Barbe (étymologie)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Barbe pourrait être une forme francisée du grec barbaros signifiant «étranger», «barbare».


La barbe est le poil qui croît sur le menton et les joues de l'homme.

Sainte Barbe, patronne des canonniers, était la fille de Dioscore, l'un des plus ardents défenseurs du paganisme ; convertie à la foi chrétienne, rien ne put ébranler ses convictions, et elle souffrit le martyre plutôt que de renoncer à sa croyance ; son père lui-même fut son bourreau.

Selon le Dictionnaire universel d'Antoine Furetière (1688-1689), barbe est un cheval de Barbarie qui a une taille menuë, et les jambes déchargées. On dit que les barbes meurent, mais qu'ils ne vieillissent jamais, parce qu'ils conservent leur vigueur jusqu'à la fin : c'est pourquoi on en fait des étalons.
En France, il y a une concentration de Barbe en Gironde.

  • Dictons -


Rire dans sa barbe, c'est-à-dire : «Cacher la satisfaction qu'on éprouve de quelque chose, ou rire en soi-même au dépens de quelqu'un».
Barbe bien étuvée est à demi rasée, c'est-à-dire : «Une affaire bien préparée est à moitié faite».

  • Crédits -


Dictionnaire étymologique des noms de famille et prénoms de France (Albert Dauzat, Larousse Sélection, Librairie Larousse, 1969)
Les noms de famille en France - Histoires et anecdotes (sous la direction de Marie-Odile Mergnac. (Archives et culture, Paris, 2000)
Votre nom et son histoire. Les noms de famille au Québec (Roland Jacob, Les Éditions de l'Homme, 2006)

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