Mignacca (Jonathan)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 16 septembre 2011, vers 9 h 30, un tireur tire trois balles de son arme AK-47 sur le véhicule utilitaire sport blindé de Raynald Desjardins qui était accompagné de son garde du corps, Jonathan Mignacca, 26 ans, sur le boulevard Lévesque près de l'autoroute 25 à Laval à quelques kilomètres de la résidence de Desjardins située sur le bord de la rivière des Prairies dans le quartier Saint-Vincent-de-Paul de Laval ; Mignacca a riposté en tirant avec une arme de poing, mais rate l'agresseur qui s'enfuit sur une motomarine qui l'attendait sur la rivière des Prairies ; la motomarine est retrouvée plus tard incendiée.

Une partie de la fusillade a été filmée par une caméra de surveillance d'un autobus de la Société des transports de Montréal-STM.
Mignacca est d'abord accusé d'avoir décharger une arme à feu, puis d'avoir été en possession d'une arme prohibée chargée. On croit que Desjardins s'est uni à Domenico Arcuri, Joe Di Maulo (son beau-frère), Salvatore Montagna et Vittorio Mirarchi pour prendre la direction de la mafia de Montréal alors que Vic Rizzuto est emprisonné aux États-Unis.
Arrêtés le 4 janvier 2012, Desjardins, Mirarchi et Felice Racaniello sont accusés de meurtre et de complot pour tuer Salvatore Montagna le 24 novembre 2011 à Charlemagne.
En janvier 2015, Mignacca, considéré comme le garde du corps de Raynald Desjardins, est reconnu coupable d'avoir déchargé intentionnellement une arme à feu sans se soucier de la vie d'autrui, d'avoir eu en sa possession des munitions prohibées et d'avoir eu en sa possession une arme prohibée chargée sans être titulaire d'un permis. (La Presse, 17 juin 2015, page A14) ; le 19 juin 2015, le juge Gilles Garneau de la Cour du Québec condamne Mignacca à sept ans de prison., deux années de plus que ce que réclamait la Couronne. Le juge a déclaré : «Il a tiré en plein jour, près d'une piste cyclable, alors que des civils se trouvaient tout près, Mignacca a démontré peu de remord et n'a pas collaboré avec l'agente de probation pour la confection d'un rapport pré-sentenciel ; Il n'y a aucun respect pour la loi ici. Il y a mise en péril du mainyien d'une société juste, paisible et sûre. La société réprouve ce genre de crime. Le premier critère est la dissuasion. Les tribunaux doivent se montrer sévères pour ce genre de crime et faire en sorte que ces individus soient isolés durant une longue période» (La Presse, 19 juin 2015).
Le 21 juin 2016, la Cour d'appel maintient la sentence de 7 ans imposée par le juge Garneau le 19 juin 2015.
Le 15 avril 2019, Mignacca est libéré sur parole par la Commission des libérations conditionnelles. (The Gazette, 16 avril 2019, page A5)

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