Bisaillon (Jean-Alain)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Courtier en financement de projet né en 1942. Président de la compagnie Hypnat Limitée. Président de la compagnie 9031-0244 Québec Inc., unique commanditaire de la Société en commandite Les Immeubles DLRM.

Brasse des millions de dollars d'affaires avec, entre autres, la Banque canadienne nationale (Banque Nationale du Canada), la Banque Laurentienne du Canada-BLC, la compagnie L'Assurance-Vie Desjardins, la Crown Life compagnie d'assurance, la Mutuelle des fonctionnaire de Québec et la compagnie d'assurance La Croix Bleue.
Courtier en financement de la firme Paul Martin Incorporée au cours des années 1980 ; cette compagnie fait faillite.
Accusé le 17 janvier 1983 d'avoir, «par supercherie, mensonge et autres moyens dolosifs, frustré la Banque Canadienne Nationale de 2 millions $; cette poursuite est réglée hors cour.
Sa compagnie 119760 Canada Ltée est poursuivie le 12 septembre 1985 par la compagnie d'assurance Crown Life pour la somme de 3 002 649,66 $ ; cette poursuite est réglée hors cour le 17 juin 1986.
Parmi les projets qu'il a entrepris, on trouve l'hôtel Roussillon-Dorchester (angle Saint-Mathieu et boulevard René-Lévesque à Montréal) pour lequel la compagnie L'Assurance-Vie Desjardins, sur recommandation de Jacques Bourré, prête 10,8 millions $ garantis par hypothèque ; l'hôtel Roussillon Jacques-Cartier (quartier Saint-Roch de Québec) pour lequel la Banque d'Amérique du Canada prête 5 900 000 $ garantis par une hypothèque et qui ne se vend que pour 2,6 millions $ après la faillite de l'entreprise.
En juin 1969, Me Jacques Matte a payé 387 015,53 $ à Revenu Canada, pour acquitter un impôt dû par Jean-Alain Bisaillon dont le numéro d'assurance sociale 203 370 127 est clairement inscrit sur la cotisation imposée par Revenu Canada; l'argent provenait d'un chèque fait à l'ordre de la compagnie du Marché Central Métropolitain Inc. et déposé dans le compte en fidéicommis de Me Jacques Matte.
Arrêté par la Gendarmerie royale du Canada le 16 novembre 1999, Bisaillon est accusé de corruption, de fraude et de vol; son enquête préliminaire débute en décembre 2001 devant le juge Bernard Lemieux; d'abord représenté par Me Bruno Pateras, il doit changer d'avocat lorsque Me Pateras est victime d'une maladie mortelle et doit abandonner sa cause; c'est Me Richard Masson qui assume sa défense à compter de janvier 2002. Le 24 juillet 2002, Bisaillon se suicide d'une décharge de fusil dans la bouche au club de tir de Montréal aux Cèdres.

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