Marcil (Maurice)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 3 juillet 1979, Chantal Dupont, 15 ans, et Maurice Marcil, 14 ans, revenaient à Longueuil par le pont Jacques-Cartier après une journée passée au parc d'amusement de La Ronde ; Gilles Pimparé, 21 ans, et Normand Guérin, 22 ans, attaquent les 2 adolescents, violent la jeune fille, attachent une corde au cou de Marcil et jettent les 2 victimes dans le Saint-Laurent à 60 m plus bas ; l'autopsie révèle que les deux victimes étaient vivantes lorsqu'elles ont atteint les eaux et qu'elles sont mortes noyées ; trouvés coupables des meurtre prémédités de Maurice Marcil et de Chantal Dupont, Pimparé et Guérin sont condamnés à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de leur peine derrière les barreaux ; avant de commettre ces crimes, les deux hommes avaient également violé 2 adolescentes sur le même pont ; le 25 avril 1984, la Cour d'appel ordonne la tenue d'un nouveau procès parce que le choix du premier jury avait été entaché d'illégalité ; en octobre 1984, le premier verdict est confirmé par un nouveau jury ; en 2001, la demande de semi liberté présentée par Pimparé est refusée par la Commission nationale des libérations conditionnelles ; en 2004, Guérin dépose une demande de libération conditionnelle, mais la retire ; en 2005, Pimparé se voit de nouveau refuser une libération conditionnelle ; en décembre 2008, la Commission des librations conditionnelles refuse encore de libérer Pimparé ; en juillet 2011, après 31 ans derrière les barreaux, la Commission considère qu'il est toujours possible que Pimparé récidive et refuse encore de le libérer ; Normand Guérin n'a pas présenté de demande de libération conditionnelle et il est toujours emprisonné en 2014. En septembre 2014, la Commission des libérations conditionnelles refuse encore la demande de libération de Pimparé. En novembre 2015, la Commission des libérations conditionnelles refuse la demande de libération de Guérin avec escorte après 35 ans derrière les barreaux.
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