Dunn (Thomas)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Dunn (Thomas). (H) (C) (P) (J)

Homme d'affaires né en 1729 à Durham (Angleterre).
S'établit à Québec vers 1761.
En 1762, le gouverneur Murray lui accorde l'exclusivité de la traite des fourrures et de la pêche sur les territoires de la couronne situés sur la côte nord du golfe du Saint-Laurent. Le gouverneur Robert Shore Milnes lui concède des dizaines de milliers d'acres de terre dans les cantons de l'est.
En juin 1767, il fait partie du groupe d'hommes d'affaires de Québec à qui le gouverneur Carleton octroie le contrat d'effermage pur une durée de 16 ans des Forges du Saint-Maurice et de Batiscan ; les autres associés sont Alexandre Dumas, Jean Dumas Saint-Martin, Benjamin Price, George Allsop, Colin Drummond, James Johnston, Brook Watson.
En 1764, il achète la seigneurie de Mille-Vaches (139) d'Ignace-François Aubert de la Chesnaye, fils de François Aubert de la Chesnaye.
De 1767 à 1783, avec des associés, il loue la seigneurie de Saint-Étienne
Juge de la Cour des plaids communs -Districts de Québec et de Trois-Rivières (1770-1793).
Receveur général par interim (1770-1777)
Membre du Conseil exécutif du Bas-Canada-CEBC (1791-1818).
Conseiller (1792-1818) et président (1793-1794, 1794-1802, 1805-1806, 1808-1809 et 1811-1814) du Conseil législatif du Bas-Canada-CLBC.
Juge (1794-1809) et juge en chef (1801-1809) de la section des appels de la Cour du banc du roi-CBR de Québec.
Gouverneur intérimaire jusqu'à l'arrivée de James Craig ; à ce titre, il assermente Mgr Joseph-Octave Plessis comme évêque catholique de Québec malgré le désaccord de Mgr Jacob Mountain, l'évêque anglican de Québec.
Le 2 février 1796, Thomas Dunn devient propriétaire unique d'un township ou canton qu'il nomme Dunham.

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