Macdonald (John Alexander)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Macdonald (John Alexander). (H) (C) (J) (P)

Homme de loi (avocat) né en 1815 (10 ou 11 janvier) à Glasgow, Écosse.
Arrive au Canada en 1820 à l'age de 5 ans avec ses parents qui s'établissent à Kingston.
Études à la Midland District Grammar School et à une école privée de Kingston, Ontario.
Juge de paix du district de midland, Ontario (1829-)
En décembre 1837, Macdonald sert dans la milice en tant que simple soldat.
Administrateur de la Commercial Bank of the District of Midland. Il décrocha la clientèle de la Trust and Loan Company of Upper Canada qui devint sa principale cliente.
Président de a Compagnie d'entrepôt, de bassins et de quais du Saint-Laurent
De 1840 à 1870, il acheta et mit en valeur des propriétés urbaines à Kingston, à Guelph et à Toronto.
Il acheta et vendit des terres agricoles ou en friche dans de nombreux endroits de l'Ontario
Père de la lignée Macdonald-Clark d'Amérique ; épouse (premières noces) sa cousine Isabella Clark en 1843 (1er septembre) ; de cette union sont issus deux fils : John Alexander décédé à l'âge de 13 mois et Hugh John.
Son épouse Isabella mourut en 1857
Père de la lignée Macdonald-Bernard d'Amérique ; épouse (secondes noces) Susan Agnès Bernard en 1867 (16 février); de cette union est issue une fille.
Échevin du Conseil municipal de Kingston (1843-1844)
Député de Kingston à la Chambre d'assemblée du Canada-Uni (1844-1867).
Receveur général du Canada-Uni puis Commissaire (ministre) des Terres de la Couronne dans le gouvernement Draper-Sherwood (1847-1848).
Procureur général du Canada-Uni dans le gouvernement MacNab-Morin d'Allen Napier MacNabb et d'Augustin-Norbert Morin (1854-1858, 1858-1862 et 1864-1867). Ministre de la Milice (1861-1862 et 1865-1867)
En 1856, Avec Étienne-Paschal Taché il forme le ministètre Taché-Macdonald (1856-1857).
Taché sera premier ministre et Macdonald co-premier ministre.
Chef du Parti conservateur du Canada.
Premier premier ministre du Canada (1er juillet 1867 - 5 novembre 1873 et 17 octobre 1878 - 6 juin 1891).
Ministre de la Justice du Canada (1867-1873)
Le 4 août 1873, le journalThe Gazette rapporte que Macdonald est disparu pendant 3 jours de sa résidence d'été de Rivière-du-Loup ; selon The Gazette, les adversaires politiques de Macdonald au Québec auraient parti la rumeur qu'il avait tenté de se suicider en sautant du quai dans les eaux du Saint-Laurent en face de sa résidence d'été.
Ministre de l'Intérieur (1878-1883)
Surintendant général des Affaires indiennes (1878-1887)
Ministre des Chemins de fer et canaux (1889-1891).
L'un des Pères de la Confédération, il ménage les ententes qui aboutissent à la coalition du Québec, de l'Ontario, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse.
Il préside à l'agrandissement du Canada en fondant la province du Manitoba et en accueillant la Colombie-Britannique, l'Île-du-Prince-Edward et les North West Territories dans la Confédération.
Macdonald forme la Police montée du Nord-Ouest (qui deviendra la Gendarmerie royale du Canada) ; il fait écraser la rébellion de la rivière Rouge et il refuse de commuer la sentence de mort prononcée contre Louis Riel qui est pendu.
Il se fait le promoteur de la construction du chemin de fer transcontinental, mais il doit démissionner lorsque les libéraux établissent que son parti a reçu de généreuses contributions électorales de la part de Hugh Allan, le président fondateur du Canadien Pacifique.
Décès en 1891 (6 juin 1891) à Ottawa.
En 2018, le London Times rapporte que toutes les mentions de Macdonald, le fils d'Écosse, sont en train d'être expurgées des websites et documents officiels du gouvernement écossais ; une personne non identifiée dit que le gouvernement d'Écosse reconnaît la controverse au sujet de l'héritage de Macdonald et des préoccupations légitimes des peuples autochtones du Canada ; Scotland.org, un site promotionnel exploité par le gouvernement écossais a enlevé un article intitulé «Sir John A. Macdonald : Son of Scotland, Father of Canada, une biographie standard qui avait été créée à l'occasion du 150e anniversaire de la fondation du Canada.
En 2021 (17 juin 2021) la statue de MacDonald qui orne le City Park of Kingston depuis 1895 (4 ans après son décès) est déboulonnée de son socle par ordre du conseil de la ville qui a également décidé de changer le nom d'une école qui portait le nom de MacDonald. La statue de MacDonald est placée dans un entrepôt en attendant de la placer dans le Kingston Cataraqui Cemetery où MacDonald est lui-même enterré.

Chef de gouvernement démissionnaire (1891).

  • Distinctions :


Le nom de l'avenue Earnscliffe de Montréal rappelle le souvenir de son épouse, la baronne de Earnscliffe.
En 2014, l'édifice vacant du 20 Brunswick Place à Glasgow où serait né John A. Macdonald est voué à la démolition dans le cadre d'un programme de rénovation urbaine à moins que le gouvernement du Canada n'en prenne possession et le préserve ; Le 200e anniversaire de la naissance de Macdonald qui devrait être célébré au Canada le 11 janvier 2015 favorise une telle acquisition par le Gouvernement fédéral.
Une plaque payée par The Archeological and Historic Sites Board of Ontario est le seul monument à Macdonald érigé sur sa terre natale. L'Écosse a été plutôt tiède quant à la célébration de Macdonald comme un héros. (The Gazette, 21 août 2018, page N.P.3)
En 2021, La ville de Kingston, Ontario, décide d'enlever de son socle dans le City Park, la statue de MacDonald, de la cacher temporairement dans un entrepôt en attendant qu'elle soit intégrée au Cataraqui Cemetery de Kingston où MacDonald a été inhumé.

  • Bibliographie -


John A. Macdonald : The Young Politician (Donald Creighton, 1952), John A. Macdonald : The Old Chieftain (Donald Creighton, 1955)
Nation Maker : Sir John A. MacDonald, His Life, Our Times, Vol II - 1867-1891 (Essai, Richard Gwyn, Random House Canada, 2011)
Dictionnaire biographique du Canada 1891-1900 (Presses de l'Université Laval-ULQ, 1990)


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