Coderre (Denis)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

Son père était charpentier-menuisier.
Études à l'Université de Montréal-UdeM (science politique) et à l'Université d'Ottawa (maîtrise en administration pour cadres).
Député du Parti libéral du Canada-PLC de Bourassa à la Chambre des communes-Cdesc (1997-2013).
Secrétaire d'État aux sports amateurs (1999-2002), puis ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration (2002-2003) dans le cabinet de Jean Chrétien.
Président du Conseil privé du Canada, Ministre responsable de la Francophonie, interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits et ministre responsable du Bureau sur le règlement des questions des pensionnats autochtones (12 décembre 2003 - 20 juin 2004) dans le cabinet de Paul Martin.
En mars 2009, le chef du Parti libéral du Canada, Michael Ignatieff, le nomme pour agir comme son lieutenant au Québec ; le 28 septembre 2009, invoquant le bris du lien de confiance entre lui et son chef, Coderre démissionne comme lieutenant au Québec après qu'Ignatieff eut décidé de reconnaître l'ancien député, Martin Cauchon, comme le candidat du Parti libéral du Canada d'Outremont malgré que Coderre y avait pressenti Nathalie LeProhon ; dans sa déclaration publique, Coderre insinue que le Parti libéral du Canada était dirigé de Toronto.
En 2012, lorsqu'il est arrêté par la police pour ne pas avoir payé l'enregistrement de sa voiture, il aurait dit à l'agent qui lui remettait un constat d'infraction «Je vais bientôt être votre patron. ; Coderre nie avoir dit ces paroles.
Démissionne comme député à la Chambre des communes le 16 mai 2013 et présente sa candidature à la mairie de Montréal.
Élu maire de Montréal le 3 novembre 2013.
Le 3 novembre 2013, il obtient 31,8 % des voix exprimées, Mélanie Joly, 26,5 % Richard Bergeron, 26 % et Marcel Côté 12,7 %. Toutefois, son parti ne réussit pas à faire élire une majorité de conseillers ce qui signifie, que M. Coderre devra faire face à un conseil de ville composé en majorité d'adversaires.
En mai 2015, Guy Laliberté offre au maire d'acheter une partie de l'île Sainte-Hélène pour en faire un parc funéraire Pangéa pour souligner le 275e anniversaire de fondation de Montréal ; le maire n'a pas consulté le conseil d'administration du parc Jean-Drapeau avant de discuter avec Laliberté.
En novembre 2017, il est défait par Madame Valérie Plante aux élections générales de Montréal.
En mars 2021, il annonce qu'il sera candidat à la mairie eux élections municipales de novembre 2021 à la tête du Parti Ensemble Montréal qu'il avait quitté en 2017.
Lors des élections du mois de novembre 2021, il ne remporte pas suffisamment de votes pour obtenir le mandat de remplacer la maire Valérie Plante qui obtient ainsi un renouvellement de mandat pour les trois prochaines années. Il juge que l'emphase n'avait pas suffisamment été mise sur la mauvaise administration de madame Plante et pas suffisamment sur son propre programme.
Coderre annonce qu'il quitte la politique et qu'il ne dirigera pas l'opposition au parti de Madame Plante au Conseil de ville.


  • Distinctions - Commandeur de l'Ordre de la Pléiade (2005).


L'ordre de la Pléiade, « ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures », est un ordre de l'Organisation internationale de la francophonie. Créé en 1976 par son Assemblée parlementaire, il reconnaît les mérites de personnalités qui se sont particulièrement distinguées en servant les idéaux de coopération et d'amitié de la francophonie.

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