Atta (Maor)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 9 août 2010, vers 18 h 40, Shirel Attar, 14 ans une étudiante à la Marymount Academy, est trouvée inanimée par sa mère dans un bain de la résidence familiale du 5507 de l'avenue Randall près du Côte-Saint-Luc Road à Côte-Saint-Luc ; battue et poignardée à plusieurs reprises, son décès est constaté sur les lieux. Le frère de la victime, Maor Attar, 18 ans, qui a tenté de se suicider par empoisonnement avec du diluant à peinture, est arrêté vers 23 h à une centaine de mètres de la résidence familiale et accusé à l'hôpital de meurtre prémédité relativement au décès de sa soeur.

Le 8 octobre 2010, un rapport de psychiatre déclare que Maor Atar souffre de schizophrénie et qu'il n'était pas mentalement responsable au moment de l'assassinat de sa soeur, mais que les médicaments qu'il prend le rendent apte à subir son procès. dans un complément de rapport, ce psychiatre affirme qu'Attar entendait des voix qui lui ordonnaient de tuer Shirel ; un rapport de contre-expertise soumis le 13 décembre 2010 par le psychiatre Gilles Chamberland, indique qu'Attar est un cas de l'article 16 du Code criminel qui stipule qu'une personne ne doit pas être tenue criminellement responsable des gestes qui lui sont reprochés si elle souffrait de troubles mentaux qui la rendait incapable de juger de la nature de l'acte posé.
Le 10 janvier 2011, la couronne et la défense acceptent les conclusions des deux psychiatres. le juge acquitte Maor Attar et ordonne qu'il soit traité dans un institut psychiatrique où il sera détenu jusqu'à ce qu'un comité de spécialistes soit convaincu de sa guérison et qu'il peut être réintégré sans danger dans la société.

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