Bécancour (municipalité de ville)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Superficie - 434,28 km2.
  • Gentilé - Bécancourois, oise.


  • Éphémérides -


1637
(1er décembre 1637) Concession d'une seigneurie (3/4 de lieue de front x 3 lieues de profondeur) par la Compagnie de la Nouvelle-France à Jean Godefroy de Linctot qui la nomme Godefroy (94).
(1er décembre 1637) Concession d'une seigneurie (1/4 lieue de front sur le Saint-Laurent x 3 lieues de profondeur) par la Compagnie de la Nouvelle-France à Michel Leneuf du Hérisson, le frère de Jacques Leneuf de La Poterie, qui la nomme Dutort (96).
1647
(16 avril 1647) Concession d'une seigneurie (2 lieues 1/4 de front x 2 1/4 lieues de profondeur et les îlots adjacents) par la Compagnie de la Nouvelle-France à Pierre Legardeur de Repentigny ; cette seigneurie est nommée Bécancour (95).
(16 avril 1647) Concession d'une seigneurie (1/4 de lieue de front x une lieue de profondeur) par la Compagnie de la Nouvelle-France à Nicolas Marsolet de Saint-Aignan.
(16 avril 1647) Concession d'une seigneurie (1/2 lieue de front x 3 lieues de profondeur) par la Compagnie de la Nouvelle-France à Jacques Hertel de la Fresnière ; cette seigneurie est appelée Cournoyer (97).
1648
(Mai 1648) Au décès de Pierre Legardeur de Repentigny survenu en mer, la seigneuries de Repentigny et la seigneurie de Bécancour passent à ses fils, Jean-Baptiste, Charles et Ignace, à ses filles Madeleine et Catherine (1/2), et à sa veuve, Marie Favery (1/2).
1651
(10 août 1651) Au décès de Jacques Hertel de La Fresnière, la seigneurie de Cournoyer (97) passe à François Hertel (1/2), à Marie-Madeleine Hertel, épouse de Louis Pinard (1/4) et Marguerite Hertel, épouse de Jean Crevier (1/4).
1657
Acquisition de la seigneurie de Pierre Legardeur de Repentigny par son fils, Jean-Baptiste Legardeur.
1661
(20 janvier 1661) Concession à Jean-Baptiste Legardeur de Repentigny de tous les îles et îlets de la rivière Puante (Bécancour).
1668
(22 juin 1668) La seigneurie de Dutort (96) appartient à Michel Godefroy de Linctot.
(11 juillet 1668) La seigneurie de Godefroy (94) appartient à Jean Godefroy de Linctot qui commence à la coloniser. Donation de sa partie de seigneurie par Pierre Lefebvre à sa fille, Élisabeth Lefebvre, épouse de Pierre Thunay Dufresne.
(11 août 1668) La seigneurie de Bécancour (95) concédée à Pierre Legardeur de Repentigny en 1647, passe à Charles Legardeur qui la nomme Villiers (95).
1669
Vente de la partie de seigneurie de Lefebvre par Pierre-Félix Thunaye et Élisabeth Lefebvre à Michel Pelletier de LaPrade qui la nomme Gentilly.
(18 avril 1669) Fondation de la mission jésuite de La Nativité-de-Notre-Dame-de-Bécancour auprès des Abénaquis.
1671
(23 octobre 1671) Vente de sa partie de seigneurie par Nicolas Marsolet de Saint-Aignan à Michel Pelletier de LaPrade.
1675
(22 avril 1675) Concession d'une seigneurie (1/2 lieue de front x 3 lieues de profondeur) par le gouverneur Frontenac à Pierre Godefroy de la Roquetaillade.
1676
(26 mars 1676) Au décès de Jean Godefroy de Linctot, la seigneurie de Dutort (96) passe à sa veuve, Marie Leneuf.
(14 août 1676) Augmentation de la seigneurie de Marsolet (+1 3/4 lieue de front x 2 lieues de profondeur) en faveur de Michel Pelletier de LaPrade ; les trois parties de seigneurie sont réunies en un seul lot que Michel Pelletier de LaPrade nomme Gentilly (98).
Vers 1680
Construction d'une église pour les Abénaquis.
1681
(Vers le 8 juillet 1681) Au décès de Jean Godefroy de Linctôt, la seigneurie de Godefroy (94) passe à ses héritiers, Marie Leneuf, son épouse (5/10), Michel Godefroy de Linctôt (1/10), Louis Godefroy de Normanville (1/10), Joseph Godefroy de Vieuxpont (1/10), Amador Godefroy (1/10), Marie-Renée Godefroy (1/10).
1683
(2 mars 1683) Donation de la seigneurie de Gentilly par Michel Pelletier de LaPrade à François Poisson, le fils de son épouse Jacqueline Chamboy, veuve de Jean Poisson.
1684
(9 octobre 1684) Saisie sur les biens de Charles Legardeur de Villiers, la seigneurie de Villiers est adjugée à Philippe Gauthier de Comporté et Charles Macart.
(14 novembre 1684) Cession de la seigneurie de Villiers par Philippe Gauthier de Comporté et Charles Macart à Pierre Robineau de Bécancour qui la nomme Bécancour.
1688
(27 octobre 1688) Au décès de Marie Leneuf, sa part de la seigneurie de Godefroy (94) est divisée entre les 5 enfants survivants qui héritent chacun 1/5 de la seigneurie.
1699
Construction de la première église de la Nativité-de-Notre-Dame pour les habitants de la seigneurie de Bécancour et les Abénaquis sur l'île Montesson, près du manoir seigneurial.
1716
Ouverture des registres de la paroisse de La Nativité-de-Notre-Dame-et-Saint-Pierre-de-Bécancour et nomination du premier curé résidant, le père jésuite, Eustache LeSueur (des registres antérieurs à 1716 ont pu exister, mais ont été perdus).
1716-1779
Desserte de la paroisse Notre-Dame par les jésuites et les récollets.
1722
(3 mars 1672) Érection canonique de la paroisse de La Nativité-de-la-Vierge-Marie de Bécancour ; son territoire couvre la seigneurie de Bécancour.
(31 mai 1672) Au décès de François Hertel, sa partie de seigneurie de Cournoyer (97) passe à ses enfants, François Hertel de La Fresnière (1/2), Jacques Hertel de Cournoyer (1/7), les héritiers de feu Jean-Baptiste Hertel (1/7), les héritiers de feu Joseph Hertel (1/7), Louis Hertel de Saint-Louis (1/7), Claude Hertel de Beaulac (1/7), Pierre Hertel de Montcour (1/7) et Thérèse Hertel, épouse de Jean-Baptiste Boucher de Niverville (1/7).
1723
(7 juin 1673) La seigneurie de Godefroy (94) appartient en partie (1/5) à René Godefroy de Tonnancour, petit-fils de Jean Godefroy de Linctôt. La seigneurie de Roquetaillade (93) appartient à René Godefroy de Tonnancour.
1724
(22 juillet 1674) La seigneurie de Bécancour appartient à Pierre Robineau de Bécancour, baron de Portneuf.
1725
(Avant le 28 juin 1675) François Hertel de La Fresnière cède sa moitié de la seigneurie de Cournoyer (97) à son frère Jacques Hertel.
1725
(28 juin 1725) La seigneurie de Cournoyer (97) appartient à Jacques Hertel de Cournoyer (1/2 et 1/7), aux héritiers de feu Jean-Baptiste Hertel (1/7), aux héritiers de feu Joseph Hertel (1/7), à Louis Hertel de Saint-Louis (1/7), à Claude Hertel de Beaulac (1/7), à Pierre Hertel de Montcour (1/7) et à Thérèse Hertel, épouse de Jean-Baptiste Boucher de Niverville (1/7).
1735
Remplacement de l'église des Abénaquis.
1739
Construction du moulin Michel dans la seigneurie de Gentilly.
1748
Remplacement de l'église de 1699 à Bécancour.
1750
(17 octobre 1750) Donation de l'île de l'embouchure de la rivière Bécancour par Marie-Anne-Geneviève Robineau, veuve de Charles Legardeur de Croisille, à sa fille, Gabrielle Legardeur de Croisille.
1755
(6 avril 1755) Vente de la seigneurie de Bécancour par Marie-Anne-Geneviève Robineau, veuve de Charles Legardeur de Croizille, à Joseph-Michel Legardeur de Croizille et de Montesson.
1757
Un incendie causé par la foudre détruit l'église des Abénaquis.
1757-1758
Arrivée massive de colons acadiens exilés de Beaubassin, Acadie, puis venus s'établir au Québec : à Saint-Grégoire-le-Grand (Arsenault, Babineau, Béliveau, Benoit, Bergeron, Bernard, Boudreau, Bourgeois, Pierre Bourg, Bénoni Bourg, Jacques Bourg, Brault, Comeau, Pierre Cormier, Cyr, Chandonnay, Champagne dit Orion, Chatillon, Pierre Doucet, Dupuis, Forest, Gaudet, Pierre Godin (Gaudet dit), Garceau, Hébert, Landry, Lord, Melanson, Martin, Morin, Pellerin, Poirier, Parre, Joseph Richard, Raymond, François Robichaud, Roy, Thériot, Thibault, Thibaudeau, Vigneault, Vincent) ; partis de Port-Royal, Charles Héon, Joseph Héon, Pierre Héon, Jean-Jacques LeBlanc, Jean Prince, Joseph Prince s'établissent aussi à Saint-Grégoire-le-Grand.
1772-1774
Acquisition progressive de la seigneurie de Gentilly par Joseph-Gaspard Chaussegros de Léry.
1779
Nomination du premier curé résidant de la paroisse de La Nativité-de-la-Vierge-Marie de Bécancour.
1764
John Bruyères épouse Catherine-Élisabeth Pommereau, veuve de Joseph-Michel Legardeur de Croisille et de Montesson.
1765
François Lefebvre de Bellefeuille, époux de Marie-Josephte Hertel de Cournoyer, achète une partie de la seigneurie avec le produit de la vente de la seigneurie de Grand-Pabos (195) ; au décès de son épouse, il achète la plus grande partie du reste de la seigneurie de Cournoyer (97).
1771
(5 avril 1771) Partage de la seigneurie de Bécancour en vertu duquel la moitié va à Michel Legardeur de Croisille et de Montesson, fils de Joseph-Michel Legardeur, et époux de Françoise de Boucherville (veuve de Jean-Baptiste Pommereau), l'autre moitié étant divisée en deux parties égales accordées à John Bruyères (époux de Reine Pommereau) et John Gough (époux de Françoise Pommereau).
1773
(6 mars 1773) Vente d'une partie de la seigneurie de Godefroy (94) à Jean Drouet. Vente d'une partie de la seigneurie de Roquetaillade (93) à Jean Drouet de Richerville.
1780
Au décès de François Lefebvre de Bellefeuille, sa partie de la seigneurie de Cournoyer (97) passe à son fils Antoine Lefebvre de Bellefeuille.
1781
(10 février 1781) La seigneurie de Godefroy (94) appartient en partie (1/5) à Joseph Godefroy de Tonnancour et en partie à Jean Drouet (12 arpents et 6 chaînes de front sur 3 lieues de profondeur).
La seigneurie de Roquetaillade (93) appartient en partie à Jean Drouet de Richerville et en partie à Joseph Godefroy de Tonnancour.
1784
(24 juillet 1784) Érection canonique, ouverture des registres et inauguration de l'église de la paroisse Saint-Édouard-de-Gentilly ; son territoire couvre une partie dela seigneurie de Saint-Pierre, de la seigneurie de Gentilly et de la seigneurie de Cournoyer (97).
Avant 1787
Au décès de John Bruyères, la seigneurie de Bruyère (95a) passe à son fils Ralph Henry Bruyères (1765-1814).
1788
(9 décembre 1788) La seigneurie de Dutort appartient à Jean Drouet de Richeville.
1790
Construction du premier presbytère Saint-Édouard.
1791
(6 octobre 1791) La moitié de la seigneurie de Bécancour appartenant aux héritiers de Françoise de Boucherville, veuve de Michel Legardeur de Croisille et de Montesson, est adjugée à Aaron Hart.
La seigneurie de Gentilly appartient à Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry.
1795
Nomination du premier curé résidant de la paroisse Saint-Édouard-de-Gentilly; il se serait agi de l'abbé Claude-Gabriel Courtin, prêtre fuyant la révolution française immigré au Canada en 1795 accompagné de Jean-Louis de Bourbon, un jeune prince de sang royal, fils naturel de Louis XV, roi de France ; Jean-Louis de Bourbon pratiqua le métier d'orfèvre dans une paroisse de la rivière Chambly où il se serait marié avant de se fixer à Bécancour ; l'une de ses filles a été inhumée à Saint-Valère (Arthabaska). (Source : Le mythe de Napoléon au Canada français (Serge Joyal, Del Busso, 2013, page 35)
(11 avril 1795) Vente par Reine Pommereau, veuve de John Gough, de tous les droits qu'elle détient dans la seigneurie de Bécancour à Aaron Hart.
1801
(1 septembre 1801) Vente de la seigneurie de Bruyère (95a) par Ralph Henry Bruyères à Charles-François Baby.
1802
(18 août 1802) Érection canonique par détachement de celle de La Nativité-de-Notre-Dame-de-Bécancour, ouverture des registres de la paroisse et célébration de la première messe dans le presbytère-chapelle de Saint-Grégoire-le-Grand.
1803-1806
Début de la construction de l'église Saint-Grégoire-le-Grand.
1803
(27 septembre 1803) Vente de parties de la seigneurie de Roquetaillade (93) à Jean-Baptiste Lozeau.
1804
(12 juin 1804) Vente de parties de la seigneurie de Roquetaillade (93) à Jean-Baptiste Lozeau.
1805
Nomination du premier curé résidant de la paroisse Saint-Grégoire-le-Grand.
1806
Inauguration de l'église Saint-Grégoire-le-Grand.
(18 mars, 14 avril 1806) Vente de parties de la seigneurie de Roquetaillade (93) à Jean-Baptiste Lozeau.
(20 septembre 1806) La seigneurie de Godefroy (94) appartient à Jean-Baptiste Lozeau.
1807
Arrivée des premiers colons sur le territoire de la paroisse Sainte-Gertrude.
1808-1810
Les paroissiens de La Nativité de Bécancour érigent leur nouvelle église en pierres des champs.
1811
(25 juin) Incendie d'une partie de l'église de la Nativité de Bécancour qui est aussitôt réparée.
1814
(11 septembre 1814) Tragédie mortelle ; accident maritime ; le traversier Trois-Rivières/Sainte-Angèle-de-Laval coule à pic ; bilan : 40 morts.
1817
(28 août) Vente de la seigneurie de Bruyère (95a) par la succession de Ralph Henry Bruyères à Charles-François-Xavier Baby.
1822
(14 janvier 1822) La seigneurie de Bruyères (95a) appartient à Charles Grant.
1829
(25 mai 1829) La seigneurie de Godefroy (94) appartient à Joseph Lozeau.
1837 Tenue des assises du mouvement patriote.
1843
(1 juillet 1843) Constitution de la municipalité de la Nativité-de-Bécancour.
1845
(8 juin 1845) Constitution des municipalités de la paroisse de Saint-Grégoire-le-Grand.
(1 juillet 1845) Érection canonique de la paroisse Sainte-Gertrude par détachement de celles de Saint-Édouard-de-Gentilly et de La Nativité-de-Notre-Dame-de-Bécancour.
Constitution de la municipalité de la paroisse de Saint-Édouard-de-Gentilly.
1846
(4 juillet 1846) Constitution de la municipalité de la paroisse Sainte-Gertrude.
Début de la construction de l'église Sainte-Gertrude.
1847
Sur les 525 familles qui composent la paroisse Saint-Grégoire, 277 seront exclusivement d'origine acadienne, 246 seront acadiennes par alliance et 2 seulement seront intégralement canadienne.
1849
Nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse Sainte-Gertrude (Villiers).
Inauguration de l'église Saint-Édouard-de-Gentilly.
1853
Fondation de la communauté des Soeurs de l'Assomption de la Sainte-Vierge à Saint-Grégoire.
1854
(18 décembre 1854) Abolition du régime seigneurial.
1855
(1 juillet 1855) Constitution de la municipalité de la paroisse de La Nativité-de-Notre-Dame-de-Bécancour.
1861
(24 janvier 1861)
La seigneurie de Dutort (96) appartient à Moses Hart.
La seigneurie de Roquetaillade (93) appartient en partie à Charlotte Mathilda Hart et Sara Dorothée Hart.
La seigneurie de Godefroy (94) appartient à Charlotte-Mathilda Hart et Sarah-Dorothée Hart (1/2), à la famille Bellefeuille (1/8), et à la famille de Courval (3/8).
La seigneurie de Cournoyer (97) appartient à Jacques Lefebvre de Bellefeuille (6/7) et à mademoiselle Le Proust (1/7).
La seigneurie de Gentilly (98) appartient à Louis-René et Charles-Auguste Chaussegros de Léry.
La seigneurie de Bécancour (95) appartient à Samuel B. Hart.
1863
(1 janvier 1863) Constitution de la municipalité du village de Larochelle par détachement de celle de la paroisse de Saint-Grégoire-le-Grand.
1868
(19 septembre 1868) Érection canonique de la paroisse Sainte-Angèle-de-Laval par détachement de celle de Saint-Grégoire-le-Grand et de La Nativité-de-la Bienheureuse-Vierge-Marie de Bécancour. Ouverture des registres de la paroisse Sainte-Angèle-de-Laval.
1869
Construction d'une chapelle à Sainte-Angèle-de-Laval.
1870
Nomination du premier curé résidant et inauguration de l'église Sainte-Angèle de Laval.
(8 septembre 1870) Constitution de la municipalité de la paroisse de Sainte-Angèle-de-Laval.
1872
La maison mère des Soeurs de l'Assomption de la Sainte-Vierge, jusque-là à Saint-Grégoire, déménage à Nicolet. Ouverture d'un couvent dans la paroisse Saint-Édouard par les Soeurs de l'Assomption.
1879
Arrivée des Frères des Écoles chrétiennes.
1883
Arrivée des Soeurs de l'Assomption dans la paroisse Sainte-Gertrude pour prendre la responsabilité de l'Académie pour jeunes filles fondée par le curé Villers en 1876.
1886
(7 juin 1886) Début de la construction de la nouvelle église de La Nativité-de-la Bienheureuse-Vierge-Marie de Bécancour par les maçons Charles McLeod et Pierre Parent de Trois-Rivières dirigés par Étienne Hébert de Québec et Gédéon Leblanc de Montréal.
1891
Construction du presbytère Saint-Édouard.
1891-1893
Finition de l'intérieur de l'église de La Nativité-de-la Bienheureuse-Vierge-Marie de Bécancour réalisée par Johnny Bergeron selon des plans de l'architecte Émile Tanguay de Québec.
1892
(24 décembre 1892) Abandon de l'église de 1810 et inauguration de la nouvelle église de La Nativité-de-la Bienheureuse-Vierge-Marie de Bécancour.
1893
(25 mai 1893) Inauguration et bénédiction solennelle de la nouvelle église de La Nativité-de-la Bienheureuse-Vierge-Marie de Bécancour par Mgr Louis-Zéphirin Moreau et Mgr Elphège Gravel respectivement évêques de Saint-Hyacinthe et de Nicolet.
1896
Construction du presbytère Sainte-Gertrude.
1900
(10 avril 1900) Constitution de la municipalité du village de Gentilly par détachement de celle de la paroisse de Saint-Édouard-de-Gentilly.
1901
(2 octobre 1901) Constitution de la municipalité du village de Villers par détachement de celle de la paroisse de Sainte-Gertrude.
1902
Ouverture des registres de la paroisse du Précieux-Sang.
1903
Construction de l'église du Précieux-Sang.
(20 février 1903) Érection canonique de la paroisse du Précieux-Sang par détachement de celles de Saint-Grégoire-le-Grand, Saint-Célestin et La Nativité-de-la Bienheureuse-Vierge-Marie de Bécancour.
1904
Constitution de la municipalité de la paroisse du Très-Précieux-Sang-de-Notre-Seigneur.
1909
(23 janvier 1909) Constitution de la municipalité du village de Bécancour par détachement de celle de la paroisse de La-Nativité-de-Notre-Dame-de-Bécancour.
(8 septembre 1909) Ouverture du couvent de Soeurs de l'Assomption à Bécancour.
1911
(3 septembre 1911) Fondation de la Caisse populaire de Sainte-Gertrude.
1921
Liquidation de la Caisse populaire de Sainte-Gertrude.
1923
La population de la paroisse Saint-Grégoire-le-Grand est de 1 568 âmes, celle de La Nativité-de-Notre-Dame, 1 300, celle du Précieux-Sang, 537, celle de Saint-Édouard-de-Gentilly, 2 216, celle de Sainte-Angèle-de-Laval, 1 005, celle de Sainte-Gertrude, 1 632.
1933 (30 janvier 1933) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Édouard de Gentilly.
(19 novembre 1933) Fondation de la Caisse populaire de Sainte-Gertrude.
1937
(10 mai 1937) Fondation de la Caisse populaire de Sainte-Angèle.
1939
(22 mai 1939) Fondation de la Caisse populaire de Saint-Grégoire-le-Grand.
1944
(17 novembre 1944) Fondation de la Caisse populaire de Bécancour.
1955
Incendie du collège Saint-Joseph de Saint-Grégoire-le-Grand.
1960
Fermeture du couvent des Soeurs de l'Assomption ouvert en 1909 à Bécancour.
1962
L'église Saint-Édouard est classée monument historique.
1963
Le Trust Général du Canada achète 85 fermes de la région pour y ériger un complexe sidérurgique et une centrale nucléaire.
1965
(17 octobre 1965) Regroupement des municipalités de Gentilly, Larochelle, Sainte-Angèle-de-Laval, Sainte-Gertrude, Saint-Grégoire-le-Grand, Très-Précieux-Sang-de-Notre-Seigneur, Villers et Bécancour sous le nom de cette dernière.
1967
(20 décembre 1966) Inauguration du pont Laviolette qui relie les deux rives du Saint-Laurent ; arrêt de l'exploitation des traversiers entre Trois-Rivières et Saint-Angèle (Bécancour).
1969
Fondation de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour dont le mandat est d'attirer la grande industrie internationale de première et de deuxième transformation (aluminerie, magnésium etc.).
1972
Arrêt du fonctionnement du moulin Michel (Gentilly).
Démolition du couvent des Soeurs de l'Assomption (1909).
1978
Abandon de la construction de l'usine d'eau lourde LaPrade.
Inauguration du monument à Mgr Louis-Zéphirin Moreau.
1979 En Pennsylvanie, la panne du système de refroidissement de la Centrale nucléaire de Three Mile Island provoque l'évacuation des enfants et des femmes enceintes dans un rayon de huit km.
1984
Restauration de l'église du Précieux-Sang.
1986
Mise en exploitation de l'Aluminerie de Bécancour propriété des compagnies Reynolds Aluminum 50 %, Péchiney (25 %) et Alumax (25 %).
1987
Fondation de l'École secondaire Mont-Bénilde dans le secteur Sainte-Angèle (cette institution était privée secondaire et collégiale, pour filles et garçons en 2005).
Début de la construction de l'usine de magnésium de la compagnie Norsk Hydro au coût de 600 millons $.
1990
La population de Bécancour est de 10 472 habitants.
Mise en exploitation de l'usine de magnésium de la compagnie Norsk Hydro.
1997
(3 juin 1997) Tragédie mortelle ; accident de travail ; incendie de l'usine de meubles Lemay ; bilan : 4 morts, des travailleurs de l'usine.
2000
La population de Bécancour est de 11 602 habitants.
(22 décembre 2000, 3 h 30) Un incendie détruit l'église de la Nativité-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie construite en pierre des champs et en bois et inaugurée en 1892 ; en plus de l'un des premiers orgues Casavant (1893), l'église possédait des tableaux d'Antoine Plamondon, dont l'oeuvre maîtresse du choeur et le chemin de croix.
2001
(26 avril 2001) Mgr Raymond-Marie Saint-Gelais, évêque de Nicolet, autorise la destruction des murs de l'église de la Nativité-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie restés debout après l'incendie du 22 décembre précédent.
2003
(Septembre 2003) Lors de l'acquisition de la compagnie Péchiney par Alcan, cette compagnie devient propriétaire à raison de 25 % de l'Aluminerie de Bécancour.
2004
Fin de la construction d'une centrale au gaz d'Hydro-Québec.
(7 juillet 2004) Début d'une importante grève des 860 employés syndiqués de l'Aluminerie de Bécancour.
(10 juillet 2004) L'Aluminerie de Bécancour cesse l'exploitation d'une série de cuves.
(14 Juillet 2004) L'Aluminerie de Bécancour cesse l'exploitation d'une deuxième série de cuves.
(5 août 2004) Accusée d'utiliser des briseurs de grève, Aluminerie de Bécancour se dit prête à cesser l'exploitation de la troisième et dernière série de cuves.
(Novembre 2004) Explosion qui endommage lourdement l'usine d'hydrogène liquide de la compagnie HydrogenAL ; les dommages sont évalués à 20 millions $.
(23 novembre 2004) Fin de la grève à l'Aluminerie de Bécancour, elle aura duré 139 jours ou 20 semaines.
2006
(24 juillet 2006) La compagnie Norsk Hydro, fabricant de magnésium, met son usine de Bécancour en vente.
(24 octobre 2006) Son usine n'ayant pas trouvé preneur, la Compagnie Norsk Hydro annonce la fermeture de sa raffinerie de magnésium et la mise-à-pied progressive de ses 380 employés.
2007
(13 avril 2007) Dernière journée de travail à l'usine de Norsk Hydro.
(28 septembre 2007) La compagnie Norsk Hydro commence le démantellement de ses installations.
(30 octobre 2007) La compagnie Norsk Hydro accepte la demande du premier ministre Jean Charest de ne pas démanteler son usine avant le 20 décembre 2007 pour permettre à la compagnie AMG Inc. de l'examiner et de possiblement présenter une offre d'achat.
(16 novembre 2007) La compagnie AMG Inc. annonce qu'elle renonce à acquérir l'usine de magnésium de Norsk Hydro.
2009
(10 avril 2009) La compagnie Alcoa annonce une réduction temporaire de sa production et la mise à pied de 275 de ses employés.
2010
La population de Bécancour est de 11 712 habitants.
(Juin 2010) La compagnie Talisman Energy Inc. de Calgary commence le forage d'un puits de gaz de 2 010 m de profondeur dans le secteur Sainte-Gertrude.
(Octobre 2010) La compagnie Talisman Energy Inc. reçoit deux avis d'infraction pour son puits de Gentilly 2 en face de Trois-Rivières ; la compagnie n'avait pas acheminé comme prévu des eaux de fracturation à l'usine d'épuration de Drummondville, mais les avait envoyée dans ses autres bassins de Sainte-Gertrude qui ne sont pas autorisés à recevoir des eaux venant d'ailleurs.
2011
(Novembre 2011) Après avoir signé un contrat de fourniture d'électricité d'une durée de 25 ans avec le Gouvernement du Québec, la compagnie américaine Alcoa annonce qu'elle investira 2,1 milliards $ dans la modernisation de ses alumineries de Baie-Comeau, Deschambault et Bécancour.
(11 mars 2011) Un tremblement de terre suivi d'un tsunami au Japon détruit en partie la centrale nucléaire Dai-ichi de Fukushima et répand un nuage radioactif qui contamine la région; considérant que la centrale Gentilly-2 est située le long de la faille du Saint-Laurent, une zone susceptible de tremblement de terre, le désastre japonais entraîne une révision de l'opportunité d'exploiter ce genre de centrales au monde ; au Québec, Hydro-Québec a le choix entre remettre à niveau la Centrale nucléaire ou la démanteler ; la remise à niveau coûterait 2 milliards $ et son démantèlement 1,6 milliard $.
(21 juin) 2011 La compagnie Rio Tinto commande une étude pré-faisabilité d'un projet d'expansion de ses activités (construction d'une usine de transformation du titane.) à Bécancour évalué à terme à de 3 à 4 milliards $.
2012
La centrale Gentilly-2 cesse de produire.
2013
(1er février 2013) Priscilla Robert et François Fortin décèdent dans l'incendie de leur demeure du boulevard Bécancour, dans le secteur Sainte-Angèle-de-Laval.
(5 février 2013) La compagnie Rio Tinto annonce qu'elle renonce à son projet d'expansion de ses activités à Bécancour.
(16 février 2013) Un vote de grève est entériné par 91 % des travailleurs de l'usine, 58 % des employé de bureau et 57 % des employés de laboratoire de l'usine d'Aluminerie de Bécancour-ABI qui apppartient à la compagnie américaine Alcoa.
(18 février 2013) Le comité de négociation du syndicat des Métallos de l'usine de l'aluminerie de Bécancour-ABI s'entend avec la compagnie ABI sur les termes d'un projet de convention collective.
(3 mai 2013) Début d'une grève des 145 employés de la compagnie Silicium Québec à Bécancour.
(30 octobre 2013) ALCOA annonce que, si le gouvernement ne limite pas l'augmentation tarifaire d'Hydro-Québec, elle pourrait fermer ses alumineries au Québec (Bécancour, Deschambault et Baie-Comeau) ; ces allumineries employent 3 500 personnes et consomment annuellement 350 Mw d'électricité.
(5 novembre 2013) La Quest Rare Minerals Ltd annonce qu'elle construira à Bécancour au coût de 1,3 millard $ son usine de transformation des terres rares extraite du lac Strange.
(11 novembre 2013) Le gouvernement du Québec investit 85 millions $ dans un projet de 130 millions $ projeté par RER Hydro, Hydro-Québec et la compagnie Boeing pour une usine de génération d'énergie par des turbines actionnées par le courant du Saint-Laurent en aménageant un parc de 46 turbines hydroliennes ; les turbines fabriquées dans une industrie de Bécancour devraient entrer en opération en 2016 ; l'entreprise espère vendre annuellement 500 turbines hydroliennes semblables particulièrement dans les communautés isolées du Nord du Québec qui ne sont pas desservies par le réseau d'Hydro-Québec, mais par des génératrices au diesel et qui sont situées près des rivières. Six turbines hydrolienne de première génération (TREC-I) ont été testées près du pont de la Concorde entre l'île Sainte-Hélène et la jetée MacKaye et six autres hydroliennes de seconde génération (TREC-II) subiront des tests de fiabilité dans le même secteur ; c'est la compagnie Boeing qui a obtenu les droits exclusifs de vente et de mise en marché des hydroliennes de Bécancour sur le marché mondial.
(23 décembre 2013) Conclusion d'une entente entre le syndicat des travailleurs en grève depuis le 3 mai 2013 et la compagnie Silicium Québec. Si l'entente est acceptée par les travailleurs syndiqués, l'usine pourra reprendre sa production.
(26 décembre 2013) Les syndiqués de Silicium Québec acceptent majoritairement le projet de convention collective proposé par leurs dirigeants. L'usine rouvrira ses portes le 3 janvier 2014.
2014
La Coopérative fédérée du Québec s'associe avec la compagnie indienne IFFCO pour former IFFCO-Canada/ afin de construire une usine d'urée (engrais azoté) à Bécancour.
Une entente intervient entre la compagnie et le syndicat en vertu de laquelle, entre autres, un lockout est considéré comme un cas de force majeure. L'entente prévoit que la compagnie devra acheter d'Hydro-Québec une certaine quantité d'électricité sauf au cas de force majeure ; dans cette entente, un lock-out ou une grève est considéré comme un cas de force majeure. Le syndicat se dit irrité par la clause du contrat entourant la définition de force majeure et il dénonce cette entente depuis sa conclusion car elle limite considérablement le pouvoir de nuisance d'un arrêt de travail (lock-out ou grève) ; pour le syndicat, si ABI devait débourser les montants prévus, ABI serait à la table de négociation avec la syndicat et chercherait à régler le conflit qui les opposent,
(Décembre 2014) IFFCO évoque les conditions économiques défavorables et la faiblesse des cours mondiaux de l'urée et met en veilleuse son projet d'usine d'urée à Bécancour.
2015
(3 janvier 2015) 75 des 145 travailleurs de Silicium Québec reprennent le travail.
(30 juin 2015) La Presse rapporte qu'Hydro-Québec pourrait utiliser sa centrale au gaz de Bécancour pour la pointe de la demande en hiver. Depuis sa construction en 2004, cette centrale n'a pas produit un seul kilowatt d'électricité.
(7 novembre 2015) La province japonaise de Kagoshima donne son accord pour le redémarrage des réacteurs nucléaires Semdai 1 et 2, ouvrant la voie à la remise en service au début de 2015 de ces deux premières unités conformes aux normes resserrées depuis l'accident de Fukushima en 2011 ; le gouverneur de Kagoshima a autorisé cette relance sur la base des garanties offertes par l'entreprise exploitante, Kyushu Electric Power et par le gouvernement disposés à réactiver toutes les installations officiellement jugées sûres.
(15 décembre 2015) IFFCO Canada annonce un nouveau retard dans la construction de l'usine d'urée à Bécancour.
2017
(10 avril 2017) Un véhicule de la police tombe dans un trou sur le boulevard du Danube,près de l'autoroute 30 à Bécancour.
2018
(10 janvier 2018) Les travailleurs syndiqués d'Aluminerie de Bécancour-ABI rejettent les dernières offres patronales dans une proportion de 80,3 % des syndiqués présents à une assemblée générale et ceux-ci , donnent le mandat à leur syndicat dans une proportion de 97 % de déclarer la grève en cas d'impasse. On assiste alors à des ralentissements de production pour lesquels, la compagnie poursuivra le syndicat pour une somme de 19 millions $. De son côté, le syndicat blâme la compagnie pour l'utilisation de briseurs de grève.
(11 janvier 2018 à 3 h)
À la suite du rejet de sa proposition, la veille, par ses salariés, Aluminerie de Bécancour-ABI (75 % Aluminium Company of America-Alcoa et 25% Rio Tinto Alcan) ordonne le lock-out des 1 030 employés membres de la section locale 9 700 du Syndicat des Métallos ; le désaccord porte sur le régime de retraite et sur l'ancienneté dans les mouvements de personnel ; l'employeur avise qu'une seule des trois séries de cuves sera maintenue en exploitation par les employés non syndiqués de l'entreprise ??? Selon Clément Masse, président de la section locale 9700 du Syndicat des Métallos d'Amérique, l'arrêt de production d'une partie des cuves augmente les coûts et le temps nécessaire à un redémarrage qu'il qualifie d'un manque flagrant de respect pour le processus de négociation.
Dans les motifs invoqués par la compagnie pour intenter une poursuite de 19 millions $ contre le syndicat des Métallos, il y a celui des moyens de pression, actions et comportements illégaux commis par le syndicat entre le 5 octobre 2017 et le 11 janvier 2018 qui l'ont amenée à déclarer un lock-out et à enregistrer des dommages de 19 millions $. Aluminerie de Bécancour-ABI profite de son lock-out pour annoncer une réduction de 20 % de sa main-d'oeuvre (200 postes) ; elle affirme qu'une vague de départs à la retraite lui donnera l'occasion de réduire ainsi son personnel sans procéder à des mises-à-pied. Un conseil de médiation (Lucien Bouchard, président, Mélanie Hillinger, sous-ministre adjointe aux relations de travail au ministère du Travail du Québec et Jean Nolin, conciliateur du ministère du Travail du Québec) est chargé de rapprocher les parties au conflit de travail avant le vendredi 21 décembre 2018 ; le 19 décembre 2018, la compagnie met au repos la moitié des cuves toujours en production chez ABI. Lorsque les trois séries de cuves fonctionnent, la production annuelle atteint 413 000 tonnes métriques Depuis la date du lock-out, l'aluminerie fonctionne au sixième de sa capacité. La diminution de la production a entraîné une perte de plus de 200 millions $ à Hydro-Québec qui fournit l'électricité nécessaire à l'aluminerie. (Le Devoir 20 décembre 2018, page B3 et du 12 janvier 2019, page A7).
Le 4 mars 2019, Aluminerie de Bécancour propose aux syndicats trois conventions collectives comprenant des augmentations de salaire annuelles soit une moyenne minimale de 2,55 % par année sur 6 ans. une réorganisation du travail qui respecte l'ancienneté et qui ne prévoit aucune mise à pied
Le 13 mars 2019, Les syndiqués rejettent massivement (82 %) les offres patronales y compris la proposition du protocole de retour au travail.
Le 3 avril 2019, à la suite d'une rencontre avec les représentants syndicaux et patronaux, le premier ministre du Québec déclare que le syndicat devrait faire de concessions alors que le salaire annuel moyen des syndiqués est d'au-delà de 90 000 $.
Le syndicat est outré par cette déclaration qui appuie la position de la partie patronale ; ce qui ne laisse pas prévoir une issue prochaine du conflit. Monsieur Legault a déclaré : «Dans le cas d'ABI, j'ai bien écouté pendant plus d'une heure chaque partie, et j'en conclus qu'actuellement, les demandes syndicales ne sont pas raisonnables». Normallement, ABI opère trois séries de cuves de métal en fusion. L'arrêt de la dernière série de cuves actuellement opérée par les cadres de l'entreprise pourrait ralentir un éventuel redémarrage, qui coûterait par ailleurs beaucoup plus cher. Selon le syndicat, «l'arrêt des cuves, ce n'est pas quelque chose d'insurmontable, mais c'est sûr que ça lance un message négatif de la part de l'employeur. Ça ne lance pas un message comme quoi l'employeur veut se rasseoir pour négocier. Selon le syndicat, le premier ministre a choisi le camp d'une multinationale américaine et a nui aux négociations en cours.» (Le Journal de Montréal, 4 avril 2019, page 12).
Le 2 juillet 2019, plus de 79 % des employés de l'alluminerie votent en faveur de la dernière proposition de la compagnie pour une convention collective qui couvre tout : du financement du plan de pension à l'utilisation de sous-traitants ; la compagnie a promis que, si les dernières offres étaient acceptées, tous les travailleurs à son emploi au moment du lock-out seraient rappelés progressivement au travail.
Les 26 et 29 juillet 2019, environ 80 employés de l'alluminerie rentrent progressivement au travail ; les autres : (85%) seront rappelés au cours des six prochains mois.
2020 le combustible irradié de la centrale est retiré de la piscine dans laquelle il séjournait depuis 7 ans pour être transféré dans les modules bétonnés appelés Canstor sur le site du complexe nucléaire ; ces modules y resteront en dormance pendant au moins les 40 prochaines années.

  • Attraits :


Centre de la biodiversité du Québec (Sainte-Angèle-de-Laval) ; sentiers pédestres (4 km) ; la faune aviaire comprend le grand pic, la gélinotte huppée, le canard noir, etc. ; la flore comprend un verger de pommiers, l'érable, la pruche etc.
Chèvrerie et boutique L'Angélaine ; Sainte-Angèle.
Église du Précieux-Sang (1904) ; chandeliers et crucifix (vers 1812) du sculpteur Urbain Brien dit Desrochers déclarés biens culturels en 1977.
Église Sainte-Angèle-de-Laval (1870) ; fenêtres en verre coloré et tableaux (1894) ; orgue Casavant (fabriqué en 1945, installé en 1954) ; cimetière.
Église Saint-Édouard (Gentilly, 1845-1857) ; 1920, boulevard Bécancour ; plans de Thomas Baillairgé ; les pièces de mobilier (1868) sont d'André-Raphaël Giroux et ses fils Alfred et Eugène ; tableaux du maître-autel Saint Édouard le confesseur et la légende de l'anneau, original de Eugène Hamel (1869) et de l'un des autels latéraux L'Éducation de la Vierge (1871), copie par Eugène Hamel du tableau peint par Rubens en 1625 ; décor peint en trompe-l'oeil en 1891 par Joseph-Thomas Rousseau ; l'église a été agrandie par 4,6 m vers l'avant en 1907 selon des plans de l'architecte Louis Caron qui, tout en conservant le clocher de 1857, le fait déplacer vers l'avant ; classée monument historique en 1962.
Église Sainte-Gertrude (1853) ; orgue Casavant (1911).
Église Saint-Grégoire-le-Grand (1806) ; 4200, boulevard Port-Royal ; style croix latine ; d'après le plan élaboré par l'abbé Pierre Conefroy (nef coupée en deux par un transept qui dégage deux chapelles latérales, et fermée par une abside en hémicycle) ; restauration et agrandissement (1850-1855) d'après des plans attribués, selon certains, à Thomas Baillairgé ou, selon d'autres, à Victor Bourgeau ; le retable acquis en 1811 aurait été exécuté vers 1713 par le sculpteur Jean-Jacques Bloem dit Le Blond pour les récollets ; le tabernacle aurait été exécuté en 1703 par l'ébéniste Charles Chabouillé également pour les récollets (N.B. le frère Louis Demers, dernier récollet du couvent de Montréal et curé de Bécancour (1764-1767) a offert ce tabernacle et ce retable à la paroisse ; toiles du peintre Joseph Uberti (vers 1910) ; orgue Casavant (1935) ; classée monument historique en 1957.
Monument à Mgr Louis-Zéphirin Moreau érigé en 1978 à Bécancour.
Moulin Michel (1739) ; 675, boulevard Bécancour dans le secteur Gentilly ; construit par François Rivard ; acquis par Alfred Michel en 1937 ; a fonctionné jusqu'en 1972 ; classé monument historique en 1985.
Moulin seigneurial ; 19250, boulevard des Acadiens (Saint-Grégoire-le-Grand, vers 1785) ; acquis par le Gouvernement du Québec en 1958 ; classé monument historique en 1957.
Parc écologique Godefroy ; longe la rivière Godefroy qui se jette dans le fleuve Saint-Laurent près du pont Laviolette ; la flore comprend l'érable, le pin blanc et le peuplier à feuilles à grandes dents ; la faune aviaire comprend le pygargue à tête blanche, la paruline des pins, le héron vert, le canard branchu ; la faune terrestre comprend le renard roux, la loutre de rivière, le rat musqué commun etc. ; sentiers pédestres (1 à 3 km) ; tour de 10 m ; pistes de ski de fond (15 km).
Parc régional de la rivière Gentilly ; la faune comprend l'orignal, le cerf de Virginie, le renard roux, le raton laveur et l'ours noir ; sentiers pédestres (21 km).
Presbytère de Sainte-Angèle-de-Laval (1869).
Presbytère Sainte-Gertrude (1896).
Presbytère de la Nativité-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie (1893) épargné lors de l'incendie de l'église de Bécancour le 23 décembre 2000.

Sport -

Golf ; un parcours de 18 trous à Saint-Grégoire-le-Grand.

  • Accueil -


Auberge Godefroy (70 chambres) ; 17575, boulevard Bécancour.
Resto-bar La Marina directement sur le fleuve avec vue sur Trois-Rivières.
Manoir Bécancourt ; 3255 avenue Nicolas-Perrot.
Pont du Chemin des Bouvreuils ; construit en 1921 ; circulation quotidienne : 55 véhicules dont 5 camions.
Pont du Chemin des Cerisiers construit en 1957 ; circulation quotidienne : 102 véhicules dont 7% de camions.
Pont de l'Autoroute 30 construit en 1945 ; circulation quotidienne : 3 500 véhicules dont 9 % de camions.
Pont de la Route 132 construit en 1937 ; circulation quotidienne : 3 200 véhicules dont 6% de camions.

  • Économie -


Aluminerie de Bécancour (395 000 tonnes métriques par année). Propriété du géant industrielaméricain ALCOA).
Centrale nucléaire Gentilly II (685 MW).
Chèvrerie spécialisée dans l'élevage de la chèvre angora, productrice de la fibre mohair.
Usine de chlore, de soude caustique et d'acide chlorhydrique de la compagnie ICI Canada, propriété de la compagnie forestière Pionneer de Houston (Texas).
Usine de magnésium de la compagnie Norsk-Hydro (43 000 tonnes métrique par année) ; cette compagnie appartient à des intérêts norvégiens.
Usine de peroxyde d'hydrogène de la compagnie Chemprox (70 000 tonnes métriques par année).
Usine de Silicium Bécancour.
Usine d'hydrogène liquide de la compagnie HydrogenAL (3 500 tonnes métriques d'hydrogène liquide et 6 500 tonnes métriques d'hydrogène gazeux par année).

  • Toponymie -


Bécancour rappelle le souvenir de Pierre Robineau de Bécancour, l'un des premiers seigneurs de Bécancour.
Gentilly rappelle une commune de Val-de-Marne, en banlieue sud de Paris (France) d'où serait venu Michel Pelletier de LaPrade, le premier seigneur de Gentilly.
Larochelle rappelle la ville de La Rochelle (France) d'où étaient originaires plusieurs Acadiens venus s'établir au bord du Saint-Laurent après leur expulsion de l' Acadie par les Anglais en 1755.
Laval rappelle le souvenir de Mgr François de Laval de Montmorency, premier évêque de Québec (1674-1687).
Sainte-Angèle rappelle le souvenir d'Angèle de Mérici, la fondatrice de la congrégation des ursulines.
Saint-Édouard rappelle le souvenir de saint Édouard, roi d'Angleterre.
Saint-Grégoire rappelle le souvenir de Grégoire Bourque, donateur du terrain pour la construction de l'église ; la première église paroissiale ayant été bénie le 12 mars 1806, on dit aussi que la paroisse fut placée sous le patronage de saint Grégoire dont c'était la fête ce jour-là.
Villers rappelle le souvenir de l'abbé Paul Villers, curé de Sainte-Gertrude (1854-1883).

  • Repères géographiques -


Sur le versant droit du bassin du Saint-Laurent.
Au nord-est de Nicolet, sur la rivière Bécancour.
Diocèse de Nicolet.
Division administrative seigneuriale de Trois-Rivières-DASTR.
Municipalité régionale de comté de Bécancour.
Région touristique du Centre-du-Québec.

  • Accès : Système routier : traversée par les routes 132, 226, 261, 263, 30, 155 ou 55.

Carte 20.

Carte 20 sur Google Maps


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