Morin-Cousineau (Martin)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 3 octobre 2004, Kelly-Ann Drummond, 24 ans, une ancienne athlète d'élite, est trouvée poignardée dans le dos dans la cuisine de son appartement de Pierrefonds ; elle décède le lendemain à l'hôpital ; Kelly-Anne était une athlète accomplie du John Abbott College et de la Concordia University ; son amant, Martin Morin-Cousineau, 30 ans, est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès ; la jeune femme avait manifesté l'intention de partir en Italie pour participer à une compétition de sauveteurs et de quitter Morin-Cousineau à cause des menaces qu'il proférait à son endroit.

Dix-neuf mois avant le meurtre, Morin-Cousineau avait convenu de garder la paix pour être acquitté d'une accusation de menaces de mort à l'endroit d'une autre femme et de suivre un programme visant à contrôler son tempérament violent.
Le 10 avril 2006, un jury reconnaît Morin-Cousineau coupable du meurtre non prémédité dr Kelly-Anne Drummond,
Le 20 avril 2006, Martin Morin-Cousineau est condamné à l'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 13 ans de sa peine derrière les barreaux.
Le 7 octobre 2009, trois juges de la Cour d'appel du Québec confirme le verdict et la sentence imposés en 2006.
Le 27 novembre 2014, la Commission nationale des libérations conditionnelles refuse de lui accorder le droit de sorties de jour. La mère de Kelly-Anne Drummond, Doreen Haddad se réjouit de cette décision, surtout parce que Morin-Cousineau ne se reconnaît toujours aucune responsabilité dans la mort de Kelly-Anne ; il prétend que le couteau de cuisine l'a tuée par accident.
Il devra attendre une autre année avant de présenter de nouveau une demande de libération de jour.
Le 5 septembre 2018, la commission des libérations conditionnelles du Canada refuse de le libérer sous conditions, jugeant qu'il constituait toujours un risque inacceptable pour la société.

N.B. Au Canada, pour bénéficier d'une libération conditionnelle, le détenu doit d'abord admettre le crime qui l'a conduit en prison.

Le 5 septembre 2018, la commission des libérations conditionnelles du Canada refuse de le libérer sous conditions, jugeant qu'il constituait toujours un risque inacceptable pour la société.

N.B. Au Canada, pour bénéficier d'une libération conditionnelle, le détenu doit d'abord admettre le crime qui l'a conduit en prison.

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