Québec (municipalité de ville). Église Notre-Dame-des-Victoires

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • (1688) ; 43, rue Sous-le-Fort.

1629 Forcé de retourner en France à la suite de la prise de Québec par les frères Kirke, Champlain fait le voeu de bâtir une église à Québec si les Français parviennent à reprendre la colonie perdue.
1633 Un traité de paix rend la Nouvelle-France à la France et Champlain revient accomplir son voeu. et entame la construction de la chapelle Notre-Dame-de-la-Recouvrance dans ce qui est aujourd'hui le Vieux-Québec.
1640 (15 juin) Un incendie ravage la chapelle Notre-Dame-de-la Recouvrance.
1647-1650 Construction en pierres de l'église Notre-Dame-de-la-Paix sous la direction des jésuites.
1650 Célébration de la première messe dans l'église Notre-Dame-de-la-Paix.
1659 Arrivée de Mgr François de Laval de Montmorency, qui sera le premier évêque de Québec.
1664 Fondation de la paroisse Notre-Dame-de-Québec sous le vocable de Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception ; l'église Notre-Dame-des-Victoires devient église paroissiale.
1674 Fondation du diocèse de Québec ; le diocèse couvre l'Amérique du Nord.
1688 Le gouverneur pose la première pierre d'une église alors dédiée à l'Enfant-Jésus ; érigée selon des plans de l'architecte Claude Baillif sur les fondations du Magasin du Roy ou deuxième Abitation de Champlain.
1690 L'église de l'Enfant-Jésus est appelée Notre-Dame-de-la-Victoire à la suite de la déroute des navires de l'amiral anglais Phipps.
1711 L'église est appelée Notre-Dame-des-Victoires à la suite du naufrage, sur l'île aux Oeufs, des navires de l'amiral Walker qui venait attaquer Québec.
1744-1748) L'église Notre-Dame-des-Victoires est reconstruite et agrandie selon des plans de l'ingénieur du Roi, Gaspard Chaussegros de Léry ; le choeur est allongé, les murs de la nef sont percés pour donner accès à de nouveaux bas-côtés et à une nouvelle façade érigée en avant de celle réalisée par le premier architecte ; Les murs de la nef sont surélevés pour permettre l'installation d'une rangée de fenêtres hautes. Chaussegros écrit «Elle (la cathédrale)est faite comme sont celles sde France, avec nef, bas-côté et tribunes.»
1759 (nuit du 23 juillet ou 9 août selon la source)) l'église est détruite en même temps que 167 maisons de la Basse-Ville de Québec lors du bombardement par la flotte anglaise ; les murs de pierres restent debout.
1762-1766 Construction de l'église sur les murs et les fondations de l'église détruite en 1759.
1816 Restauration de l'église selon des plans de François Baillairgé.
1818 Nouvelle décoration de l'église
1848 (12 juin 1846) Un incendie ravage le théâtre Saint-Louis et entraîne la mort de 46 personnes.
1854-1857 Décoration de l'église par André-Raphaël Giroux
1861 Restauration de l'église selon des plans de Thomas Peachy.
1922 (22 décembre) Incendie de la basilique-cathédrale ; plusieurs des oeuvres d'art de l'église sont détruites ; certaines sont détruites en partie seulement (Saint Jérôme deu peintre français David)et il reste des fragments de sculptures.
1929 L'église Notre-Dame-des-Victoires est déclarée monument historique.
1951 Aménagement d'une crypte sous la cathédrale Notre-Dame où sont réunis les tombeaux des évêques de Québec.
1966 La cathédrale est classée monument historique.
1967 Restauration de l'église.
1993 Création de la chapelle funéraire (espace dans la cathédrale) de Mgr François de Laval de Montmorency.
2013 (8 décembre) Inauguration de la porte sainte de l'église pour célébrer le 350e anniversaire de fondation de la paroisse ; cette porte sainte, percée dans la chapelle du Sacré-Coeur, dans l'aile nord de la cathédrale Notre-Dame de Québec, est fermée par une porte forgée à Montréal par le sculpteur Jules Lasalle ; cette porte, représentant une image du Christ du côté extérieur et une image de la Vierge Marie entourée de gens du côté intérieur, est la première porte sainte aménagée hors de l'Europe ; il y a six autres portes saintes dans le monde : Saint-Pierre, Sainte-Marie-Majeure, Saint-Paul-Hors-les-Murs et Saint-Jeann-de-Latran à Rome ; Saint-Jacques-de-Compostèle en Espagne, et à Ars en France.

Trésors -

Tableau L'Annonciation (1766) par Louis-Augustin Wolff
Ex-voto de L'Aimable Marthe (1747)
Tableau Sainte-Geneviève par un peintre anonyme
Tableau L'Élévation de la Croix (copie d'un tableau de Pierre-Paul Rubens)
Tableau La Montée au Calvaire (copie d'un tableau du graveur français, Bénézit Huret) acquis en 1817
Tabernacle du maître-autel (1878) par l'architecte David Ouellet
Tabernacle de la chapelle Sainte-Geneviève (1724-1730) par les frères Levasseur
Chaire et banc d'oeuvre (1888)
Vitraux

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