Maskinongé (municipalité)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Superficie - 75,98 km2.
- Gentilé - Maskinongeois, oise.
- Éphémérides -
1672 (3 novembre) Concession d'une seigneurie (1 et 1/2 lieue de front sur le Saint-Laurent sur la rive gauche du lac Saint-Pierre, dont 3/4 de lieue en haut et 3/4 de lieue en bas de la rivière Maskinongé x 1 et 1/2 lieue de profondeur) par l'intendant Talon à Pierre-Noël Legardeur de Tilly et Jean-Baptiste Legardeur de Saint-Michel qui la nomment Maskinongé (16).
Concession d'une seigneurie (1 lieue de front à partir de la concession ci-dessus, sur 1 lieue de profondeur) à Jean-Baptiste Legardeur de Tilly.
1686 (22 septembre) Vente de sa moitié de seigneurie par Pierre-Noël Legardeur de Tilly à Joseph Petit dit Bruneau.
Vers 1700 Arrivée du premier colon, Joseph Petit dit Bruneau (1645-1724).
1700 (24 mai) Vente de la seigneurie de Maskinongé (16) par Jean-Baptiste Legardeur de Tilly à Pierre-Noël Legardeur de Tilly.
1702 (10 novembre) Vente de sa seigneurie de Maskinongé (16) par Pierre-Noël Legardeur de Tilly à Joseph Petit dit Bruneau.
1705 (21 avril) Concession d'une seigneurie (2 lieues de front sur 2 lieues de profondeur à l'arrière de la seigneurie de Maskinongé (16) par le gouverneur Philippe Rigaud de Vaudreuil et l'intendant Beauharnois à Jean Sicard de Carufel, officier des troupes de la marine qui la nomme Carufel (18).
Vers 1710 Arrivée d'un important groupe de colons dans la seigneurie de Maskinongé (16).
1713 Construction de la première église paroissiale.
1714 Fondation de la mission Saint-Joseph par les récollets.
1724 Au décès de Joseph Petit dit Bruneau, la seigneurie de Maskinongé (16) et la seigneurie de Carufel (18) passent à sa veuve, Marie-Madeleine Duchesnay.
1728 Ouverture des registres de la paroisse Saint-Joseph.
Vers 1730 Construction en bois de la seconde église Saint-Joseph.
1741-1753 Jean-François Baril Duchesney, époux de Geneviève Sicard de Carufel, achète de ses beaux-frères et belles-soeurs toutes leurs parts d'héritage de Jean Sicard de Carufel.
1741-1758 Jean-François Baril Duchesney rachète la majorité des parties de l'héritage laissé par Marie-Madeleine Duchesney.
Au décès de Jean-François Baril Duchesney, la seigneurie de Maskinongé (16) passe à ses enfants Pierre Duchesney, André Duchesney et Marie-Geneviève Duchesney.
1748 Nomination du premier curé résidant de Saint-Joseph.
1758 (25 décembre) Incendie de la deuxième église paroissiale.
1781 La seigneurie de Maskinongé appartient à James Cuthbert, Pierre Duchesnay, André Duchesnay et Madeleine-Geneviève Duchesney et à Louis Bélair.
1781 (9 mars) La seigneurie de Carufel appartient à Pierre Duchesney, fils aîné de Jean-François Baril Duchesney (1/2 moins 1/18), André Duchesney (1/4), Madeleine-Geneviève Duchesney (1/4) et James Cuthbert (1/18).
1783 (17 juillet) Bénédiction de la pierre angulaire de la troisième église paroissiale.
1833 (19 janvier) Érection canonique de la paroisse Saint-Joseph ; son territoire couvre la seigneurie de Carufel (18) et la seigneurie de Lac-Maskinongé.
1837 Tenue des assises du mouvement patriote.
1845 (8 juin) Constitution de la municipalité de la paroisse de Saint-Joseph-de-Maskinongé.
1847 (1 septembre) Abolition de la municipalité de la paroisse de Saint-Joseph-de-Maskinongé.
1854 (18 décembre) Abolition du régime seigneurial. La seigneurie appartient à E. C. Cuthbert, François Boucher, Pierre et Joseph Dupuis, Joseph Fleury, Norbert Sicard de Carufel et Norbert Duchesney et son épouse.
1855 (1 juillet) Constitution de la municipalité de la paroisse de Saint-Joseph-de-Maskinongé.
1874 Une partie de la seigneurie de Maskinongé est acquise par François Boucher fils. La seigneurie de Carufel est acquise par François Boucher, fils.
1892 Démolition de la troisième église et construction d'une nouvelle église Saint-Joseph.
1923 La population de la paroisse est de 2 100 âmes.
1931 (10 octobre) Constitution de la municipalité du village de Maskinongé par détachement de celle de la paroisse de Saint-Joseph-de-Maskinongé.
1935 (17 juillet) Fondation de la Caisse populaire de Maskinongé.
1990 La population de Maskinongé est de 1 014 habitants.
1991 (27 août, vers 18 h) Une tornade de force F-3 détruit 40 maison de la municipalité et le clocher de l'église et laisse une centaine de personnes sans abri et une quinzaine de blessés.
1993 Fondation de la Régie d'aqueduc de Grand-Pré par les municipalités de Maskinongé, Saint-Joseph-de-Maskinongé, Yamachiche, Saint-Léon-le-Grand, Sainte-Ursule et Saint-Justin.
2000 La population de Maskinongé est de 1 069 habitants, celle de Saint-Joseph-de-Maskinongé, 1 168.
2001 (25 avril) Regroupement des municipalités de Saint-Joseph-de-Maskinongé et de Maskinongé sous le nom de cette dernière.
2010 La population de Maskinongé est de 2 224 habitants
2014 (14 avril)
Une vingtaine de maisons sont touchées par le débordement du lac Saint-Pierre, sur la route de la Langue-de-Terre à Maskinongé.
- Patrie -
David Morrisson Armstrong.
Alexandre Bareil dit Lajoie.
Alexis Bareil dit Lajoie.
Jules-Émile Ferron.
Antonin Galipeault.
Robert B. Larivière.
Aimé Marchand.
- Attraits :
Église Saint-Joseph (1892) ; orgue Casavant (1902).
Magasins général LeBrun & Frères ; 192, rang du Pied-de-la-Côte, à l'angle du Chemin du Roy (Route 138) ; regroupe 3 bâtiments utilisés comme magasin général et construits en 1827, 1870 et 1916 ; acquis en 1976 par Gisèle Saucier et Serge C. Martin qui en entreprennent la restauration et y rassemblent une collection de plus de 7 000 articles hétéroclites qui recréent l'ambiance du temps où le magasin grouillait de vie ; reconnus site historique en 1981 ; en 2005, on inaugure une nouvelle salle en l'honneur du seigneur de Carufel.
Maison Doucet (entre 1765 et 1794) ; 184, chemin du Pied-de-la-Côte ; construite par Charles Doucet, un Acadien exilé qui achète une terre en bordure du chemin du Roy ; passe au premier enfant mâle de la famille Doucet pendant 5 générations ; classée monument historique en 1978.
Pêche blanche (perchaude, brochet, lotte et doré).
Presbytère de Maskinongé (1811) ; en bordure du chemin du Roy ; agrandissement et restauration (1850) par l'architecte-sculpteur Amable Gauthier (1791-1876) ; classé monument historique en 1977.
- Toponymie -
Voir Maskinongé (lac).
- Repères géographiques -
Sur le versant gauche du bassin du Saint-Laurent.
À l'ouest-sud-ouest de Trois-Rivières.
Sur la rivière Maskinongé.
Diocèse de Trois-Rivières.
Division administrative seigneuriale de Trois-Rivières-DASTR.
Municipalité régionale de comté de Maskinongé.
Région touristique de la Mauricie.
- Accès : Route 138 ou Autoroute de la Rive-Nord (40) sortie 166.
Carte 7.
Carte 7 sur Google Maps
- Carte des seigneuries : 16, 16a et 18.