École polytechnique de Montréal-ÉPM (université)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Éphémérides -


1867 Création du ministère des Travaux publics du Québec.
1871 Fondation du Department of Practical and Applied Science de la McGill University par le principal William Dawson ; des dons de J.R.H. Molson, Peter McGill et G.H. Frothingham permettent de payer le salaire annuel d'un professeur pendant 5 ans ; Dawson emploie Bernard James Harrington, une ancien étudiant de McGill qui a obtenu un Pd,D. de la Yale University ; Dawson engage G.F. Armstrong un diplômé de Cambridge (Angleterre)et membre de la Société géologique de Londres (Angleterre).
1873 (Novembre) Fondation de l'École des sciences appliquées aux arts et à l'industrie (École scientifique et industrielle) dans l'enceinte de l'Académie commerciale catholique de Montréal.
1874 (Janvier) Début des cours dans un local de l'Académie du Plateau ; son premier principal est Urgel-Eugène Archambault ; ses premiers professeurs sont Charles Pfister et un de ses élèves, Joseph Haynes, venus du collège Masson de Terrebonne, Émile Balète et Frédéric André ; tous sont autodidactes et aucun d'entre eux n'est un diplômé en génie ; les premiers étudiants qui terminent la première session sont A. Parent, R. Larivière, Émile Vanier, Stanislas Parizeau, Flavien Winter et W. Haynes. Les cours offerts sont le génie civil, les mines et le métallurgie, la mécanique et le travail des métaux et l'industrie et la production.
1875 L'École des sciences appliquées aux arts devient officieusement l'École polytechnique de Montréal et déménage dans un édifice de la Commission des écoles catholiques de Montréal.
1876 Le gouvernement du Québec officialise le nom de l'École polytechnique de Montréal et l'autorise à décerner le titre d'ingénieur et le grade de bachelier ès sciences appliquées.
1878 Le Department of Practical Sciences devient la Faculty of Applied Science de la McGill University.
1879 Un don de 30 000 $ de Barbara Scott permet de maintenir la chaire de génie civil de la McGill University.
1880 Depuis sa fondation, l'École a formé 10 ingénieurs dont 5 issus de l'Académie commerciale catholique de Montréal, un venu du collège industriel de Terrebonne, 4 des collèges classiques dont 3 du Collège de Montréal.
1882 Arrivée de Hoseph Obalski à titre de chargé de cours de géologie, minéralogie et exploitation minière ; il était un ingénieur diplômé de l'École des mines de Paris.Un don de 100 000 $ de Peter Redpath a permis de construire un musée et une bibliothèque pour la Faculty of Applied Science de la McGill University.
1887 L'École polytechnique passe sous la compétence de l'Université Laval à Québec-ULQ et est affiliée à sa nouvelle faculté des arts à Montréal.
Émission d'une charte créant la Canadian Society of Civil Engineers - CSCI ; elle est composée massivement d'ingénieurs anglophones.
1889 Un don de 200 000 $ de Thomas Workman permet à la Faculty of Applied Science de construire un bâtiment destiné au génie mécanique.
1890 Fondation de l'Association des architectes de la province de Québec ; seuls ses membres sont autorisés à exercer la profession d'architecte dans la province.
1891 William Macdonald, le magnat du tabac à Montréal commence à faire des dons qui totaliseront plus de 10 M $ à la McGill University qui lui permettent, entre autres, de se doter des installations scientifiques les plus modernes et les plus onéreuses de l'époque ; de plus Macdonald paye pour la construction du Macdonald Physics Building, du Chemistry and Mining Building et du Macdonald Engineering Building ; le produit d'un capital de 400 000 $ permet de payer les salaires des professeurs occupant les chaires de physique, de génie électrique, de génie minier, d'architecture et de chimie.
1895 (12 janvier) Sanction de la loi créant la Corporation de l'École polytechnique de Montréal.
1898 Une loi du Parlement de Québec stipule que nul ne peut se déclarer ingénieur à moins d'être membre de la Canadian Society of Civil Engineers - CSCI.
1901 Par testament, de Joseph-Octave Vileneuve, l'École reçoit un legs de 25 000 $ qui lui permet de commencer la construction de son édifice de la rue Saint-Denis à Montréal.
1904 Depuis sa fondation, l'École a formé 114 ingénieurs dont 54 sont issus de collèges classiques et 9 du Collège Mont-Saint-Louis des frères des Écoles chrétiennes.
1905 La contribution du Gouvernement du Québec à l'École polytechnique passe de 10 000 $ à 13 000 $. (28 janvier) Inauguration officielle de l'édifice de l'École polytechnique de Montréal, rue Saint-Denis, face à l'église Saint-Jacques.
1907 La Corporation de l'École décide de donner des cours qui conduiront à la profession d'architecte.
1908 Construction du laboratoire d'électricité. Décès de Émile Balète, directeur des études ; il est remplacé par le belge Alfred Fyen.
1909 Fondation de l'Association des anciens élèves de l'École polytechnique de Montréal - AAEEPM.
Création du Service porestier du Gouvernement du Québec.
1910 Le gouvernement du Québec installe son laboratoire d'analyse de minerais dans les locaux de l'École.
Création de la Commission des eaux courantes par le Gouvernement du Québec.
Fondation de l'École de foresterie de l'Université Laval à Québec.
1911 Grâce à une subvention de 5 000 $ du Gouvernement fédéral de Wilfrid Laurier, l'École commence à dispenser un cours d'ingénieur de chemins de fer.
1912 Un amendement à la charte de l'École l'autorise à délivrer des diplômes d'ingénieur électricien, d'ingénieur des chemins d e fer, de maître en arts décoratifs et d'architecte.
1912 Création du ministère de l'Agriculture et de la Voirie par le Gouvernement du Québec. Adoption de la Loi des bons chemins par le Parlement de Québec.
1914 Le ministère de la Voirie est séparé du ministère de l'Agriculture et de la voirie.
1917 La Canadian Society of Civil Engineers devient l'Engineering Institute of Canada - EIC.
1920 Fondation de la Corporation des ingénieurs professionnels du Québec. La contribution du Gouvernement du Québec à l'École polytechnique est de 55 000 $, les frais de scolarité rapportent 19 420 $. L'Université de Montréal-UdeM crée sa faculté des Sciences. L'Université Laval à Québec-ULQ crée l'École supérieure de Chimie.
1922 La contribution du Gouvernement du Québec à l'École polytechnique est de 80 000 $. Le ministère de la Voirie du Québec obtient la responsabilité de l'entretien et du maintien des grandes routes du Québec, les autres routes demeurant sous la responsabilité des municipalités du Québec. Création du Service provincial d'hygiène.
1923 Fondation de l'École des beaux-arts par le Gouvernement du Québec ; les professeurs d'architecture de l'École polytechnique sont invités à former le noyau de professeurs de la nouvelle école.
Augustin Frigon devient secrétaire-trésorier et directeur des études de l'École Polytechnique.
1927 L'École compte 12 professeurs titulaires, 8 professeurs agrégés et décerne 12 diplômes d'ingénieur.
1928 (Juin) Incendie d'une partie de l'immeuble principal de l'École de la rue Saint-Denis.
1937 Création de l'École des mines de l'Université Laval à Québec.
1932 (10 mai) Inauguration du laboratoire d'hydraulique, de résistance des matériaux et d'essais de ciment.
1941 Georges Welter prend la direction du Laboratoire d'essai des matériaux ; il y est rejoint par Jacques Hurtubise en septembre 1941, puis par Julien Dubuc en 1947.
1943 Ouverture d'une option en aéronautique sous la direction de Joseph Pawlikowski, de l'Université de Varsovie, Erik Kosko (aérodynamique), G.-A. Mokrzycki (aérodynamique et mécaniquedu vol), Alexandre Grzedzilski (structures d'avion).
1945 Construction du laboratoire de mécanique (rue Sanguinet). L'option d'aéronautique est retirée du programme pour insuffisance de fonds que le gouvernement du Québec avait pourtant promis de combler ; seulement 8 diplômes en aéronautique ont été décernés.
1955 Fondation du département de génie métallique sous la direction d'André Hone.
1958 Instauration d'un nouveau programme comportant 8 spécialités : génie civil, génie mécanique, génie électrique, génie chimique, génie métallurgique, génie minier génie géologique, génie physique.
(Juillet) 1958 L'École emménage dans ses nouveaux locaux adjacents à l'Université de Montréal-UdeM sur le mont Royal.
Création du département du génie géologique et du département de génie métallurgique. L'École accueille 1 143 étudiants dont 4 femmes.
1959 L'École polytechnique décerne pour la première fois un diplôme à une femme, Gabrielle Bodis.
1963 Ouverture d'un laboratoire de hautes fréquences.
1965 Ouverture d'un laboratoire à hautes tensions.
1970 Fondation de l'Institut du génie nucléaire dirigé par Laurent Amyot.
1974 Création de la chaire Augustin-Frigon pour favoriser les colloques, les journées et les conférences scientifiques.
1989 (6 décembre 1989,vers 17 h 12) Fusillade à l'École polytechnique de Montréal par un certain Marc Lépine qui s'est faufilé dans l'École, puis, après avoir crié «je hais les féministes» , tire des rafales d'un pistolet semi-automatique Sturm Ruger .223 tuant ainsi 14 femmes et faisant 14 blessés dont 7 femmes et 7 hommes, puis se suicide sur les lieux de son forfait ;
les 14 femmes tuées sont :

Bergeron, Geneviève, 21 ans,
Colgan, Hélène23 ans,
Croteau, Nathalie 23 ans,
Daigneault, Barbara, 22 ans,
Edwards, Anne-Marie, 21 ans,
Haviernick, Maud,29 ans,
Klueznik Widajewicz, Barbara Maria, 31 ans,
Laganière, Maryse, 25 ans,
Leclerc, Maryse, 23 ans,
Lemay, Anne-Marie, 22 ans,
Pelletier, Sonya, 23 ans,
Richard, Michèle, 21 ans,
Saint-Arneault, Annie, 23 ans,
Turcotte, Annie, 21 ans.

Parmi les femmes blessées, on trouve Nathalie Provost qui participera à la fondation de l'Ordre de la rose blanche qui décernera sa première bourse de 33 000 $ le 25 novembre 2015.

Pris par un sentiment de culpabilité simplement parce qu'il était présent lors du massacre et qu'il n'est pas intervenu, Sarto Blais, un diplômé de l'École polytechnique, se suicide à l'automne de 1990 ; ses parents incapables d'accepter sa disparition se suicident au mois de juin suivant.
1991, Heidi Rathjen fonde la Coalition pour le contrôle des armes à feu.
1995 Le Gouvernement libéral dirigé par Jean Chrétien fait adopter la Loi sur le contrôle des armes à feu au Canada.
1999 Inauguration de la Place du 6 décembre sur la rue Decelle près de l'avenue Queen-Mary à Montréal ; les noms des 14 victimes de Marc Lépine à l'École polytechnique sont inscrits sur des pierres couchées sur le gazon.
2003-2004 Agrandissement de 40 % du pavillon principal de l'École au coût de 100 millions $.
2005 L'École compte 220 professeurs titulaires et décerne 1 054 diplômes d'ingénieur. Depuis sa fondation, l'École a décerné des diplômes à 28 000 ingénieurs.
(Septembre 2005) Inauguration des pavillons Claudette-MacKay-Lassonde et Pierre-Lassonde.
2012 Le Parlement du Canada sur proposition du Gouvernement conservateur de Stephen Harper. abolit la Loi sur le contrôle des armes à feu.
Le Gouvernement du Québec annonce qu'il établira le contrôle des armes à feu sur son territoire et demande au Gouvernement du Canada de lui donner les 1 600 dossiers qu'il possède sur les détenteurs d'armes à feu au Québec.
Le gouvernement du Canada refuse et annonce son intention de détruire tous les dossiers ; le Gouvernement du Québec obtient une injonction pour empêcher le gouvernement fédéral de détruire les dossiers du Québec.
En 2014, Débouté en cour d'appel, le gouvernement fédéral qui veut toujours détruire les dossiers, inscrit sa cause à la Cour suprême du Canada.
En janvier 2018, entrée en vigueur de la loi sur le contrôle des armes à feu du Parlement du Québec.
En octobre 2017, la Cour supérieure du Québec reconnaît la validité constitutionnelle de la loi constituant le registre des armes à feu au Québec. et que le Parlement du Québec en l'adoptant, n'avait pas empiété dans le champs des compétences fédérales en créant son propre registre des armes à feu sur son propre territoire.
Le 30 avril 2019, la Cour d'appel du Québec déclare valide la loi du Parlement du Québec sur le registre des armes à feu.


  • Principaux de l'école polytechnique


1873-1904Archambault, Urgel-Eugène
1904-1919Marceau, Ernest
1919-1935Boyer, Aurélien
1935-1952Frigon, Augustin
1953-1964Brouillet, Ignace
1964-1969Riverin, Paul-E.
1969-1984Lavigueur, Bernard
1984-1989Bouthillette, Roland
1989-1992Doré, Roland
1992-Gourdeau, Jean-Paul




  • Directeurs


1873-1882Archambault, Urgel-Eugène
1882-1908Balète, Émile
1908-1923Fyen, Alfred
1923-1935Frigon, Augustin
1935-1938Mailhiot, Adhémar
1938-1946Circé, Armand
1946-1953Brouillet, Ignace
1953-1966Gaudefroy, Henri
1966-1970Dubuc, Julien
1970-1982Langlois, Roger-P.
1982-1989Doré, Roland
1989-1990Courville, Louis
1990-1998Bazergui, André
1998-2001Plamondon, Réjean
2001-2007Papineau, Robert
2007-Guy, Christophe




2012 Le Parlement du Canada sur proposition du Gouvernement conservateur de Stephen Harper. abolit le contrôle des armes à feu.
Le Gouvernement du Québec annonce qu'il établira le contrôle des armes à feu sur son territoire et demande au Gouvernement du Canada de lui donner les 1 600 dossiers qu'il possède sur les détenteurs d'armes à feu au Québec.
Le gouvernement du Canada refuse et annonce son intention de détruire tous les dossiers ; le Gouvernement du Québec obtient une injonction pour empêcher le gouvernement fédéral de détruire les dossiers du Québec.
2015 (25 novembre 2015) L'École remet la première bourse de l'Ordre de la rose blanche à Tara Gholami (génie mécanique de l'University of Calgary) ; cette bourse de 30 000 $, instituée pour rendre hommage aux victimes de la tuerie de l'École polytechnique perpétrée le 6 décembre 1989, est remise à une étudiante canadienne qui désire poursuivre ses études en génie au niveau du doctorat au pays ou à l'étranger ; Tara Gholami a grandi en Iran jusqu'à l'âge de 11 ans.

  • Bibliographie -


Histoire de l'École polytechnique de Montréal (Robert Gagnon, avec la collaboration d'Armand J. Ross, Éditions du Boréal, 1991).
Retours sur l'attentat contre les femmes à l'École Polytechnique de Montréal (essai, Francis Dupuis-Déry, Éditions Remue-ménage, 2010).
École Polytechnique - 125 années de génie (Éditions de l'École polytechnique, 1998).


  • Éphémérides :


1989 (6 décembre 1989, vers 17 h. 12) Fusillade à l'École polytechnique de Montréal par un certain Marc Lépine qui s'est faufilé dans l'École, puis, après avoir crié «je hais les féministes» , tire des rafales d'un pistolet semi-automatique Sturm Ruger .223 ou Ruger Mini-14, tuant ainsi 14 femmes et faisant 14 blessés dont 9 femmes et 5 hommes, puis se suicide avec son arme sur les lieux de son forfait ;

Les femmes tuées étaient toutes des étudiantes en génie :

Bergeron, Geneviève, 21 ans,
Colgan, Hélène, 23 ans,
Croteau, Nathalie, 23 ans,
Daigneault, Barbara, 22 ans,
Edward, Anne-Marie, 21 ans,
Haviernick, Maud, 29 ans,
Klueznik Widajewicz, Barbara Maria, 31 ans,
Laganière, Maryse, 25 ans,
Leclerc, Maryse, 23 ans,
Lemay, Anne-Marie, 22 ans,
Pelletier, Sonia, 23 ans,
Richard, Michèle, 21 ans,
Saint-Arneault, Annie, 23 ans, et
Turcotte, Annie, 21 ans.

Les femmes blessées lors de la fusillade

Provost, Nathalie atteinte quatre fois par balle
Rathjen, Heidi
Thibault, Hélène

(Automne 1990) Pris par un sentiment de culpabilité simplement parce qu'il était présent lors du massacre et qu'il n'est pas intervenu, Sarto Blais, un diplômé de l'École polytechnique, se suicide à l'automne de 1990 ; ses parents incapables d'accepter sa disparition se suicident au mois de juin suivant.
(1991), Heidi Rathjen fonde la Coalition pour le contrôle des armes à feu.
(1995) Le Gouvernement libéral dirigé par Jean Chrétien fait adopter la Loi sur le contrôle des armes à feu au Canada.
(1996) La soeur de Marc Lépine se suicide par overdose de drogue
(1999) Inauguration de la Place du 6 décembre sur la rue Decelle près de l'avenue Queen-Mary à Montréal ; les noms des 14 victimes de Marc Lépine à l'École polytechnique sont inscrits sur des pierres couchées sur le gazon.
(2012) Le Parlement du Canada sur proposition du Gouvernement conservateur dirigé par Stephen Harper adopte le bill C-19 qui abolit la Loi sur le contrôle des armes à feu et ordonne la destruction du registre fédéral.
Le Gouvernement du Québec annonce qu'il établira le contrôle des armes à feu sur son territoire et demande au Gouvernement du Canada de lui donner les 1 600 dossiers qu'il possède sur les détenteurs d'armes à feu au Québec.
Le gouvernement du Canada refuse et annonce son intention de détruire tous les dossiers ; le Gouvernement du Québec obtient une injonction pour empêcher le gouvernement fédéral de détruire les dossiers du Québec.
(2014) Débouté par la Cour d'appel du Québec, le gouvernement fédéral qui veut toujours détruire les dossiers, inscrit sa cause à la Cour suprême du Canada.
(2015)
(Mars 2015) La Cour suprême du Canada décrète que la destruction du registre fait partie des pouvoirs constitutionnels du Gouvernement du Canada et permet sa destruction si telle est la décision du Gouvernement du Canada.
(Juin 2015) Un juge de la Cour fédérale demande au Gouvernement du Canada de remettre au Gouvernement du Québec un disque dur contenant les données du registre fédéral sur les longues armes au Québec le film raconte l'événement selon les points de vue du tueur et de deux étudiants, une survivante et un témoin impuissant.
(19 octobre 2015) Le gouvernement conservateur de Stephen Harper est renversé à la suite des élections générales au Canada.
(6 décembre 2015) Le Gouvernement du Québec dépose le projet de loi 64 qui institue l'obligation d'enregistrer toutes les armes longues sur le territoire du Québec auprès du Directeur de l'état civil du Québec sous peine d'amendes variant de 5 000 $ à 10 000 $. Le coût estimé de la mise en oeuvre de ce programme est de 17 millions $. Pendant que le registre existait au Gouvernement du Canada, il était consulté par la police en moyenne 900 fois par jour. La Canada Rifle Association affirme que Québec perd son temps. «Without the threat of criminal charge, based on the experience of the federal gun registry, non-compliance will definetely be the order of the day».
(2008)
Denis Villeneuve réalise le film Polytechnique (avec les acteurs Maxim Gaudette, Karine Vanasse et Sébastien Huberdeau)
2019 (juillet 2019) Nathalie Provost, l'une des survivantes de la tuerie de Polytechnique démissionne comme membre du Comité Consultatif canadien sur les armes à feu (CCCAF) se disant déçue de l'incapacité du Gouvernement fédéral à s'attaquer aux fusils d'assaut . Dans sa lettre de démission, elle affirme :
«J'ai le sentiment d'avoir été utilisée en tant que caution morale à l'inaction (ou le peu d'action) du gouvernement libéral sur la queston du contrôle des armes. C'ecst donc pour me soustraire à cette apparente instrumentalisation que je vous annonce ma démission du CCCAF à compter d'aujourd'hui même».
Dans sa lettre de démission, elle accuse le gouvernement d'avoir ignoré systématiquement sa demande de refonte du système de classification des armes à feu, ce qui aurait pu resserrer les restrictions imposées sur certains fusils semi-automatiques.
Selon madame Provost, le comité n'a apporté aucune contribution au projet de loi libéral sur les armes à feu récemment adopté par le Parlement Ñ un projet de loi qu'elle juge très timide.
(2020)
La maire de Montréal, Valérie Plante dévoile des plans pour la création d'une sculpture et d'un carré situés près de la station de métro du Champs-de-Mars et au-dessus de l'autoroute Ville-Marie qui sera appelé «Place des Montréalaises» ; cet ensemble est dédié à la commémoration des femmes de Montréal de réputation fameuse et autres dont les noms des 14 femmes assassinées à l'École Polytechnique de Montréal en 1989 et de 7 autres femmes qui ont contribué à la fondation et au développement de Montréal. Parmi les 7 femmes citées plus haut, on trouve le nom de Jeanne Mance, la cofondatrice de Montréal qui a ouvert le premier hôpital de la ville et de celui de Marie-Angélique, l'esclave exécutée après avoir été reconnue coupable d'avoir mis le feu au quartier commercial en tentant de se défaire de son esclavage ; l,aménagement devraient être complété en 2024.

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