéré sans hésitation à la demande des policiers sauf Michaël Brière qui a cependant laissé les policiers inspecter son appartement du 1450 de la rue Bloor.
La police réussit cependant à trouver son ADN sur une bouteille de pepsi cola. Après que Brière et sa copine eurent mangé et bu du pepsi cola dans des verres et des pailles, la police s'empare des deux verres et pailles. Le 18 juin, la biologiste Alexandra Welsh du Center of forensic Sciences rapporte que le sang découvert sur l'ongle de la fillette provenait d'au moins deux individus : la fillette et quelqu'un d'autre étaient propices à la comparaison ; les tests avaient permis d'établir l'ADN de la personne qui avait bu dans cette cannette ; la partie de la paille tirée de la cannette de pepsi jetée a été comparée pour savoir s'il était possible que celui qui l'avait utilisée pouvait être quelqu'un d'autre que Brière ; cette possibilité a été établie comme étant 1 sur 3.3 milliards. La police le met en état d'arrestation et lui explique que son ADN correspondait à l'ADN trouvée sur le corps de Holly Maria Jones et que la police connaissait le meurtrier de la fillette. Les policiers demandèrent à Brière s'il pouvait les aider à retrouver les parties manquantes du corp de la fillette ; il répondit : vous ne pourrez pas les trouver, je les ai mises dans le bac à déchets qui a été ramassé par le camion à déchets qui passait devant ma maison ; les restes étaient trop longs, j'ai dû les couper. Brière avoua son crime et en décrivit les péripéties aux inspecteurs torontois. Accusé du meurtre prémédité de Holly Jones, Brière reconnaît sa culpabilité et est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.
Il est l'un des derniers prisonniers du pénitencier de Kingston, Ontario, fermé en 2013.

Outils personels