Québec (province). Crises. Accidents, épidémies et incidents ayant causé plusieurs morts

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Éphémérides -


1348 Première grande épidémie de peste noire en Europe ; commence à Florence, Italie.
1466 La Grande peste décime la France (40 000 morts dans le vicomté de Paris).
1639
Épidémie de variole ; bilan : la Huronie perd 50 % de sa population autochtone.
1659
Première épidémie connue de typhus (fièvre des navires) introduite par le navire Saint-André venant de France et transportant 150 immigrants.
1661
Épidémie de variole qui décime les Attikameks.
1663
Épidémie de variole qui touche 40 membres de la garnison royale de Sainte-Anne.
1665
Épidémie de typhus (fièvre des navires) introduite par le navire français La Justice qui arrive à Québec avec 100 morts à son bord.
1670
Épidémie de variole qui fait environ 250 victimes chez les Algonquins et les Innus et entraîne l'abandon du poste de Tadoussac.
1678-1682
Épidémie de variole à Kahnawake ; se répand parmi les tribus amérindiennes.
1685
Épidémie de typhus introduite en Nouvelle-France par les navires français Le Fourgon et Le Mulet ; bilan : une centaine de victimes.
1687
Épidémie de variole ; bilan : 500 morts chez les immigrants et 300 chez les Amérindiens.
1690
Épidémie de variole chez les Mohégans et les Iroquois ; bilan : plus de 300 morts.
1697
Épidémie de variole introduite par le navire français La Gironde ; bilan : une centaine de victimes dans la région de Québec.
1699
Épidémie de variole ; bilan : près de 100 morts dans la ville de Québec.
1702-1703
Épidémie de variole ; bilan : entre 2 000 et 3 000 morts dont de 300 à 400 dans la ville de Québec.
1711
(Nuit du 22 au 23 août 1711) Accident maritime ; une flotte de 9 vaisseaux de guerre, 2 galiotes à bombes et 60 navires de transport de troupes (environ 12 000 hommes) dirigée par l'amiral Hovenden Walker, est dirigée par des vents violents sur les récifs qui entourent l'île aux Oeufs ; 7 transports de troupes et un navire de ravitaillement sont perdus et 1 390 personnes sont naufragées ; 740 soldats dont 35 femmes attachées de régiment périssent ; cette flotte avait pour mission de prendre Québec.
Nota :
Une galiote désigne un type de navire de commerce, à voile, hollandais, de 50 à 300 tonneaux, autant arrondi à l'avant qu'à l'arrière. Elles possédaient un fond à peu près plat, permettant de naviguer dans des eaux peu profondes. Les galiotes faisaient du cabotage en Mer du Nord et en mer Baltique. Pour éviter de trop dériver, à cause de leur fond plat, les galiotes portaient fréquemment une, ou deux, dérives latérales.
1714
Épidémie de rougeole à Québec ; bilan : 302 morts.
1725
(27-28 août 1725) Le Chameau, un bâtiment du roi de France s'abîme sur les récifs de l'île du Cap-Breton avec à son bord 316 personnes ; il n'y a aucun survivant.
1734 (10 avril 1734) Un incendie présumément allumé détruit quelques centaines de maisons et des bâtiments publics à Montréal
1749
Épidémie de fièvres causant de nombreux décès.
1755
Épidémie de variole qui coincide avec l'arrivée des troupes du général Montcalm ; bilan : environ 500 morts sur les 2 500 personnes affectées.
Nota : La variole est une maladie extrêmement contagieuse due au virus de la variole, un orthopoxvirus. Elle est responsable d'une mortalité allant jusqu'à 30%. L'infection naturelle a été éradiquée. La principale préoccupation vient du bioterrorisme. Des signes généraux sévères et une éruption pustuleuse caractéristique se développent. Le traitement est généralement symptomatique et potentiellement par des médicaments antiviraux. La prévention consiste dans la vaccination, qui est sélective, en raison des risques qu'elle implique.

1757
Épidémie de typhus ; au-delà de 400 morts.
Épidémie de variole introduite à Québec par des réfugiés acadiens fuyant l'occupation anglaise ; bilan : 500 morts parmi les 2 500 personnes affectées.
Nota : La variole est une maladie extrêmement contagieuse due au virus de la variole, un orthopoxvirus. Elle est responsable d'une mortalité allant jusqu'à 30%. L'infection naturelle a été éradiquée. La principale préoccupation vient du bioterrorisme. Des signes généraux sévères et une éruption pustuleuse caractéristique se développent. Le traitement est généralement symptomatique et potentiellement par des médicaments antiviraux. La prévention consiste dans la vaccination, qui est sélective, en raison des risques qu'elle implique.
1783
Épidémie de variole et de fièvre rouge à Québec et chez les Amérindiens ; bilan : 1 100 morts.
Nota : La variole est une maladie extrêmement contagieuse due au virus de la variole, un orthopoxvirus. Elle est responsable d'une mortalité allant jusqu'à 30%. L'infection naturelle a été éradiquée. La principale préoccupation vient du bioterrorisme. Des signes généraux sévères et une éruption pustuleuse caractéristique se développent. Le traitement est généralement symptomatique et potentiellement par des médicaments antiviraux. La prévention consiste dans la vaccination, qui est sélective, en raison des risques qu'elle implique.
1796
Épidémie de variole en Angleterre ; le docteur Edward Jenner remarque que les vaches laitières ayant été infectées par la vaccine - une forme de variole qui affecte généralement les vaches et qui est inoffensive pour les humains - semblent être immunisées contre la variole. On remarque que d'inoculer la vaccine protège de la variole. C'est sur ses principes d'immunité que Pasteur inventera plus tard le vaccin tel qu'il est connu en 2020.
Nota : La variole est une maladie extrêmement contagieuse due au virus de la variole, un orthopoxvirus. Elle est responsable d'une mortalité allant jusqu'à 30%. L'infection naturelle a été éradiquée. La principale préoccupation vient du bioterrorisme. Des signes généraux sévères et une éruption pustuleuse caractéristique se développent. Le traitement est généralement symptomatique et potentiellement par des médicaments antiviraux. La prévention consiste dans la vaccination, qui est sélective, en raison des risques qu'elle implique.
1802-1803
Épidémie de fièvre jaune à Haïti. L'armée française de Napoléon, avec à sa tête le général Leclerc, est rapidement décimée par une épidémie de fièvre jaune. Avec une immunité contre le virus que les Européens ne possédent pas, les Haïtiens résistent, puis obtiennent l'indépendance.
La fièvre jaune se transmet par la piqûre d'un moustique infecté, principalement des espèces du genre Aedes en Afrique et du genre Haemagogus en Amérique du Sud. Les moustiques qui sont porteurs du virus de la fièvre jaune piquent habituellement durant le jour, notamment au lever et au coucher du soleil.15 oct. 2019

1806
(Juillet 1806) Accident maritime ; une chaloupe qui ramenait des travailleurs de Montréal à l'île Saint-Paul (Ile des Soeurs) est prise dans un remou et chavire non loin de Pointe-Saint-Charles ; bilan : 14 morts par noyade.
1813
(26 octobre 1813) Bataille de la Châteauguay au cours de la Guerre (1812-1814) entre les États-Unis et la Grande-Bretagne ; Charles d'Irumberry de Salaberry repousse les Américains avec ses Voltigeurs canadiens dont 12 sont tués et 20 blessés.
1814
(11 septembre 1814) Tragédie mortelle ; accident maritime ; le traversier exploité entre Trois-Rivières et Sainte-Angèle-de-Laval coule à pic ; bilan : 40 morts.
1819
(14 mai 1819) Accident maritime ; un navire transportant 66 personnes et rempli de 110 boisseaux de grains et 30 boisseaux de pommes de terre, coule dans le Saint-Laurent en face de l'île des Soeurs ; bilan 40 morts.
1826
Épidémie d'influenza à Québec ; bilan : plusieurs morts sur les 30 000 personnes atteintes à Québec.
L'influenza, souvent appelé la grippe, est une maladie contagieuse causée par des virus qui affectent les voies respiratoires, y compris le nez, la gorge et les poumons. Chez de nombreuses personnes, l'influenza s'accompagne de symptômes graves et de complications pouvant être mortelles.
1828
Accident maritime ; explosion de la bouilloire du vapeur Lady of the Lake dans le port de Québec ; bilan : plusieurs morts (des immigrés).
1832
(Printemps de 1832) Début d'une épidémie de choléra en Europe.
(2 juin 1832) Arrivée de plus de 7 000 immigrants irlandais à Grosse-Île ; tassés dans des vaisseaux surchargés, plusieurs sont victimes du choléra.
(5 juin 1832) La Chambre d'assemblée du Bas-Canada-CABC adopte la loi permettant aux Bas-Canadiens d'origine juive de siéger comme députés.
(8 juin 1832) Le navire Carrick qui a quitté Dublin (Irlande) avec 133 immigrants arrive à Québec après avoir perdu 59 de ses passagers morts du choléra pendant la traversée ; le même jour, le navire Le Voyageur part de Grosse-Île vers Montréal avec 450 passagers à bord dont l'un mourra du choléra avant d'arriver à Trois-Rivières, un autre, mourra le 9 juin dans une auberge de Trois-Rivières où on l'avait débarqué et un autre mourra sur le quai en arrivant à Montréal ; c'est ainsi que débute la propagation du choléra à l'intérieur du pays.
(19 juin 1832) Inhumation de 149 victimes du choléra ; en 22 semaines, l'épidémie de choléra tue 9 000 personnes au Canada ; à Montréal, 4 420 personnes sont atteintes dont 1 904 décèdent ; Édouard Rodier accuse l'Angleterre d'avoir délibérément exporté le choléra pour disséminer la population francophone du Bas-Canada.
(Août-Septembre 1832) Épidémie de choléra ; bilan : 9 000 morts au Canada ; à Montréal, 4 420 personnes en sont atteintes dont 1 904 en décèdent alors qu'à Québec, l'épidémie fait 275 morts.
Édouard Rodier accuse l'Angleterre d'avoir délibérément exporté le choléra pour disséminer la population francophone du Bas-Canada.
1834
Épidémie de choléra ; introduit par un marin du navire Eleonor venu de Dublin, le cholera fait 264 morts à Grosse-Île ; l'épidémie fait environ 2 400 morts au Bas-Canada dont 1 800 à Québec et 900 à Montréal.
1838
(16 octobre) Naufrage du navire anglais Colborne à Port-Daniel ; bilan : 38 morts membres de la haute société britannique.
1839
(10 juin, au cours de la nuit) Le John Bull, un vapeur appartenant à la Molson's Steamboat Co., venant de Québec et se dirigeant vers Montréal, prend feu en amont de Sorel ; bilan : environ 40 personnes noyées ; si près des insurrections de 1837 et 1838, les habitants de la rive sud du Saint-Laurent ne se sont pas pressés de secourir les passagers que le feu avait poussés à se jeter à l'eau, ni à tenter de sauver un navire qui appartenait à John Molson.
1841
(16 mai, 11 h) Glissement rocheux du cap Diamant sur des maisons de la rue Champlain dans la Basse-Ville de Québec ; bilan : 32 morts et 8 maisons écrasées.
1843
(12 juin) L'armée anglaise intervient à Saint-Timothée (Salaberry-de-Valleyfield) pour briser la grève des travailleurs affectés au creusage du canal de Lachine et du canal de Beauharnois ; bilan : 8 morts parmi les grévistes et 8 ou 9 portés disparus après qu'ils se furent engouffrés dans le Saint-Laurent pour échapper aux soldats.
1845
(28 mai) Incendie du faubourg Saint-Roch (Québec) ; bilan : près de 100 morts ; la seconde église Saint-Roch et 1 600 maisons détruites dans l'incendie.
1846
(12 juin 1846) Incendie du manège militaire près du château Saint-Louis à Québec ; à la fin d'une exhibition de Diorama (vues peintes sur toile) illuminé, une lampe pleine de camphine tombe du plafond pendant la sortie des spectateurs et met le feu au rideau du manège transformé en théâtre ; bilan: 46 morts.
1847
Naufrage en face de Cap-des-Rosiers du voilier Karrick qui transportait des immigrants irlandais ; bilan : 200 morts ; 97 des victimes sont enterrées à Saint-Alban-du-Cap-des-Rosiers ; la plupart des survivants s'établissent à Cap-des-Rosiers, L'Anse-au-Griffon, Rivière-au-Renard et dans les autres villages environnants.
1847
Naufrage à la Pointe de l'Est (Les Îles-de-la-Madeleine) du vaisseau britannique Miracle transportant 446 immigrants dont plusieurs sont atteint du typhus ; bilan : 150 morts.
(Mi-mai 1847) Épidémie de typhus déclarée à bord de navires transportant des immigrants irlandais ; une trentaine de vaisseaux font halte à la Grosse Île ; partis avec 12 519 passagers, 777 périssent pendant la traversée ; sur 70 000 immigrants partis d'Europe cette année là, 8 000 décèdent en mer et 5 424 à la station de quarantaine de Grosse-Île.
(22 juillet 1847) À Montréal on compte 3 500 malades dans la triple rangée de lazarets construits par la ville sur la Pointe-Saint-Charles.
1848
Épidémie de Typhus à Montréal ; bilan : 9 000 morts.
1849
Épidémie de choléra en provenance des États-Unis se manifeste à Montréal le 15 juin 1849, puis à Québec entre le 4 et le 12 juillet 1849 ; bilan : 700 morts à Montréal et 1 000 morts à Québec.
1851 (15 août-début d'octobre 1851)
Une épidémie de choléra en provenance des États-Unis se manifeste à Québec au mois d'août 1851 et dure jusqu'au début d'octobre 1851 ; bilan : 275 ou 280 morts à Québec.
1852 (septembre 1852)
Une épidémie de choléra introduite par le navire Advance en provenance de New York se manifeste le 25 septembre 1852 et dure jusqu'au mois de novembre 1852 ; bilan : 200 morts dont 145 à Québec.
1853
(9 juin 1853) Bagarre entre protestants anglais et catholiques irlandais sur le marché à foins (aujourd'hui le square Victoria) ; le maire Charles Wilson demande l'intervention de l'armée britannique qui fait feu sur les belligérants ; l'origine de cette échauffourée est un sermon prononcé par Alessandro Gavazzi, un moine catholique défroqué, dans l'église protestante Zion Congregational, au pied de l'actuelle côte du Beaver Hall ; le titre du sermon était The Error of Popery que les Irlandais condidérèrent comme une insulte à leur endroit par les protestants belligérants ; bilan : 10 morts et une quarantaine de blessés graves dont plusieurs mourront de leurs blessures.
1854
Épidémie de choléra
Le choléra introduit à Grosse-Île le 15 juin par le navire Glenmanna en provenance de Liverpool se manifeste à Québec le 20 juin 1854 et se propage dans les agglomération en bordure du Saint-Laurent et du lac Ontario ; l'épidémie fait 3 486 morts au Canada dont 724 à Québec et 1 300 à Montréal.
1856
(Juin 1856) La chaudière du traversier à vapeur qui fait la navette entre Montréal et Longueuil explose alors que le navire s'apprête à quitter Longueuil ; bilan : une cinquantaine de morts parmi les passagers et parmi les spectateurs qui étaient sur le quai.
1857
(26 juin 1857) Tragédie mortelle ; précédé par le navire Napoléon (construit en 1856) en direction de Montréal sur le Saint-Laurent, le vapeur Montréal (construit en 1841) veut rejoindre ce dernier ; son capitaine, J.C. Rudolph, ordonne de produire plus de vapeur, mais les fournaises surchauffent et le navire Montréal prend feu entre Neuville et Cap-Rouge ; le Montréal transportait environ 300 passagers dont 256 immigrants écossais arrivés à Québec le 25 juin précédent ; bilan : 253 morts ; environ 50 rescapés dont plusieurs orphelins furent recueillis par la St. Andrew's Society de Montréal, et le Mount-Royal Cemetery donna un lot pour y inhumer les corps des victimes qui furent transportés à Montréal ; le propriétaire du navire Montréal, John Wilson, avait persisté à l'exploiter malgré le fait qu'au début de la saison de navigation, les assureurs l'avaient condamné ; accusé de négligence criminelle, le capitaine Rudolph fut finalement acquitté et put reprendre du service.
1864
(29 juin 1864) Accident de chemin de fer ; bilan : 90 ou 99 morts ; un train spécial parti de Lévis et transportant plus de 400 passagers, la plupart d'origine allemande, plonge dans la rivière Richelieu à Beloeil ; William Burnie, le mécanicien du train, est déclaré coupable de négligence parce qu'il ne s'est pas préoccupé du feu rouge signalant que le pont était ouvert pour laisser passer une barge.
1865
(8 au 13 avril 1865) Inondation de la région de Sorel ; les îles de Sorel sont littéralement submergées ; l'île de Grâce et la paroisse de l'île Dupas voient leurs habitants décimés ; bilan : 33 morts par noyade.
1874
Épidémie de variole ; bilan : 981 morts dont 953 parmi les Canadiens français.
1875
Naufrage des goélettes madeliniennes Stella Maris, Espérance, Marie-Anne, Président, Arctique, Painchaud et Flash au Cap-Breton ; bilan : 14 morts.
1877
(29 avril 1877) Incendie dans l'édifice Oil Cabinet and Novelty Works, à l'intersection des rues Saint-Urbain et Scott's Lane à Montréal ; bilan : 11 morts dont les pompiers John Levingstone, Thomas Higgins, Michael Barry, William Perry, Richard Choules, William Ferguson et George Lynch tués en combattant l'incendie.
1883
Épidémie de choléra ; le docteur Kohn Snow rejette les croyances de l'époque dictant que le choléra serait transmis par le mauvais air. Il trace un lien entre la maladie et l'eau contaminée provenant des puits et des pompes communales. Le docteur Robert Kochisole la bactérie Vibrio Cholerae et confirme ainsi l'hypothèse du docteur Snow. Cte découverte contribue à la mise en place d'infrastructures adéquates pour l'approvisionnement rn eau en Europe et en Amérique.
1885
(28 février 1885) Épidémie de variole ou petite vérole à Montréal. Un certain George Longley, contrôleur de la Grand Trunk Railway en provenance de Chicago, arrive à Montréal avec des éruptions cutanées et des rougeurs sur le corps qu'on identifie comme la variole ; après l'avoir examiné, le Montreal General Hospital refuse de l'admettre et il aboutit à l'Hôtel-Dieu de Montréal où il est mis dans une chambre isolée ; Longley quitte l'hôpital le 21 mars ; le 23 mars suivant, Pélagie Robichaud, une jeune Acadienne servante à l'Hôtel-Dieu, est frappée par la variole qui l'emporte le 1er avril ; le 6 avril, Marie Robichaud, la soeur de Pélagie est frappée par la terrible maladie et décède le 11 avril ; le 8 avril la variole avait atteint toutes les salles de l'Hôtel-Dieu de Montréal ; les patients libérés de l'Hôtel-Dieu étaient sans le savoir porteurs du virus en incubation et la répandirent dans leur entourage ; l'épidémie dura jusqu'en décembre 1885 ; bilan : 5 864 morts au Québec ; l'immense majorité des victimes sont des enfants ; à Montréal, la population de 167 501 habitants comprenait 93 641 (56 %) Canadiens français catholiques ou 56 % de la population et 73 860 Anglais, protestants ou catholiques ou 44 % de la population ; sur les 3 157 ou selon une autre source sur les 3 259) victimes de la variole à Montréal, 2 884 sont des Canadiens français catholiques soit 91,3 % des victimes, 178 catholiques autres que canadiens français soit 5,6 % des victimes, 95 sont anglais protestants soit 3,4 % des victimes ; les Canadiens français refusaient la vaccination ; les prêtres catholiques parlaient d'un fléau envoyé par Dieu pour punir la débauche, alors que les protestants se faisaient vacciner.
(21 mars 1885) George Longley quitte l'Hôtel-Dieu de Montréal.
(23 mars 1885) Pélagie Robichaud, une jeune Acadienne servante à l'Hôtel-Dieu, est frappée par la variole qui l'emporte le 1er avril.
(6 avril 1885) Marie Robichaud, la soeur de Pélagie est frappée par la terrible maladie et décède le 11 avril.
(8 avril 1885) La variole avait atteint toutes les salles de l'Hôtel-Dieu de Montréal ; les patients libérés de l'Hôtel-Dieu étaient sans le savoir porteurs du virus en incubation et la répandirent dans leur entourage.
Le maire Honoré Beaugrand met en quarantaine les foyers où la maladie était décelée ; les résidants ne peuvent sortir et c'est la Ville qui nourrit les familles ainsi isolées
L'épidémie dura jusqu'en décembre 1885 ; bilan : 5 864 morts au Québec ; l'immense majorité des victimes sont des enfants ; à Montréal, la population de 167 501 habitants comprenait 93 641 (56 %) Canadiens français catholiques ou 56 % de la population et 73 860 Anglais, protestants ou catholiques ou 44 % de la population ; sur les 3 157 victimes de la variole à Montréal, 2 884 sont des Canadiens français catholiques soit 91,3 % des victimes, 178 catholiques autres que canadiens français soit 5,6 % des victimes, 95 sont anglais protestants soit 3,4 % des victimes .
Les Canadiens français refusaient la vaccination ; les prêtres catholiques parlaient d'un fléau envoyé par Dieu pour punir la débauche ; les protestants se faisaient vacciner.
1886
Épidémie de petite vérole. La ville de Montréal perd 3 157 de ses citoyens au cours de cette épidémie.
1889
(18 septembre 1889) Glissement rocheux du cap Diamant sur des maisons de la rue Champlain dans la Basse-Ville de Québec ; bilan : 45 morts et 8 maisons détruites.
1890
(6 mai 1890) Incendie de deux pavillons de l'Hôpital Saint-Jean-de-Dieu (Montréal), l'asile pour lunatiques situé à Longue-Pointe ; il y avait alors 1 297 patients, 67 soeurs et 100 infirmières dans l'établissement ; bilan : 86 morts dont 4 soeurs et 81 aliénées et 1 200 aliénés sans abri qui furent logés temporairement à l'Asile Saint-Benoît-de-Joseph, à l'institut des sourds et muets de la rue Saint-Denis, dans la maison-mère des soeurs de la Providence sur la rue Fullum et dans les dépendances de l'asile Saint-Jean-de-Dieu.
1891
Épidémie de grippe à Havre-Saint-Pierre ; bilan : 12 adultes et plusieurs enfants décédés.
1894-1895
Épidémie de scarlatine ; bilan : 687 morts.
1895
(9 juillet 1895) Accident de chemin de fer ; 800 pèlerins partent de Sherbrooke pour se rendre à Sainte-Anne-de-Beaupré à bord de 2 trains qui se suivent à 10 minutes d'intervalle ; le premier train, à l'insu du second, s'arrête à la station Craig Road pour faire le plein d'eau ; le second train le tamponne par l'arrière provoquant son déraillement ; bilan : 25 morts et 50 blessés.
1900
(22 novembre 1900) Naufrage du Saint-Olaf à l'est des îles Petite Boule et Grosse Boule à Sept-Îles ; bilan : 22 morts (l'équipage de 15 membres et 7 passagers du navire).
1904
(29 février 1904) Incendie à Saint-Félicien ; bilan : 12 morts.
1905
(4 décembre 1905) Naufrage du S.S. Lunenburg ; bilan : 11 morts dont le député des Îles-de-la-Madeleine, Robert Jamieson Leslie.
1907
(26 février 1907) Un incendie détruit la Hochelaga School située sur la rue Préfontaine près de la rue Adam ; bilan : 17 morts dont la directrice de l'école, Sarah Maxwell, et 16 enfants des travailleurs de l'usine Angus ; avant de succomber à l'asphyxie, Sarah Maxwell avait pu sauver une quinzaine d'enfants qu'elle avait tendus aux pompiers montés dans leurs échelles accotés au mur de l'école en flammes.
(29 août 1907) Effondrement du pont de Québec en construction provoqué par une locomotive s'avançant sur le pilier en eau profonde ; bilan : 90 ou 76 morts ?.
1908
Éboulement à Notre-Dame-de-la-Salette ; bilan 33 morts.
Un incendie détruit 800 maisons et la cathédrale de Trois-Rivières.
1909
(8 septembre 1909) Début d'une épidémie de typhoïde qui atteindra plus de 1 000 personnes au début de 1910.
1910
(13 juin 1910) Effondrement d'un réservoir d'eau (113 000 litres) placé sur le toit de l'édifice du journal montréalais anglophone The Herald entraînant dans sa chute le toit et les deux étages supérieurs et provoquant l'incendie de l'édifice ; bilan : 27 morts.
1912
Nuit du 14 au 15 avril) Le paquebot britannique Titanic heurte un iceberg à 700 km et coule au sud-est de Terre-Neuve ; bilan ; quelque 1 500 passagers périssent dans ce naufrage.
(1er novembre 1912) Naufrage du vapeur Cecilia L. survenu près de l'île Perrot au cours d'une violente tempête qui déferle sur le lac Saint-Louis; bilan: 12 morts.
1913
(24 juillet 1913) Tragédie mortelle ; accident de travail ; explosion de la chambre à nitroglycérine de la Compagnie Canadian Explosive-CIL à McMasterville suivie d'un incendie ; bilan : 7 morts.
1914
(29 mai 1914, vers 1 h 55) Accident maritime dans le Saint-Laurent, à environ 4 km au large de Sainte-Luce-sur-Mer ; collision entre le charbonnier norvégien Storstad et le paquebot du Canadien Pacifique, Empress of Ireland, assurant la liaison Londres-Québec et transportant 1 477 passagers et membres d'équipage à destination de l'Angleterre ; bilan : l'Empress of Ireland coule à pic en 14 minutes ; 1 012 morts et 464 survivants, dont 248 membres de l'équipage de l'Empress, et aucune victime parmi l'équipage du Storstad ; 88 victimes dont les corps n'ont pas été réclamés sont enterrées à Pointe-au-Père dans un petit cimetière aménagé par la compagnie Canadien Pacific près de l'endroit où se dresse le monument à l'Empress of Ireland ; les corps d'environ 600 personnes n'ont jamais été remontés à la surface ; l'épave repose à 46 m au fond du fleuve ; le musée de la Mer de Pointe-au-Père raconte ce désastre.
(3 octobre 1914) Sanction de la Loi conférant certains pouvoirs au Gouverneur en conseil citée sous le nom de Loi des mesures de guerre, 1914.
1915
(7 mai 1915) Le sous-marin allemand commandé par le Kapitanleutenant Walther Schwieger coule le paquebot britannique Lusitania dans l'Atlantique, au nord de l'Irlande ; 760 passagers sont rescapés, mais 1 200 périssent dont Gwendolyn et Anna Allan, les deux petites-filles de Hugh Allan ; 130 passagers étaient des Américains ; les États-Unis protestent, mais sans plus.
(24 mai 1915) L'Italie déclare la guerre à l'Autriche.
Explosion à la Canadian Explosive Ltd de McMasterville
(6 juillet 1915, 10 h) Tragédie mortelle ; explosion suivie de l'incendie du pavillon de la cordite à la poudrerie de la Compagnie Canadian Explosive Ltd suivie d'un incendie ; bilan : 8 morts, Murray Wilson, gérant de la division chimie, Helmer Brown, surintendant de la cordite, Raoul Favreau, Dick Meyer, Maria Williams, et Berthe Blain, Henri Chicoine et H.C. Schoch, et 8 personnes gravement blessées.
(Début de septembre 1915, vers 20 h 30) Le paquebot Hasperian, qui était parti de Liverpool en passant par Fastnet Rock Island, Irlande, longeait les côtes de l'Irlande à destination de Montréal avec un équipage de 300 membres et 814 passagers, est la cible d'une torpille qui atteint la chambre des moteurs ; la torpille avait été lancée d'un sous-marin U-Boat allemand commandé par le Kapitanleutenant Walther Schwieger, le commandant du sous-marin allemand qui avait coulé le Lusitania le 7 mai 1915. Le navire transportait le corps de Madame Frances Stephens qui avait péri dans le coulage du Lusitania. L'attaque par le sous-marin allemand était une violation de la promesse de l'Allemagne de lancer un avertissement adéquat avant d'attaquer un navire qui transportait des civils : 32 personnes (cuisiniers et garçons de tables) meurent dans cet incident lorsque la chaloupe dans laquelle ils prenait place plonge verticalement pendant qu'elle était descendue le long du paquebot.
1916
(11 septembre 1916) Effondrement de la travée centrale du pont de Québec qu'on tentait de la mettre en place ; bilan : 13 morts.
1917 Le premier ministre conservateur Robert Borden fait adopter la Loi du service militaire, ce qui soulève la colère des Québécois qui s'opposnt à toute conscription. La violence éclate.
Aux élections fédérales du 17 décembre 1917,on accorde le droit de vote aux femmes qui ont des proches parents dans l'armée ou qui travaillent pour celle-ci ; ce qui n'était qu'une manoeuvre politiquepour augmenter le vote en faveurde la conscription débouche l'année suivante sur une loi qui étend le suffrage, aux élections fédérales, à toutes les femmes majeures.
1918
(14 février 1918) Incendie de l'Hôpital des Soeurs grises situé à l'angle du boulevard Dorchester (René-Lévesque) et de la rue Saint-Mathieu) ; l'incendie aurait été allumé par Bertha Courtemanche, une pyromane de 27 ans, employée par l'institution depuis quelques mois ; bilan : 64 morts, des enfants âgés entre quelques jours et trois ans ; l'hôpital logeait la crèche accueillant 170 bébés âgés de moins d'un an, un foyer pour vieillards accueillant 98 hommes et 112 femmes dont quelques centenaires ; une section était réservée aux soldats blessés au cours de la guerre.
(10 mars 1918) Début d'une autre épidémie de grippe espagnole qui fera 13 000 morts dans la province de Québec.
(Du 23 septembre au 11 novembre 1918) Pandémie de grippe espagnole d'abord signalée à la Grosse-Île sur le navire Somali en provenance de l'Inde ; bilan des décès au Québec : entre 8 000 et 14 000 (selon différentes sources) sur 530 000 personnes atteintes ; à Montréal, 17 252 personnes sont atteintes dont 3 028 décèdent ; à Québec la grippe espagnole fait plus de 500 morts.
1919
(du 23 septembre 1918 à la fin de janvier 1919) Le nombre de cas de grippe espagnole dans la province de Québec est établi à 19 399 dont 18 483 à Montréal.
(12 mars 1919) 38 nouveaux cas d'influenza sont confirmés au Québec.
(20 janvier 1920) Début officiel de la résurgence de la pandémie de grippe espagnole ;
(15 mars 1920) 4 100 cas de grippe espagnole dont 801 décès sont constatés à Montréal
1922
(Novembre 1922) Accident maritime ; bilan : 10 morts, le père Auguste Tortellier, le médecin Roméo Vézina et 8 autre personnes qui étaient à bord de la goélette Amoria éventrée par les glaces précoces formées sur le lac Pasteur, au-delà de Port-Cartier.
1926 (16 juillet 1926) Un hydravion à coque HS-2L coule dans le lac à l'Eau-Dorée à environ 50 km au nord de Sept-îles ; en octobre 2020, lors du tournage d'une émission intitulée Mystère du lac, l'historien maritime Samuel Côté de Rimouski, des archéologues, des plongeurs et des cinéastes se rendent au lac à l'Eau-Dorée accessible seulement par voie aérienne, puis, grâce à un sonar latéral ils y découvrent l'hydravion à coque HS-2L à 18 mètres de profondeur. L'écrasement aurait été causé par une mauvaise évaluation de l'altitude lors de l'amerrissage ; les survivants auraient attendu 6 jours avant d'être secourus. (Le Journal de Montréal ; 28 octobre 2020, page16).
1927
Épidémie de typhoïde à Montréal ; bilan : 453 morts sur 4 755 personnes atteintes.
(9 janvier 1927, 13 h 20) Incendie du cinéma Laurier Palace situé à l'angle des rues Sainte-Catherine-Est et Dézéry à Montréal ; bilan : 77 ou 78 morts par asphyxie (en majorité des enfants qui, voulant sortir se sont empilés les uns sur les autres en descendant du balcon où ils avaient pris place). Le 31 octobre 1927, Ameen Lawand, propriétaire du cinéma Laurier Palace, est condamné à 2 ans de prisons pour négligence criminelle lors de l'incendie du 9 janvier 1927 .
(14 décembre 1927) Incendie de l'hospice Saint-Charles à Québec ; bilan : 36 morts.
1932
(16 juin 1932, à 4 h 20) Tragédie mortelle ; accident de travail ; explosion suivie d'un incendie, puis, une heure plus tard, d'une seconde explosion qui détruit le navire Cymbeline aux chantiers de la Canadian Vickers dans l'est de Montréal ; bilan : 27 morts, dont les pompiers Raoul Gauthier, chef du Service des incendies de Montréal, Louis Debrienne, Lucien Hamelin et Napoléon Henrichon tués en combattant l'incendie et plusieurs autres blessés. John Riddell, 35 ans, un immigré venu d'Écosse 4 ans auparavant, brûlé au corps lors de l'explosion et de l'incendie qui s'ensuivit décède à l'hôpital Western (aujourd'hui le Montreal Children's Hospital) portant ainsi le bilan des morts à 28.
1939
Épidémie de poliomyélite.
1942
Un avion de la Royal Canadian Air Force-RCAF s'écrase sur le flanc de la montagne Noire ; bilan : 24 morts.
(12 mai 1942) Le sous-marin allemand U-553, torpille le navire marchand hollandais Leto au large de Rivière-Madeleine ; le capitaine du sous-marin, Willem Koning est blessé mortellement et meurt sur le pont du Titus venu recueillir les survivants, et 10 de ses marins manquent à l'appel ; quelques minutes plus tard, le navire Nikoya est torpillé par le même sous-marin et presque au même endroit ; 6 de ses marins manquent à l'appel ; c'est au début de ce que l'histoire appellera la Bataille du Saint-Laurent. En juillet 1942, le sous-marin allemand U-132 torpille quatre cargos dans le golfe du Saint-Laurent ; à lui seul, le U-517 coule neuf navires dont la corvette NCSM Charlottetown alors que le U-165 coule le yacht armé Raccoon au large de Sainte-Anne-des-Monts.
1943
(20 octobre 1943, vers 1 h 45) La communication entre un avion bombardier Consolidated B-24D Liberator (4 moteurs Pratt & Whitney de 1 200 hp, envergure des ailes de 110 pieds, fuselage de 66 pieds) de la Royal Canadian Air Force-RCAF et la tour de contrôle de l'aéroport de Mont-Joli est interrompue ; l'appareil, qui volait de Gander, Terre-Neuve, à Mont-Joli, Québec, avec 4 membres d'équipage et 20 militaires en permission à son bord est porté disparu ; l'appareil aurait été détourné de son objectif par une tempête de neige et s'était écrasé sur un cap de rocher ; les recherches dans le corridor qu'il aurait dû avoir suivi demeurent vaines.
1944
(25 avril 1944) Un avion Liberator (4 moteurs) de la Royal Air Force parti de Dorval pour se rendre en Europe, s'écrase à l'angle des rues Ottawa et Shannon, derrière la brasserie O'Keefe dans le quartier Griffintown ; bilan : 15 morts dont 10 civils.
1946
Épidémie de poliomyélite.
1946
(26 juin 1946) Alors qu'on cherche un avion récemment disparu alors qu'il volait entre Rockliff et Roberval, l'avion Consolidated B-24D Liberator perdu le 20 octobre 1943 est retrouvé à l'altitude 840 m sur le flanc de la montagne Noire à Saint-Donat, ainsi que les ossements des 24 personnes qu'il transportait ; les ossements sont alors enterrés sur place. Trois cadavres seulement ont pu être identifiés. L'avion Consolidated B-24D Liberator était l'un des 4 appareils achetés de la United States Army Air Force pour combattre les sous-marins U-Boats qui vogueaient dans les environs du golfe du Saint-Laurent. Le mauvais état des appareils a obligé la Royal Canadian Air Force de ne les utiliser que pour l'entraînement. Le 3 juillet 1946, pour respecter les religions des victimes, trois cérémonies religieuses différentes (une catholique, une protestante et une juive) sont célébrées à la mémoire des victimes.
1947
(24 avril 1947) Incendie dans la mine de la Canadian Malartic Gold Mines à Malartic ; bilan : 11 morts.
1948
Télescopage de trains à Parent
(14 janvier 1948) Télescopage de deux trains près du village de Parent ; bilan : 15 morts.
(24 juillet 1948) Écrasement, sur le cap Bon-Ami, d'un avion Dakota de la Rimouski Airlines qui transporte principalement des bûcherons de la Consolidated Bathurst (Abitibi-Consolidated) de l'île d'Aticosti vers Gaspé ; bilan : 29 morts.
1949
Explosion d'un avion DC3 à Sault-au-Cochon.

(9 septembre 1949, vers 10 h 45) Un avion DC-3 de la Quebec Airways (Canadian Pacific Airlines), parti en retard de l'aéroport de L'Ancienne-Lorette à 10 h 25 à destination de Baie-Comeau, explose en plein vol et s'écrase sur le flanc du cap Tourmente située au lieu-dit de Sault-au-Cochon à 70 km au nord de Québec ; l'explosion fait 23 morts (les 17 passagers et les 4 membres de l'équipage) ; une bombe artisanale (20 bâtons de dynamite reliés à un réveil-matin et une pile) fabriquée par Généreux Ruest, faisait partie des bagages placés dans la soute avant de l'avion ; Marguerite Ruest Pitre avait été recrutée par Albert Guay, un bijoutier de Québec, pour mettre la bombe à bord de l'avion ; Guay voulait se débarrasser de son épouse Rita Morel, l'une des passagères du vol, profiter ainsi d'une assurance de 10 000 $ pour payer ses dettes et convoler avec Marie-Ange Robitaille, une jeune fille de 17 ans de laquelle il était amoureux. Albert Guay est arrêté le 23 septembre 1949, reconnu coupable en février 1950, et pendu le 19 janvier 1951 à la prison de Bordeaux. Généreux Ruest, 51 ans, est pendu le 25 juillet 1952 à la prison de Bordeaux. Marguerite Ruest Pitre, 43 ans, est pendue le 9 janvier 1953 à la prison de Bordeaux ; Marguerite Ruest Pitre est la dernière femme pendue au Canada.
1951
Effondrement de trois travées du pont de Trois-rivières
(31 janvier 1951) Tragédie mortelle ; effondrement de trois travées du pont Duplessis reliant Trois-Rivières à Cap-de-la-Madeleine ; bilan : 6 ou 8 morts, des personnes qui circulaient en voiture sur le pont lorsqu'il s'est effondré.
(15 juin 1951) Incendie de l'hospice Sainte-Cunégonde ; bilan : 45 morts dont la supérieure et 6 religieuses de l'institution.
1954
Nauffrage d'une embarcation près de l'île Bizard.
(13 juillet 1954) Naufrage d'une embarcation dans le lac des Deux-Montagnes près de l'île Bizard ; bilan : 12 morts (des enfants dont 11 de race noire).
1957
Épidémie de rougeole.
Écrasement d'avion à Issoudun.
(11 août 1957) Écrasement d'un avion de type Douglas DC-4 de la compagnie Maritime Central Airways dans les marécages de Notre-Dame-du-Sacré-Coeur-d'Issoudun entre le 5e rang d'Issoudun et le 4e rang de Saint-Édouard ; bilan : 79 morts (73 passagers et 6 membres de l'équipage).
1958
(5 mars 1958) Un caisson servant à la construction d'un des piliers du pont de l'autoroute des Laurentides (15) sur la rivière des Prairies cède sous la pression des glaces ; bilan : 11 morts.
1959
Épidémie de poliomyélite.
1963
(29 novembre 1963, 18 h 32) Écrasement d'un avion DC-8F de la Trans-Canada Airlines, vol 831, à 300 m de la route 117 à Sainte-Thérèse-de-Blainville, 4 minutes après son décollage de Dorval vers Toronto ; bilan ; 118 morts dont les 7 membres d'équipage ; la pire tragédie aérienne impliquant un avion de ligne à survenir au Canada.
1965
(1 mars 1965) Explosion suivie de l'incendie d'une maison à appartements à LaSalle (Montréal) ; bilan : 26 morts et 40 blessés dont 2 mortellement.
(30 mars 1965) La brasserie Dow Limitée, propriété de la Canadian Breweries, cesse la production à son usine de Québec et détruit 390 000 caisses de bières Dow d'une valeur de 15 M $ ; un médecin avait, le 19 mars précédent, évoqué la possibilité que la mort de 16 personnes par myocardose (insuffisance cardiaque) soit reliée à la consommation régulière de cette bière par les victimes ; la responsabilité de la compagnie n'a jamais été établie.
(30 septembre 1965) Tragédie mortelle ; accident maritime en face de Cap-Rouge ; la drague Manseau 101 de Marine Industries Limitée, qui a commencé le dragage en vue de la construction du pilier sud du pont du pont Pierre-Laporte, est renversée par des vagues très fortes causées par le passage d'un transatlantique bilan : 10 morts parmi les 23 hommes à bord.
(7 octobre 1965) Tragédie mortelle ; accident de la route et de chemin de fer; après avoir observé le passage d'un train roulant dans une direction, un autobus scolaire s'engage sur un passage à niveau et entre en collision avec un train de marchandises venant en sens inverse ; bilan : 20 morts, 19 étudiants et le conducteur, et 22 blessés.
(13 octobre 1965) Incendie dans l'usine de produits chimiques de la compagnie Monsanto à LaSalle (Montréal) ; bilan : 11 morts.
(7 septembre 1965) Explosion du caisson utilisé pour la construction du pilier central de la section nord du pont Laviolette sur le Saint-Laurent près de Trois-Rivières ; bilan : 12 morts, des travailleurs de la construction.
(14 septembre 1965) Explosion du navire Fort William de la compagnie Canada Steamship Lines-CSL dans le port de Montréal ; bilan : 5 morts parmi les membres de l'équipage.
(16 décembre 1965, 12 h 50) Une section de coffrage de l'une des voûtes en construction de l'échangeur Turcot qui venait de recevoir 1 600 tonnes de béton liquide cède et engloutit des travailleurs dans le béton ; bilan : 7 morts (6 d'origine italienne et 1 d'origine polonaise) et 6 blessés, tous des ouvriers de la construction employés par la compagnie Dominic Supports & Forms spécialisée dans la fourniture et l'installation de coffrages à béton ; l'enquête du coroner présidée par le juge Jacques Trahan conclut à des décès accidentels sans responsabilité criminelle ; le coroner conclut cependant que l'entrepreneur n'a pas assumé ses responsabilités alors qu'une personne non identifiée avait modifié sur le chantier le plan de travail approuvé au préalable et que le gestionnaire n'avait pris aucune mesure pour rectifier la situation.
1966
(30 septembre 1966) Tragédie mortelle ; Accident maritime en face de Cap-Rouge ; la drague Manseau 101 de Marine Industries se dirigeant vers Québec pour participer à la construction du pont Pierre-Laporte fait naufrage avec 23 hommes à bord ; bilan 10 morts.
(7 octobre 1966) Tragédie mortelle ; accident de la route et de chemin de fer à Vaudreuil-Dorion; après avoir observé le passage d'un train roulant dans une direction, un autobus scolaire s'engage sur un passage à niveau et entre en collision avec un train de marchandises venant en sens inverse ; bilan : 20 morts, 19 étudiants et le conducteur, et 22 blessés dont un décédera quelques années plus tard.
1970
(5 juillet 1970, vers 8 h 15) Tragédie mortelle ;
Accident d'avion. Un avion DC8 d'air Canada (AC621) parti de Montréal avec 109 personnes à bord s'écrase à l'atterrissage à l'aéroport de Malton (Mississauga) en banlieue de Toronto ; le pilote avait signalé que le moteur droit de son appareil était en feu ; ce moteur se détacha de l'appareil après que le contrôleur de l'aéroport eut ordonné au pilote de prendre de l'altitude et de se délester de carburant ; bilan 108 morts dont 73 Québécois dont 71 résidents de la région de Montréal en route pour Los Angeles avec un arrêt à Toronto.
(5 novembre 1970) Tragédie mortelle
Incendie d'une résidence pour invalides à Pointe-aux-Trembles (Montréal) ; bilan : 17 morts par asphyxie.
1971
Glissement de terrain à Saint-Jean-Vianney
(4 mai 1971, 23 h 05) Engloutissement d'une partie du village de Saint-Jean-Vianney (Saguenay) lors d'une coulée rétrogressive de 7 millions de mètres cubes d'argile à Leda dans la rivière Shipshaw jusqu'à la rivière Saguenay ; bilan : 31 morts et destructions de 40 des 70 maisons du village.
1972
Incendie du Blue Bird Café
(1er septembre 1972) Trois hommes (Jean-Marc Boutin, 24 ans, Gilles Eccles, 24 ans, et James O'Brien, 23 ans) sont expulsés du club de nuit Wagon Wheel situé à l'étage du dessus du Blue Bird Café, sur la rue Union, entre la rue Sainte-Catherine Ouest et le boulevard Dorchester (René-Lévesque) à Montréal ; les trois expulsés se rendent dans un garage voisin, achètent un bidon d'essence et Marc Boutin et James O'Brien répandent l'essence dans l'escalier qui mène à l'étage supérieur et mettent le feu qui se propage rapidement dans l'édifice ; Gilles Eccles avait regardé ses amis assis dans son automobile à la porte du Blue Bird sans rien faire pour les dissuader. Les clients du Wagon Wheel se précipitent vers la sortie qui est en feu et s'empilent les uns sur les autres ; bilan : 36 morts sur place par asphyxie, suffocation, brûlures ou piétinement, une femme morte à l'hôpital, et 54 blessés gravement dont un mortellement. Au cours de son procès, O'Brien explique que les trois copains étaient ivres, qu'ils n'avait pas l'intention de tuer personne mais seulement d'intimider le portier qui les avait expulsés. Boutin et O'Brien sont arrêtés en Colombie-Britannique deux semaines plus tard. En décembre 1972, Marc Boutin et James O'Brien plaident coupable à des accusations de meurtre non prémédité et sont condamnés à l'emprisonnement à perpétuité ; plus tard, Gilles Eccles, reconnaît sa culpabilité à l'accusation d'homicide involontaire. Les trois hommes ont été libérés sous conditions en 1983. Linda Livingstone, 19 ans, était parmi les victimes ; sa mère, Kathleen Livingstone sera assassinée en 2011 par Ellen Dennett. Le 31 août 2012, on inaugure un mémorial sur un muret situé sur le côté sud du square Philips à portée de vue du site où était le Blue Bird Café en 1972 ; la plaque énumère les noms de chacune des victimes de l'incendie du Blue Bird Café. Cette plaque est due à l'initiative de Sharon Share, dont le père, Jerry Share a été victime de l'incendie meurtrier du Blue Bird Café.

Les victimes de cette tuerie sont les suivantes

Allen, John Robert, 26 ans
Annett, Sandra, 14 ans
Bowles, James, 37 ans
Breddy, Larry, 22 ans
Campbelton, 25 ans
Crevier, Edward, 23ans
Dalquen, Leona, 25 ans
Dery, Marlene, 16 ans
Fehrihger, Michael, 23 ans
Fanning, Marian, 24 ans
Hodson, Catherine, 19 ans
Hill, Bonnie Ray, 21 ans
Huntingdon, Valpy, 21 ans
Jobes, Patricia, 14 ans
Lajoie, Réjean, 18 ans
Lewis, Norman, 25 ans
Livingstone, Linda, 19 ans
Lolly, Brian, 26 ans
Mackay-Cameron, Josephiine, 29 ans
Maher, Patrick, 24 ans
Mahoney, Patricia, 18 ans
McGimpsey, Katherine, 20 ans
Montgomery, Elizabeth, 24 ans
Morrison, Susan, 19 ans
Normandeau, Huguette, 18 ans
Petrie, Joel, 19 ans
Petrie, Robert, 29 ans
Robbins, Joan, 24 ans
Share, Jerry, 23 ans
Sharpajew, Urene, 19 ans
Simos, Loukas, 19 ans
Tarbuck, Kenneth, 19 ans
Towers, Ena, 14 ans
Rowera, Judith Ann, 23 ans
Wirtanen, Katrryn Elizabeth, 20 ans
Young, Sandra, 19 ans

1974
Incendie à Val-d'Or

(2 janvier 1974) Un incendie décime une famille de 11 personnes à Val-d'Or.
(1 juin 1974) Un autobus scolaire transportant des personnes âgées venant de La Tuque plonge dans un ravin au bas de la grande côte à la limite des Éboulements et de Saint-Joseph-de-la-Rive ; les freins de l'autobus n'ont pas suffi à ralentir sa course ; bilan : 14 morts, toutes des femmes, et 24 blessés parmi les passagers.
(30 juillet 1974) Explosion d'une grenade au camp militaire de Valcartier ; un adolescent de 14 ans, Eric Lloyd tire sur la tige d'une grenade anti personnel bleue M61 qui était sensée être inactive ; bilan : 6 morts (Yves Langlois, 15 ans, Pierre Leroux, 14 ans, Eric Lloyd, 14 ans, Othon Mangos, 14 ans, Mario Provencher, 15 ans, et Michel Voisard, 14 ans) et plus de 40 blessés parmi les cadets de l'armée canadienne.
1975
Le bar-salon Gagantua
(21 janvier 1975) Incendie criminel du bar-salon Le Gargantua; bilan : 13 morts ; Richard Blass, soupçonné d'avoir allumé délibérément l'incendie, est abattu par la police, le 24 janvier suivant à Val-David.
1978
(4 août 1978) Ses freins ayant lâché, un autobus plonge dans le lac d'Argent à Eastman ; bilan : 43 morts dont 41 passagers, des handicapés et des bénévoles d'Asbestos qui venaient d'assister à un spectacle au théâtre de Marjolaine.
1979
(29 mars 1979) Écrasement après décollage d'un avion F-27 de la compagnie Québecair à l'aéroport de L'Ancienne-Lorette (Jean-Lesage) ; bilan : 17 morts et plusieurs blessés.
(9 juin 1979) Un autobus dérape et heurte un pilier d'un saut-de-mouton sur la route 20 à la hauteur de Saint-Simon ; bilan : 11 morts.
(31 décembre 1979 - 1er janvier 1980) Incendie criminel d'un club social de Chapais allumé par Florent Cantin, 21 ans, lors d'une danse du Nouvel-An ; bilan : 48 morts ; Florent Cantin est par la suite reconnu coupable d'homicide involontaire et condamné à une peine d'emprisonnement de 2 ans moins 1 jour.
1985 (23 juin 1985) Un appareil Boeing 747-237B de la compagnie Air India, qui effectue le vol 182 entre Montréal, Londres et Delhi, se désintègre en vol à 9 400 m au-dessus de l'Irlande ; 329 personnes (307 passagers et 22 membres de l'équipage) périssent dont 280 Canadiens dont la plupart étaient de naissance ou de descendance de l'Inde ; une bombe dissimulée dans un récepteur Sanyo avait été placée dans une valise pour exploser au-dessus de la mer ; les principaux suspects de cet attentat étaient des membres du mouvement séparatiste sikh Babbar Khalsa, mais seul Inderjit Singh Reyat, qui aurait fabriqué la bombe, admet sa culpabilité à l'accusation d'homicide involontaire et est condamné à 15 ans de prison en 2003 ; en juin 2011 un monument à la mémoire des victimes est dévoilé dans le parc Monk de Lachine.
1988 Attentat aérien ; Une bombe placée dans un avion (vol 103) de la Pan Americam Air-Lines explose au-dessus de Lockerbie en Écosse ; en 2020, Abu Agila Mohammad Masud Kheir Al-Marimi, un ex officier d'espionnage Libyen important est formellement arrêté pour répondre à deux accusations criminelles en lien avec l'explosion de la bombe qui, en 1988, avait fait 270 victimes (principalement des Américains. Le gouvernement des États-Unis s'attend à ce que la Libye où l'officier est détenu lui permettra de le juger aux États-Unis. Masud travaillait avec l'agence d'espionnage libyenne à titre d'expert en fabrication de bombe ; On croit que Masud a été impliqué dans l'explosion d'une bombe à La Belle Discothèque de Berlin-Ouest qui avait tué deux membres de l'armée américaine.
1989
(6 décembre 1989) Fusillade à l'École polytechnique de Montréal ; voir École polytechnique de Montréal.

1990 : Ordre du Temple solaire

(4 octobre 1990, à 5 h 01) Un appel téléphonique déclenche l'incendie de deux maisons jumelées de Morin Heights appartenant au gourous de la secte de l'Ordre du Temple solaire, Joseph Di Mambro et Luc Jouret ; bilan : 5 morts ; Colette et Jerry Genoud, de citoyenneté suisse, se sont suicidés en absorbant des médicaments ; Antonio Dutoit son épouse, Nicky, et leur bébé, Christopher, avaient été poignardés quelques jours plus tôt par les deux suicidés parce que leur bébé était considéré comme l'antéchrist pour avoir été appelé du même prénom que le fils de Joseph Di Mambro ; en même temps, en Suisse, 48 membres de la même secte, dont 4 québécois, se suicident ou sont assassinés; à 17 h 12, 18 h 11 et 18 h 12, trois appels téléphoniques déclenchent l'incendie d'une ferme à Cheiry en Suisse ; 23 cadavres sont découverts dans les ruines dont la majorité avaient été tués par balles avant l'incendie ; à 21 h, un autre incendie allumé de la même manière enflamme des chalets à Grange-sur-Salvan en Suisse ; 25 personnes meurent dans cet incendie dont Luc Jouret et Joseph Di Mambro ; les victimes avaient été empoisonnées au curare avant l'incendie. Parmi les 48 personnes décédées en Europe ce jour-là, neuf étaient québécoises : Robert Ostiguy, maire de Richelieu et son épouse, Françoise, Joce-Lyne Grand'Maison, journaliste au Journal de Québec, Robert Falardeau, chef de l'Ordre au Québec, Jean-Pierre Vinet, ex-cadre de Hydro-Québec, sa conjointe, Pauline Lemonde et leur fille, Annie Brunnel, Martin Germain, un électricien de Québec, qui a réalisé le système de mise à feu, et son épouse, Cécile. Le 15 décembre 1995, seize personnes, membres de l'Ordre du Temple solaire, sont trouvées carbonisées à Saint-Pierre-de-Chérennes dans le Vercors en France. Le 22 mars 1997, suicide collectif à Saint-Casimir-de-Portneuf ; bilan : 5 morts, des adeptes de l'Ordre du Temple solaire dont 3 sont d'origine française (Didier Quèze, 39 ans, Chantal Goupillot, 39 ans, et la mère de cette dernière, Suzanne Druau, 63 ans), et 2 sont résidants de Val-David (Bruno Klaus, 49 ans, et Pauline Rioux, 54 ans) ; peu de temps après les suicides et meurtres d'octobre 1994, le chef d'orchestre franco-suisse, Michel Tabachnik est accusé à Grenoble, France «pour association de malfaiteurs» à cause de «ses enseignements doctrinaux qui auraient inspiré une dynamique d'homicide aux adeptes de l'Ordre du Temple solaire ; le 20 décembre 2006, Tabachnik est définitivement acquitté de l'accusation qui pesait contre lui en France depuis les événements d'octobre 1994 ; au total, entre octobre 1994 et décembre 1995, 68 membres de l'Ordre du Temple solaire ont trouvé la mort en Suisse, en France et au Québec lors de tueries-suicides collectifs.

Légionellose

Éphéméride -
1996
Une épidémie de légionellose (maladie du légionnaire) sévit à Québec ; la bactérie légionelle se multiplie dans l'eau stagnante des systèmes d'air conditionné. Lorsque le système de refroidissement est actionné, la bactérie se retrouve alors en gouttelettes en suspension dans l'air ; les personnes dont le système immunitaire est déjà affaibli et les gros fumeurs sont les plus vulnérables à l'infection par la légionelle. Une douzaine de personnes en sont atteintes et une personne en est morte ; les symptômes de cette infection sont une fièvre persistante, de la toux et des difficultés respiratoires ; la période d'incubation est de 2 à 10 jours et il faut compter plus de temps pour l'apparition des symptômes (La Presse, 4 septembre 2012)
1997
Une enquête révèle que la bactérie (légionnellose) se serait développée dans une tour de refroidissenement de réfrigération de Place Québec.
Le Centre de santé publique de la Capitale nationale recommande que chacune des colonnes d'air conditionné d'une trentaine d'édifices de la ville soit inspectées et nettoyées et que des normes d'entretien soient imposées aux propriétaires de ces édifice.

Tempête estivale
1996
(nuit du 19 au 20 juillet 1996 vers 4 h) Une violente tempête estivale (jusqu'à 155 mm de pluie) balaie la région de la Haute-Mauricie, la région du Saguenay de Chicoutimi à Tadoussac, et la région de la Basse-Côte-Nord de Baie-Saint-Paul à Port-Cartier, causant des inondations et des glissements de terrains et forçant l'évacuation de 8 000 à 10 000 sinistrés.
Bilan des dommages matériels dûs à la tempête de juillet 1996 : des centaines de maisons sont inondées et emportées à Chicoutimi, Jonquière, La Baie et Laterrière ; 5 des 6 ponts sont fermés à Jonquière où une résidence pour personnes agées glisse dans la rivière aux Sables et l'usine de filtration de la cartonnerie Cascades disparaît forçant la fermeture de la cartonnerie ; 6 000 des 7 000 résidents du quartier Saint-Philippe doivent être évacués ; une digue, érigée au lac des Ha! Ha! et appartenant à la Stone-Consolidated, cède, et les eaux du lac grossissent soudainement les rivières à Mars et des Ha! Ha! emportant tout sur leur passage dont une caisse populaire, une succursale de la Banque Nationale, une pharmacie, une salle de quilles, un garage et au moins 200 maisons à La Baie ; les trois secteurs de La Baie sont coupés les uns des autres à cause de la fermeture des ponts jugés partiellement détruits ou jugés dangereux ; 14 000 personnes ne peuvent quitter leur quartier ni par route ni par bateaux ; les glissements de terrains rendent la route 138 impraticable en plusieurs endroits entre Baie-Saint-Paul et Port-Cartier ; les dommages atteignent les 500 millions $.
Bilan des morts dues à la tempête de juillet 1996 : 10 morts :
2 enfants (Andréa et Mathieu Paquet-Garceau, respectivement agés de 10 et 8 ans) sont emportés par les eaux à La Baie ;
Une femme (Murielle Paquet, 48 ans, de Pointe-aux-Anglais) périt dans les eaux en essayant de traverser une crevasse à Petit-Calumet ;
3 amateurs de voile (Denis Samson et Hélène Racine de Saint-Romuald et Guy Bégin de Breakeyville) disparaissent avec leur embarcation à l'embouchure de la rivière Saguenay ;
4 occupants de 2 automobiles (Éloi Méthot, son épouse Carole Gagnon et sa fille Johannie de Sept-Îles, et Tony de Champlain de Saint-Rémi-de-Napierville) périssent à Baie-Trinité.
1997
(13 octobre 1997) Un autobus de la compagnie Autobus Mercier transportant des personnes agées venant de Saint-Bernard (Beauce) plonge dans le ravin au bas de la grande côte à la limite des Éboulements et de Saint-Joseph-de-la-Rive ; bilan : 45 morts, 14 hommes et 30 femmes tués sur le coup, et un homme blessé mortellement.

Tempête de verglas
1998
(5-9 janvier 1998) Tempête de verglas sur l'ouest du Québec (Cantons-de-l'Est, Montréal, Outaouais, Chaudière-Appalaches, Laval, Lanaudière Laurentides, Montérégie et Centre-du-Québec) ; ce territoire de 40 000 km2 reçoit de 50 à 100 mm de verglas, la quantité la plus importante dans l'histoire météorologique documentée du Canada ; la température moyenne est de -4,3 Celsius.
(Nuit du 5 au 6 janvier 1998) Environ 640 000 abonnés d'Hydro-Québec sont privés d'électricité.
(7 janvier 1998) Environ 60 000 abonnés d'Hydro-Québec sont raccordés au réseau.
(Nuit du 7 au 8 janvier 1998) Une seconde tempête de verglas suit la première sur le même territoire ; le nombre d'abonnés d'Hydro-Québec privés d'électricité atteint le million.
(Nuit du 8 au 9 janvier 1998) Une troisième tempête de verglas suit la deuxième sur le même territoire ; le nombre d'abonnés d'Hydro-Québec privés d'électricité atteint 1,4 million.
(15 janvier 1998) Il reste 280 000 abonnés d'Hydro-Québec encore privés d'électricité.
(5 février 1998) Tous les abonnés de Hydro-Québec sont raccordés au réseau.

Bilan des dommages matériels dûs au verglas de 1998 : sur le territoire de la région de la Montérégie, il est tombé jusqu'à 100 mm de pluie verglaçante ; plus de 1,3 million de foyers logeant 4 826 586 habitants (66,9 % de la population du Québec) dans 598 municipalités sont progressivement privés d'électricité en raison de la chute de plus de 1 000 pylônes de lignes de transports et de 27 000 poteaux de bois de lignes de distribution d'électricité soutenant des fils surchargés de verglas ; de nombreuses routes de la Montérégie sont fermées à la circulation et les liaisons ferroviaires sont interrompues ; le transport maritime est interrompu entre Montréal et Trois-Rivières à cause de l'affaissement des câbles à haute tension installés au dessus du fleuve ; des millions d'arbres sont endommagés ou détruits. Les compagnies d'assurances de dommages ont reçu plus de 611 947 réclamations pour un montant global de 924,3 millions de dollars. Environ 95 000 employés ont dû s'absenter du travail pour s'occuper de leur résidence sinistrée alors que 360 000 autres subissaient la perte de jours de travail en raison de la réduction ou de la suspension des activités de leurs employeurs ; en moyenne cinq jours de travail par employé absent ont été perdus ; les gouvernements fédéral et provincial ont dépensé 1, 656 milliard $ dont 1, 028 milliard $ par le gouvernement du Québec.
Bilan des mortalités dues au verglas de 1998 : une trentaine de morts en raisons de causes directement reliées à la tempête de verglas et au manque d'électricité qui en résulte ; on compte 2 morts dans la région du Coeur-du-Québec, 5 morts dans la région de Montréal, 1 mort dans la région de l' Outaouais, 1 mort dans la région de la Chaudière-Appalaches, 1 mort dans la région de Laval, 1 mort dans la région de Lanaudière, 1 mort dans la région des Laurentides et 18 morts dans la région de la Montérégie.
Liste partielle des morts dues au verglas de 1998 :
Roland Parent, 82 ans, de Sainte-Angélique, intoxiqué à l'oxyde de carbone ;
Joseph Laplante, 89 ans, de Laval, tué dans un incendie causé par la surchauffe d'un foyer ;
Antonio Pennino, 50 ans, happé par une souffleuse à neige alors qu'il marchait dans une rue de Montréal ;
Ernest Jubien, 92 ans, et son épouse, Ethel Cockel-Jubien, 93 ans, de Mont-Royal, tués dans un incendie causé par une chandelle allumée ;
Margaret Heath, 90 ans, de Pierrefonds, morte par hypothermie ;
André Tremblay, 67 ans, de Saint-Mathieu-de-Laprairie, intoxiqué à l'oxide de carbone émanant d'un poêle à gaz propane à l'intérieur de sa résidence ;
Bruno Cassivi, 30 ans, technicien tué alors qu'il déglace un pylône à Beauharnois ;
Noëlla Cliche, 60 ans, écrasée par des morceaux de glace tombés du toit de sa maison à Saint-Martin-de-Beauce ;
Laurette Bouchard, 76 ans, Lucienne Goyette, 78 ans, et Marcel Rioux, 76 ans, intoxiqués à l'oxide de carbone émanant d'une génératrice trouvée à l'intérieur de leur résidence de Venise-en-Québec ;
Vivian Barnes-Martin morte par intoxication à l'oxide de carbone à Hemmingford;
Fernand Rainville, 59 ans, décapité par un fil électrique brisé par le verglas alors qu'il est au volant de son tracteur à Sainte-Sabine;
Mme Mee-Sau Tse, 88 ans, morte par hypothermie à Brossard ;
Nicole Meunier brûlée par le feu dans une poêle à fondue à Saint-Jean-sur-Richelieu ;
James McInnes mort par hypothermie à Longueuil.

Source - : Rapport de la Commission scientifique et technique chargée d'analyser les événements relatifs à la tempête de verglas survenue du 5 au 9 janvier 1998 (Les Publications du Québec, 1999).

1998
(18 juin 1998, 7 h 25) Tragédie mortelle ; accident aérien ; un avion Swearingen SA-226TC Metroliner II de la compagnie Propair, qui venait de quitter l'aéroport de Dorval en direction de Peterborough, Ontario, prend feu et est forcé d'atterrir d'urgence sur la piste 06-24 de l'aéroport de Mirabel ; il parcoure environ 300 m sur la piste, puis culbute dans le champ ; bilan : 11 morts :
Dumas, Léo, 42 ans, de Pointe-Claire,
Fontaine, Jean-François, 25 ans, de Saint-Constant,
Girard, Normand, 27 ans, de Montréal,
Habberfield, Ronald, 45 ans, de Dorval ;
Khare, Sudhir 47 ans, de Brossard
Lessard, Chantal, 28 ans, de Mont-Saint-Hilaire,
Pilote, Nathalie, 30 ans, de Boucherville,
Provencher, Jean, le pilote, 35 ans, de Montréal, 15 ans d'expérience en 1 500 heures de vol dont 3 500 sur Metroliner
Sachdeva, Vishal, 27 ans, de Sainte-Geneviève,
Seybold, Laurie, 58 ans, de Beaconsfield,
Stricker, Walter, le copilote, 35 ans, de L'Acadie, 3 000 heures de vol dont 300 sur Metroliner :

Nota : Toutes les victimes, à l'exception du pilote et du copilote étaient des ingénieurs à l'emploi de Général Électrique-Hydro de Lachine ; ils se rendaient à l'usine de General Electrique à Peterborough. (The Gazette, 16 juin 2018, page C11)

1999
(14 avril, 10 h 30) Tragédie mortelle ; accident aérien ; bilan : 4 morts ; un avion Cessna 335 de la compagnie Myrand Aviation de Québec s'écrase à 500 m de la piste 11 de l'aéroport de Gaspé et prend feu ; le pilote Alain Bergeron, le copilote Arnaud Catroux, et les Jean-Paul Anglehart et Jean-Germain Huot, deux avocats passagers sont tués sur le coup.
2003 Épidémie de SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) une infection respiratoire virale semblable à la pneumonie ; l'épidémie fait 44 morts.
2006
(Juin-novembre 2006) Infection nosocomiale à l'Hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe ; 70 patients de cette institution sont affectées par la bactérie claustridium difficile ; 16 d'entre eux décèdent des suites de cette maladie pendant cette période ; le 24 septembre 2007, la coroner Catherine Rudel-Tessier blâme sévèrement l'Hôpital pour le laxisme et les lacunes sur le plan de l'hygiène, l'entretien ménager et la trop grande promiscuité des patients ; elle attribue 4 décès directement à la bactérie claustridium difficile, 3 décès aux diarrhées dues à l'infection à cette bactérie et 11 décès dont la bactérie claustridium difficile a été une cause contribuante ; le 27 août une demande de recours collectif contre l'Hôpital Honoré-Mercier est déposée au Palais de justice de Saint-Hyacinthe. Entre 2005 et 2007, entre 600 et 700 personnes sont mortes au Québec des effets de la bactérie C. difficile.
2007
(Mars à mai 2007) Infection nosocomiale à l'Hôpital Saint-François-d'Assise de Québec ; plus de 50 patients de cette institution contractent la bactérie claustridium difficile ; 19 d'entre eux décèdent des suites de cette maladie pendant cette période ; l'Hôpital attribue 8 décès directement à la bactérie C. difficile et 11 décès dont cette bactérie a été une cause contribuante.
2009

  • Tragédie mortelle ; épidémie de H1N1 aux États-Unis (Texas, Alabama, Delaware) ; plusieurs compétitions sportives sont annulées.

2010
(14 mai 2010) Tragédie mortelle ; accident de la route ; bilan 3 morts (Sandra de La Garza Aguilar, 36 ans, de Saint-Bruno-de-Montarville, Christine Deschamps, 44 ans, et Lyn Duhamel, 39 ans, de Boucherville) et 3 blessés ; une camionnette fauche 6 cyclistes qui circulaient sur la route 112 entre Saint-Césaire et Rougemont. ; les cyclistes se dirigeaient vers l'Université de Sherbrooke pour un week-end d'entraînement au triathlon (3,8 km de nage, 180 km de cyclisme et marathon). Le 25 octobre 2010, le procureur de la couronne du district de Longueuil décide qu'il n'y avait pas de preuve hors de tout doute raisonnable qu'il y ait eu négligence criminelle ou conduite dangereuse de la part du conducteur de l'automobile ; aucune accusation n'est donc portée contre lui ; cependant, le 15 mai, le rapport du coroner révèle que le conducteur de l'automobile roulait 105 km /h et qu'il était dans un état de somnolence lorsqu'il a frappé le premier cycliste sur le côté droit de la route ; le choc a éveillé son attention et il aurait viré vers le côté gauche de la route, heurtant deux autres cyclistes dans sa nouvelle trajectoire. (La Presse, 16 mai 2012).
2011
(2 mars 2011) Un incendie se déclare à la suite d'un court circuit dans la salle de lavage d'un immeuble de 17 appartements ; bilan deux morts : Emmanuelle Leclerc, 21 ans et Selam Fantaye, 26 ans ; le 21 février 2012, le coroner Cyrille Delâge explique que l'appel au 911 ayant été fait à partir d'un cellulaire, la téléphonistes ne pouvaient pas identifier l'adresse réelle de l'incendie ; en inscrivant l'adresse communiquée par le témoin, la téléphoniste inscrivit 25 000 au lieu de 2500 comme adresse de l'édifice ; le système informatique a alerté les pompiers du nord de la ville comme premiers intervenants alors que l'incendie était au sud. L'erreur a rapidement été constatée, mais le mal était fait. et les minutes additionnelles perdues par les pompiers du sud les ont empêchés de sauver les vies des deux femmes.
(16 septembre 2011) Tragédie mortelle ; accident d'avion ; un hydravion Lake L4 200 piloté par Yves Julien son propriétaire, s'écrase dans le lac Geoffrion, à La Tuque ; Claude Bélanger, 54 ans, le passager perd la vie au cours de cet accident. Le 14 juin 2021, Yves Julien, détenteur d'un permis d'élève pilote lui permettant de voler seul avec l'approbation préalable d'un instructeur, mais pas de piloter avec quelqu'un à bord avait quand même fait monter son ami Claude Bélanger pour le conduire à son chalet. Julien a tenté d'amerrir à quatre ou cinq reprises avant que, finalement, son appareil s'écrase dans le lac entraînant Claude Bélanger dans la mort. En 2017, Julien est condamné à 42 mois de prison pour négligence criminelle ayant causé la mort ; le juge Jacques Lacoursière a sermonné Julien en lui disant : «C'est un vol de trop qui s'est avéré fatal et la responsabilité toute entière vous revient», Le juge avait condamné Julien à 42 mois de prison pour négligence criminelle ayant causé la mort. Julien conteste le verdict et la sentence et la Cour d'appel ordonne la tenue d'un nouveau procès. Avant la tenue de ce nouveau procès, Julien enregistre un plaidoyer de culpabilité alors qu'il est à l'extérieur du pays ; il est alors condamné à 18 mois de prison.

Légionnellose

2012
(Mi-juillet 2012) Épidémie de légionellose
La maladie du légionnaire causée par la legionnella pneumonia bacteria) commence à sévir dans la villle de Québec ; le microbe se serait développé dans les colonnes de climatisation des grands édifices de la ville et se serait répandu sur les quartiers Saint-Jean-Baptiste, Saint-Roch, Saint-Sauveur et Vieux-Limoilou.
(13 août 2012) L'épidémie prend de l'ampleur. Pendant les 7 jours suivants, les inspecteurs qui croient que la légionnelle se développe dans les systèmes d'air climatisés de grands édifices, nettoient ces systèmes avec du bromure et du chlore. Les propriétaires des édifices ainsi réfrigérés reçoivent l'ordre de nettoyer les systèmes de climatisation et de ventilation de ces édifices.
Le 21 août 2012, 104 personnes de la région de Québec étaient atteintes de légionellose et 8 d'entre elles en étaient mortes.
Le 29 août 2012, 126 personnes de la région de Québec étaient atteintes de légionellose ; les recommandations du Centre de santé publique de Québec en 1997 n'avaient pas été suivies par les responsables.
Le 30 août 2012, le ministre de la Santé du Québec, le docteur Yves Bolduc blâme le gouvernement antérieur qui n'avait pas fait exécuter les recommandations faites en 1997.
Le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, annonce qu'il a demandé au coroner en chef de tenir une enquête publique sur l'épidémie de légionnellose et ses causes.
(1er septembre 2012) 165 personnes de la région de Québec étaient atteintes de légionnellose et 10 personnes en étaient mortes.) (source : Journal de Montréal, 2 septembre 2012).
(2 septembre 2012) 169 personnes de la région de Québec étaient atteintes de légionnellose et 11 personnes en étaient mortes.) (source : Journal de Montréal, 3 septembre 2012).
(3 septembre 2012) 4 nouveaux cas de légionellose s'ajoutent ; ce qui porte à 173 le nombre de personnes officiellement atteinte decette maladie depuis juillet 2012. (source La Presse, 4 septembre 2012)
(5 septembre 2012) un nouveau cas de légionellose s'ajoute ; ce qui porte à 174 le nombre de personnes officiellement atteintes de cette maladie depuis juillet 2012.
(7 septembre 2012) un nouveau cas de légionellose porte le total des personnes officiellement atteintes à 176 ; 11 personnes en sont mortes depuis le début de l'épidémie.
(12 septembre 2012) Un nouveau cas de légionellose est dépisté et porte à 177 le nombre de personnes officiellement atteintes depuis juillet 2012 ; une 12e personne infectée décède de la maladie.
(13 septembre 2012) Une 13e personne décède de legionellose à Québec.
(14 septembre 2012) Trois nouveaux cas de légionellose sont découverts à Québec ce qui porte le total à 180 à Québec depuis le début de l'épidémie (source : The Gazette, 15 septembre 2012).
(19 septembre 2012) Les autorités de la santé publique annoncent qu'elles ont identifié la source probable de l'épidémie ; il s'agirait d'un édifice à bureaux au 320 rue Saint-Joseph au centre-ville de Québec qui loge les bureaux de la Centrale des syndicats démocratique-CSD ; un échantillon d'eau stagnante a été pris le 21 août et un autre le le 28 août et les deux échantillons contenaient de grandes quantités du microbe dont la génétique a été identifiée sur 16 des victimes comme étant le legionella pneumophila serogroup 1, pulsovar A. Les victimes travaillaient ou vivaient dans les environs ou avait visité ou magasiner dans les environs.
(29 octobre 2012) Un nouveau cas de légionellose est déclaré à Québec, ce qui porte à 181, le nombre de personnes officiellement atteintes de légionnellose; la direction de la santé de Québec affirme que ce cas n'est pas relié aux cas antérieurs.
(7 décembre 2012) The Gazette rapporte que le directeur de la santé publique de Québec avait attendu environ 4 semaines après le début de l'épidémie pour effectuer la désinfection des sources probables de l'épidémie.
(14 août 2012) Accident de la route ; une automobile BMW conduite par Stacey Snider entre en collision avec l'autobus 196 de la Société des transports de Montréal-STM à l'intersection de 55e avenue et de la rue Lindsay à Dorval ; Stephanie Ezard, une passagère de l'autobus est blessée lors de l'incident et le conducteur de l'autobus, Sylvain Ferland est projeté hors de l'autobus et est tué lorsque les roues du véhicule lui passent sur le corps ; Janet Stoddart Snider, 61 ans, la mère de Stacey Snider, qui était passagère dans la BMW, est aussi tuée lors de cet collision. Stacey Snider, a été sérieusement blessée lors de la collision, le policier qui a accompagné Stacey Snider à l'urgence de l'hôpital entend la préposée aux urgences dire que l'échantillon de sang prélevé sur elle contenait de l'alcool ; le policier arrête Stacey Snider ; Stacey Snider, est accusée de conduite en état d'ébriété mais pas de conduite en état d'ébriété ayant causé la mort, parce qu'il n'est pas établi lequel des deux véhicules a passé quand le feu de circulation était rouge. Lors de son procès, le policier témoigne de ce qu'il a entendu, mais l'avocat de Stacey Snider demande que les échantillons de sang pris sur sa cliente soient exclus de la preuve parce qu'ils ont été prélevés sans mandat et que, ainsi, les droits constitutionnels de Madame Snider ont été violés ; en effet, le policier avait entendu la préposée aux urgences dire que l'échantillon de sang prélevé sur Stacey contenaient de l'alcool ; or, le dossier d'un patient est strictement confidentiel et le policier n'avait pas le droit de savoir qu'il y avait de l'alcool dans le sang de Stacey. Près de 2 heures après l'accident, l'échantillon de sang contenait .93 g/ml. La préposée à l'urgence a été suspendue pendant 2 mois à cause de sa révélation du contenu d'alcool au policier. Sans l'échantillon de sang, l'accusation de la Couronne est difficile à prouver. Le juge Thierry Nadon qui préside le procès, prend la cause en délibéré ; le 22 mai 2015, le juge Nadon exclue l'accusation de conduite en état d'ébriété parce que la preuve a été obtenue en violation de l'article 8 de la Charte des droits et libertés du Québec qui énonce que chacun a droit à la protection contre les fouilles, les perquisitions ou les saisies abusives ; en conséquence, la Couronne n'ayant pas d'autre preuve à présenter le juge Nadon acquitte Madame Snider.
2013
(2 janvier 2013, vers 13 h 10) Accident de la route ; sur la route 117, à la hauteur du km 294 ; le conducteur d'une automobile tentant de dépasser un véhicule, perd le contrôle de sa voiture qui percute une camionnette qui roulait en sens inverse ; bilan : 4 morts, les 4 occupants de l'automobile (Le conducteur Danny Lambert, 36 ans et sa fille Mya Lambert-Duchesne, 7 ans, Stéphanie Lavallée, 29 ans et la fille de celle-ci, Emy Rose Lambert, 2 ans) ; le conducteur de la camionnette s'en tire avec des blessures non mortelles ; la chaussée était glacée et enneigée.

Lac-Mégantic : explosions de 4 wagons-citernes:
(Vendredi, 5 juillet 2013, vers 23 h) Un train de 73 wagon-citernes DOT-111A tirés par 5 locomotives et remplis de 7,2 millions de litres de pétrole de shistes brut léger extrait des champs de shistes pétroliers Bakken du Dakota-Nord, États-Unis, et en route pour la raffinerie Irving du Nouveau-Brunswick, est immobilisé à Nantes sur le chemin de fer de la Montreal, Maine and Atlantic Railway-MMAR pour le remplacement du chauffeur, Thomas Harding ; les freins à air des 5 locomotives et les freins à main de 11 wagons ont été mis. Les wagons DOT-111A sont fabriqués avec du métal de faible épaisseur susceptible de poncturer à l'occasion d'un impact même à basse vitesse ; le pétrole du Dakota Nord contient beaucoup plus de benzène et de sulfide d'hydrogène que celui extrait d'autres endroits comme, par exemple, de l'Alberta ; le pétrole a d'abord utilisé les chemins de fer du Canadian Pacific Railway et confié à MM & A dans la cour de triage de Montréal pour le reste du parcours. Nota : Les wagons DOT-111A sont permis sous la loi fédérale. La règlementation applicable au garage des trains stipule que les frains doivent être mis sur un nombre suffisant de wagons ; qu'est-ce qu'un nombre suffisant ???
(vendredi, 5 juillet 2013 , vers 23 h 30) Une personne ayant aperçu des flammes sur une locomotive, les pompiers de Nantes sont mandés sur les lieux.
(Samedi, 6 juillet 2013, vers 00 h 14) Le moteur de la locomotive a été arrêté pour permettre l'extinction du brasier ; ce fait aurait entraîné comme conséquence que les freins à airs de la locomotive se sont relâchés ; les pompier parviennent à éteindre le feu ; pendant ce temps l'opérateur du train était absent ; deux représentants de la compagnie Montreal, Maine & Atlantic Railway confirment que l'incendie est éteint et que les lieux sont sécurisés et quittent l'endroit.
(Samedi, 6 juillet 2013, 12 h 13) Le dernier pompier de Nantes quitte les lieux de l'incendie.
N.B. La distance de 11 km entre Nantes et Lac-Mégantic est caractérisée par une pente de 1.2 %.
sans frein et sans conducteur, le train commence lentement à dévaler la pente de 1,2 % de la voie ferrée en direction de Lac-Mégantic ; plus le train descend, plus sa vitesse augmente de telle sorte qu'elle pourrait avoir atteint près de 100 km /h dans Lac-Mégantic.
(Samedi, 6 juillet 2013, 01 h 14) Le train déraille près du centre-ville de Lac-Mégantic ; quatre voitures explosent, leur contenu prend feu et le centre-ville est incendié ; une partie du contenu des wagons-citernes qui n'est pas brûlé coule jusque dans le lac Mégantic et aboutira dans la rivière Chaudière près de sa sortie du lac ; environ 2 000 des 6 000 habitants de la ville sont évacués de leurs logis et plusieurs d'entre eux trouvent refuge dans l'école polyvalente Montignac.
Bilan des incendies
La bibliothèque municipale est victime de l'incendie ; tout y est détruit ; en plus des livres récents et anciens, la bibiothèque contenait les archives de la municipalité et de la région.
Deux études de notaires sont également détruites et avec elles les testaments et contrats de mariage de plusieurs citoyens de Lac-Mégantic.
Le système d'égouts est sérieusement endommagé et devra être remplacé.
6,5 millions de litres de pétrole brut léger sont brûlés ou répandus dans les environs, dans le lac Mégantic et dans la rivière Chaudière.
M. Morin et Sylvain Grégoire ont réussi à détacher les 5 wagons de queue du convoi et à les éloigner du brasier avec un locotracteur (que l'entreprise Tafisa utilise pour transporter sa marchandise dans les Wagons ; puis, avec l'aide de M. Harding, le pompier Benoit Héon et Pascal Lafontaine de l'entreprise propriétaire du tracteur loader, ils ont ensuite tiré d'autres wagons de queue vers un endroit sécuritaire ; au total, 9 wagons ont été ainsi tirés en lieu sûr.
N.B. le locotracteur est une petite locomotive à moteur diesel utilisée pour les manoeuvres (Dixel de Robert, 2010)

(Au cours de l'après midi du samedi 6 juillet 2013) les autorités déclarent que 5 cadavres ont été trouvés dans les ruines et que 40 personnes ont été portées disparues.
(Samedi 6 juillet 2013, vers 04 h) une dernière explosion retentit dans les environs.
(Au cours de l'après-midi du Dimanche 7 juillet 2013) les autorités annoncent que 8 nouvelles victimes ont été trouvées dans les décombres portant à 13 le total des cadavres trouvés ; le nombre des personnes qui manquent encore à l'appel est établi à 56. N.B. 20 ans auparavant, les wagons-citernes DOT111 avaient été déclarés non sécuritaires, mais ont quand même été autorisés à circuler sur les rails canadiens par le gouvernement du Canada (l'épaisseur de leur carcasse est susceptible d'être facilement percée alors que les nouveaux wagons-citernes ont une carcasse beaucoup plus épaisse.
(Mardi, 9 juillet 2013) Pour les fins de retour des sinistrés dans leur résidence, la ville est divisée en trois zones (verte, rouge et jaune)
La zone verte est bornée par le lac Mégantic, la rue Choquette et Cousineau, la rue Laurier, une partie de la rue Québec Central et la rue Villeneuve et Millette ; c'est dans cette zone qu'est située l'église Sainte-Agnès sur la rue Laval ;
la zone rouge, est bornée par le lac Mégantic, les rues Villeneuve et Millette, la rue Papineau, la rue de la Gare et la rue Thibodeau ; c'est dans cette zone que les explosions se sont produites et que l'incendie a été le plus dévastateur ; cette zone est clôturée pendant l'enquête de la Sûreté du Québec.
La zone jaune est bornée par le lac Mégantic, la rue Thibodeau, la rue de la Gare et la rue Québec Central ; l'accès à cette zone est interdit et contrôlé par la SQ.
Environ 1 200 personnes sont autorisées à réintégrer leur résidence.
Deux autres cadavres sont trouvés dans les décombres ce qui porte à 15 le total des cadavres trouvés.
Le quotidien The Gazette rapporte qu'une quarantaine de bâtiments ont été incendiés.
(Mercredi, 10 juillet 2013) Le quotidien The Gazette publie la liste suivante des bâtiments de la rue Frontenac incendiés le long de la voie ferrée de la Montreal, Maine & Atlantic Railway-MMA :

 1. Un édifice commercial et résidentiel
 2. le restaurant Musi-Café au rez-de-chaussée et les appartements à l'étage où une centaine de personnes s'amusaient
 3. La bibliothèque municipale et le centre des archives de la municipalité et de la région
 4. Le magasin à escompte Korvette
 5. Le magasin CXhaussures Pop
 6. Le magasin Dolarama ouvert deux semaines auparavant
 7. Le bâtiment commercial Le Frontenac
 8. Le bâtiment commercial et résidentiel L'Ambrequin
 9. La succursale de la société immobilière Re/Max
 10. L'école de conduite automobile
 11. Le Bar L'Enjou et une bijouterie
 12. Une boutique de lingerie
 13. Une étude de notaires
 14. Un édifice commercial
 15. La Papeterie Mégantic ; fourniture de bureau
 16. Une étude de notaires
 17. La succursale de la Banque de Montréal
 18. Une église
 19. Le bureau de poste
 20. Site historique de l'église Sainte-Agnès
 21. Site historique de la maison Joseph-J.-Sévigny
 22. Site historique le la maison Eusèbe-Huard




Procédure à suivre pour maintenir un train en état d'arrêt :

1. Le conducteur du train engage les freins à air de la locomotive ; cette opération bloque toutes les roues de la locomotive.
2. Le conducteur quitte sa cabine et engage les freins à main sur un nombre de wagons nécessaire pour que le train reste en place.
3. Le conducteur rentre dans sa cabine et dégage les freins à air.
4. Si le train bouge un peu, le conducteur engage de nouveau les freins à air et part engager les freins à main sur un plus grand nombre de wagons.
Les freins à main sont engagés en tournant une roue située sur le pan arrière du wagon ; en tournant cette roue un système d'air comprimé se dégage sur un piston qui pousse le sabot de frein sur les roues et les empêche de rouler.
Thomas Harding affirme qu'il a mis les freins à main sur 11 wagons-citernes ; la compagnie exprime des doutes quant à cette affirmation.

(Jeudi, 11 juillet 2013) Les autorités établissent à 50 le nombre de victimes qu'elles considèrent décédées dans l'incendie parce que des proches ont mentionnés ne pas en avoir de nouvelles.
C'est la Sûreté du Québec-SQ qui prend charge des recherches dans les décombres en quête d'éléments de preuve pour des accusations criminelles ; la SQ est secondée par des pompiers et des anthropologues judiciaires ; jusqu'à ce jour, 24 corps ont été retirés des décombres.
Le gouvernement du Québec annonce un programme de 60 M $ d'aide aux sinistrés et le Gouvernement du Canada annonce qu'il aidera aussi les sinistrés.
600 des des 2000 personnes évacuées du quartier Cousineau (zone jaune) sont autorisées à réintégrer leurs résidences.
(Vendredi, 12 juillet 2013) Le nombre de cadavres retrouvés dans les décombres est porté à 33 et 17 personnes manquent à l'appel pour un total de 50 décédés ou portés disparus, morts ou présumés morts.
(Dimanche, 14 juillet 2013) Deux autres cadavres sont trouvés dans les décombres ce qui porte le nombre de personnes décédées à 35 et le nombre de personnes manquant toujours à l'appel à 15 pour un total de 50 portés disparus morts ou présumés morts.
L'abri aménagé d'urgence à l'école polyvalente Montignac est vidé et les 21 derniers sinistrés évacués trouvent des endroits plus confortables où demeurer en attendant l'autorisation de rentrer chez-eux.
(Lundi, 15 juillet 2013) Deux autres cadavres sont trouvés dans les décombres ce qui porte le nombre de personnes officiellement décédées à 37 et le nombre de personnes manquant toujours à l'appel à 13 pour un total de 50 portés disparus, morts ou présumés morts.
(Lundi 15 juillet 2013) Le quotidien The Gazette révèle que 40 immeubles ont été rasés par l'incendie ; il publie les noms de victimes présumées dont certains cadavres ont été identifiés.

1. Alliance, Marie-Semie ; conjointe de Jimmy Sirois ; résidait à proximité du chemin de fer de MMA
2. Bizier, Diane, 46 ans ; cliente du Musi-Café
3. Bolduc, Guy, 43 ans, originaire de Chicoutimi ; chansonnier au Musi-Café
4. Bolduc, Stéphane, 37 ans ; client du Musi-Café; conjoint de Karine Champagne
5. Bouchard, Yannick, 36 ans ; résidait au-dessus du Musi-Café
6. Boulet, Marie-France, 62 ans ; commerçante résidait à proximité du chemin de fer de MMA
7. Boulet, Yves, batteur du groupe Lézor Ganes ; client du Musi-Café
8. Boutin, Frédéric, 19 ans ; résidait près du Musi-Café
9. Breton, Geneviève, 28 ans, étudiante originaire de Stornoway ; cliente du Musi-Café
10. Champagne, Karine, 36 ans, cliente du Musi-Café ; conjointe de Stéphane Bolduc
11. Charest-Coumi-Bégnoche, Alyssa, 4 ans, fille de Talitha Coumi-Bégnoche, résidait à proximité du chemin de fer de MMA
12. Charest-Coumi-Bégnoche, Bianka, 9 ans, fille de Talitha Coumi-Bégnoche, résidait à proximité du chemin de fer de MMA
13. Charron, Sylvie, 50 ans ; cliente du Musi-Café, employée du Centre d'hébergement Village Harmonie de Lac-Mégantic
14. Clusiault, Kathy, 24 ans, orthothéraeute ; résidait en face du Musi-Café
15. Coumi-Bégnoche, Talitha, 30 ans ; résidait à proximité du chemin de fer de MMA ; mère d'Alyssa et de Bianca Charest-Coumi-Bégnoche ; corps identifié par le coroner le 29 juillet 2013.
16. Custeau, Réal, 57 ans, résidait à proximité du Musi-Café
17. Dubois, Denise, 57 ans ; résidait à proximité du Musi-Café
18. Dubois, Maxime, 27 ans, travailleur de la construction, client au Musi-Café
19. Faucher, Marie-Noelle, cliente au Musi-Café
20. Gaudreau, Natasha, 41 ans ; cliente du Musi-Café ; corps identifié par le coroner le 28 juillet 2013
21. Giroux, Jacques, 65 ans ; peintre-artisan ; résidait au-dessus du Musi-Café
22. Guertin, Jr, Michel, 33 ans ; ami de David martin ; client du Musi-Café
23. Lacroix-Beaudoin, David, 27 ans, client du Musi-Café
24. Lafontaine, Gaétan, époux de Joanie Turmel, frère de Karine Lafontaine ; client du Musi-Café
25. Lafontaine, Karine, soeur de Gaétan Lafontaine ; cliente du Musi-Café
26. Lapierre, Stéphane, 45 ans ; était chez son ami Réal Custeau au moment du drame ; corps identifié par le coroner le 29 juillet 2013.
27. Lapointe, Jo-Annie, 20 ans, serveuse et barmaid au Musi-Café
28. Latulippe, Henriette, 61 ans,
29. Martin, David ; client du Musi-Café ; avec son ami, Michel Guertin Jr,
30. Paquet, Roger, 61 ans, résidait à proximité du chemin de fer MMA
31. Parentreau-Boulanger, Éliane, 93 ans, réditait à proximité du chemin de fer de MMA ; la première victime identifiée
32. Pelletier, Mathieu, 28 ans, enseignant originaire du Bas-du-Fleuve ;
33. Pépin-Lajeunesse, Éric, 28 ans, travailleur de la construction ; client du Musi-Café ; corps identifié par le coroner le 29 juillet 2013.
34. Picard, Louisette, compagne de Wilfrid Ratsch ; residait à proximité du chemin de fer de MMA
35. Poulin, Marianne, 23 ans, copine de Kevin Roy ; résidait près du Musi-Café.
36. Ratsch, Wilfrid, retraité, compagnon de Louisette Picard ; résidait à proximité du chemin de fer de MMA.
37. Rodrigue, Martin, 38 ans, employé du Musi-Café comme technicien du son
38. Roy, Jean-Pierre, 52 ans, client du Musi-Café
39. Roy, Kevin, 29 ans, copain de Marianne Poulin; résidait près du Musi-Café ; corps identifié par le coroner le 28 juillet 2013
40. Roy, Mélissa, 29 ans, cliente du Musi-Café
41. Sévigny, Andrée-Anne, 26 ans, étudiante en soins infirmiers ; employée du Musi-Café
42. Sirois, Jimmy, conjoint de Marie-Semie Alliance ; résidait en face du Musi-Café
43. Turcotte, Élodie, 18 ans, serveuse au Musi-Café
44. Turmel, Joanie, 29 ans, conjointe de Gaétan Lafontaine, cliente du Musi-Café
45. Vadnais, Lucie, gardienne d'enfants en milieu familial ; cliente du Musi-Café
46. Veilleux, Jean-Guy, résidait à proximité du chemin de fer de MMA
47. Veilleux, Richard, 63 ans, résidait à proximité du chemin de fer de MMA
(Source : La Presse, 27 juillet 2013, pages A8, A9 et A10)

12 travailleurs siphonnent le pétrole brut d'une douzaine de wagons renversés le long de la zone rouge.
848 sinistrés reçoivent chacun un chèque de 1 000 $ du Gouvernement du Québec pour les aider à se réinstaller.
Les résidences qui n'ont pas été incendiées ont été endommagées par la fumée et la suie accumulée doit être enlevée avant que les résidents les réintègrent.
L'avocat Daniel Larochelle, enregistre une demande d'autorisation de recours collectif à la Cour supérieure au nom de deux personnes sinistréesm Guy Ouellet, époux de Diane Bizier, l'une des victimes et Yannick Gagné, propriétaire du Musi-Café dont trois des employés ont été tués ; le recours met en cause la compagnie Montreal, Maine & Atlantic Railway, ses affiliées et son propriétaire, Ed Burkhardt et autres employés de cette compagnie dont le chauffeur Thomas Harding.
Le recours stipule que la compagnie a été négligente en n'affectant qu'un seul chauffeur au lieu de 2 sur le train de 72 wagons-citernes ; le recours invoque le lourd dossier d'accident détenu par la compagnie ; aux États-Unis, la compagnie a connu 23 accidents, blessures ou autres aléas entre 2002 et 2012 ; plusieurs de ces incidents impliquaient des freins qui n'avaient pas fonctionné ou n'avaient pas été correctement engagés et laissant le train rouler sans chauffeur.
(Mardi, 16 juillet 2013) Un autre cadavre est trouvé dans les décombres ce qui porte à 38 le nombre de personnes dont le cadavre a été retrouvé ; la Sûreté du Québec a identifié 51 véhicules incendiés ; une automobile incendiée n'appartenait pas à un résident du secteur incendié ; ce qui incite les autorités à croire qu'il y plus que 50 personnes disparues.
(Jeudi, 18 juillet 2013) 4 autres cadavres sont sortis des décombres pour un total de 42.
(Vendredi, 19 juillet 2013) Les autorités établissent à 47 le nombre de disparus depuis l'incendie de la ville ; des appels des proches ont permis à la SQ de réviser le nombre de victimes présumées ; il resterait donc 5 corps qui seraient encore sous les décombres près des wagons-citernes incendiés qu'il faudra déplacer pour poursuivre les recherches.
Cinq autres cadavres ont été identifiés portant le nombre des victimes connues à 34.

Causes possibles de déraillement de train :

Hypothèses du quotidien The Gazette 18 juillet 2013, page A6

Dislocated tie plate : plaques de traverses disloquées; ces plaques soutiennent le rail sur les traverses ; les vibrations font sortir les clous qui les tiennent en place, la plaque se déplace et le rail repose directement sur la traverse de bois.
Split wood tie : traverses de bois fendues ; la pourriture du bois des traverses les rend fragiles et les fissures sont élargies par les gels et dégels successifs.
Rail Chips: Morceaux de rails écorchés
Rails brûlés (rail burns) par le glissement des roues de locomotives qui tirent de lourdes charges sur les rails ; les roues motrices usent le rail et l'affaiblissent
Loose spikes : Clous déboîtés; les clous qui retiennent les plaques de traverses se dégagent de leurs trous par l'effet des vibrations, des gels et dégels successifs ou de la pourriture des traverses de bois.

Autre hypothèse :

Trop grande vitesse dans les courbes

(Mercredi 17 juillet 2013) Les travailleurs qui s'affairent à nettoyer le désastre cesse leur travail faute d'être rémunérés par les employeurs de MMA. La municipalité décide de payer les entrepreneurs.
(Jeudi, 18 juillet 2013) Les avocats du recours collectif ajoutent la compagnie Irving Oil et les compagnies World Fuel Services Corp. et Dakota Plains Holdings à la liste des personnes et entreprises poursuivies (Montreal, Maine & Atlantic Railway Corp. Ed Burkhardt, Thomas Harding, etc)
(29 juillet 2013) Le propriétaire du Musi-café annonce qu'il rouvrira son établissement sous une tente.
Le ministre des Richesses naturelles et de l'Environnement ordonne aux personnes et compagnies suivantes : Montreal, Maine & Atlantic Railway Corp. de Minnesota, Western Petroleum Company de Minnesota et Western Fuel Service Corporation de Miami de lui payer 4 millions $ pour la réparation des dommages causés à l'environnement par le déversement de produits pétroliers dans le lac Mégantic et la rivière Chaudière.
(7 août 2013) Le quotidien The Gazette publie les dommages à l'environnement causé par le déraillement :

environ 5,56 millions de litres de pétrole ont été brûlés ou déversés dans l'environnement.

des flotteurs ont été déployés sur le lac Mégantic et dans la rivière Chaudière afin d'intercepter le pétrole qui flotte à la surface des eaux ; malgré cela, les municipalités de Sainte-Marie, Saint-Joseph et Lévis ont été obligées de trouver d'autres sources d'approvisionnement en eau potable.

Des traces d'hydro-carbures sont trouvées dans la rivière Chaudière jusqu'à Saint-Rédempteur (Lévis) avec une importante concentration dans le lac Mégantic à quelques km en bas de Lac-Mégantic.

Le ministère de l'Environnement du Québec évalue à 100 000 litres la quantité de pétrole qui s'est déversée dans le lac et il a réussi à en faire pomper 52 000 litres.

Contexte :

Un train de 72 wagon-citernes remplis de pétrole de shistes brut à destination de la raffinerie Irving du Nouveau-Brunswick sur le chemin de fer de la Montreal Maine and Atlantic Railway est immobilisé à Nantes pour le remplacement du chauffeur ; les freins à air de la locomotive et des wagons ont été activés.
6 juillet 2013, vers 23 h 30) une personne ayant aperçu des flammes au-dessus d'une locomotive, les pompiers de Nantes sont mandés sur les lieux.
(7 juillet 2013 , vers 00 h 14) Les pompier parviennent à éteindre le feu ; le moteur de la locomotive a été arrêté pour permettre l'extinction du brasier ; ce fait aurait entraîné comme conséquence que les freins à airs se sont relâchés ; deux représentants de la compagnie Montreal, Maine & Atlantic Railway confirment que l'incendie est éteint et que les lieux sont sécurisés.
(7 juillet 2013, vers 1 h) La distance entre Nantes et Lac-Mégantic est caractérisée par une pente de 1.2 %. Le train étant sans frein et sans conducteur commence lentement à dévaler la voie ferrée en direction de Lac-Mégantic ; plus le train descend, plus sa vitesse augmente de telle sorte qu'elle aurait atteint près de 100 km /h dans Lac-Mégantic ; le train déraille près du centre-ville de Lac-Mégantic ; quatre voitures explosent et leur contenu prend feu et le centre-ville est incendié ; le contenu des wagons-citernes qui n'est pas brûlé coule dans la rivière Chaudière près de sa sortie du lac Mégantic ; environ 2 000 des 6 000 habitants de la ville sont évacués de leurs logis et trouvent refuge dans l'école secondaire Montignac. La bibliothèque municipale est incendiée ; tout y a été détruit ; en plus des livres récents et anciens, la bibiothèque contenait les archives de la municipalité et de la région. Le système d'égouts est endommagé et devra être remplacé.
Un total de 6,5 millions de litres de pétrole brut est brûlé sinon répandu dans les environs dont la rivière Chaudière et le lac Mégantic.
(7 juillet 2013, 4 h) Une dernière explosion retentit dans les environs.
(Au cours de l'après midi du 7 juillet 2013) Les autorités déclarent que 5 cadavres ont été trouvés dans les ruines et que 40 personnes ont été portées disparues.
(Au cours de l'après-midi du 8 juillet 2013) les autorités annoncent que 8 nouvelles victimes ont été trouvées dans les décombres portant à 13 le total des cadavres trouvés ; le nombre des personnes qui manquent encore à l'appel est établi à 56. N.B. 20 ans auparavant, les wagons-citernes DOT111 avaient été déclarés non sécuritaires, mais ont quand même été autorisés à circuler sur les rails canadiens par le gouvernement du Canada (l'épaisseur de leur carcasse est susceptible d'être facilement percée alors que les nouveaux wagons-citernes ont une carcasse beaucoup plus épaisse.
(9 juillet 2013) Environ 1 200 personnes sont autorisées à réintégrer leur résidence. deux autres cadavres sont trouvés dans les décombres ce qui porte à 15 le total des cadavres trouvés. Le nombre de personnes qui manquent toujours à l'appel est établi à une quarantaine.
(11 juillet 2013) Les autorités établissent à 50 le nombre de victimes de l'incendie. Le gouvernement du Québec annonce un programme d'aide aux sinistrés de 60 M $ et le Gouvernement du Canada annonce qu'il aidera aussi les sinistrés.
(Décembre 2013-) Une épidémie d'Ebola ravage la Guinée, le Liberia et le Sierra Leone en Afrique de l'Ouest ; le virus Ebola est l'agent infectieux qui provoque, chez l'homme et les autres primates, des fièvres souvent hémorragiques (source : Wikipedia).
2014
(23 janvier 2014, vers minuit et 20) Un incendie ravage la Résidence du Havre, un édifice d'appartements (3 étages, 52 logements) situé à L'Isle-Verte ; bilan : 5 morts et 30 personnes manquant à l'appel, les autres ont pu être sauvées ; l'édifice logeait des personnes âgées souffrant de diverses maladies ; certaines souffraient de la maladie d'Alzeimer ; certaines étaient aveugles, d'autres sourdes et d'autres souffraient de carences de l'odorat qui les empêchaient de sentir la fumée ; certaines avaient été mises sous sédation pour la nuit ; l'âge moyen des résidents était de 85 ans.
(26 octobre 2014) Une automobile conduite par Anthony Bélanger termine sa course dans la chambre à coucher d'une maison où logent Rachel Middleton et Joël Ricard à Saint-Alexis ; Madame Middleton est tuée sur le coup et son conjoint,Joël Ricard est gravement blessé. Le ou vers le 25 février 2020, Anthony Bélanger de Joliette, le conducteur de l'automoile qui a été reconnu coupable de conduite avec les facultés affaiblies causant la mort, est condamné à cinq ans de prison
2015
Le 27 février 2015, Le feu prend dans un chaudron d'huile à patates frites et se répand dans une maison située au 60, chemin Éloi-Lachapelle à Gracefield : la maison est détruite, la mère de famille ayant été incapable de l'éteindre, et 2 des 8 enfants de la famille Courtney-Snowden périssent malgré les tentatives du père de les sortir de leur chambre située à l'étage ; pour sauver sa propre vie, le père est obligé de sauter par la fenêtre de la chambre des victimes.
Le 23 août 2015, un hydravion Beaver exploité par les compagnies Air Saguenay, Aviation du Fjord et Croisière AML, qui survolait les baleines en face du fjord du Saguenay, s'écrase dans un secteur boisé à Bergeronnes, près de Tadoussac le pilote, Romain Desrosiers et cinq touristes français et britanniques perdent la vie dans cet accident. Le rapport du coroner soumis en 2018 affirme que cet accident aurait pu être évité si le pilote et les entreprises n'avaient pas été négligents et n'avaient pas pris des risques inutiles dans le pilotage de l'hydravion. Dans un rapport dévoilé déposé en 2017 sur les circonstances de l'accident, le Bureau de la sécurité des transports (BST) avait conclu que que l'avion était en bon état au moment du décollage, mais que le pilote avait volé trop bas pour avoir le temps de réagir lorsque les ailes de l'avion ont passé l'angle d'attaque critique en virage serré ; le Bureau déplore également que plusieurs pilotes exécutent des manoeuvres à basse altitude pour satisfaire les touristes. En août 2018, les proches d'Émilie Delaitre, une touriste française décédée dans l'écrasement de l'hydravion intentent une poursuite de 300 000 $(Journal de Montréal, 31 août 2018, page 13)
2016
Le 29 mars 2016, vers 12 h 40 (heure des îles-de-la-Madeleine), 11 h 40 heure de Montréal), un avion Mitsubishi turbo-prop MU-2B-60 propriété d'Aéro-Teknic dans lequel Jean Lapierre voyage pour se rendre aux funérailles de son père aux Îles-de-la-Madeleine s'écrase dans un champ près de l'aéroport des Îles à Havre-aux-Maisons ; la conjointe de Lapierre, Nicole Beaulieu, le pilote, Pascal Gosselin, le co pilote, Fabrice Loubarel, Marc Lapierre, Louis Lapierre, deux des frères et Martine Lapierre, la soeur de Jean Lapierre périssent avec lui. Selon les ambulanciers, 6 des 7 personnes ont été déclarées mortes sur le site et l'autre est décédée plus tard d'un arrêt cardiaque.
2017
(15 juin 2017) Simonetta Barth, vétérane de 28 ans de service au Service de police de la ville de Montréal-SPVM est nommée sous-directrice en charge des opérations et devrait assumer cette charge à cmpter du 11 septembre 2017 ; elle est la première femme d'accéder au rang de sous-directeur au SPVM.
2017 (9 juillet 2017, à 1 h 24) Un incendie détruit une résidence pour aînés appelée l'Oasis à Terrebonne ; Madame Magnan, 94 ans, est brûlée au 2e et 3e degré et décède dans l'incendie. ; la résidence abritait 43 résidents à mobilité réduite et un employé était sur place lorsque l'incendie a commencé ; les pompiers tentaient d'extirper Madame Magnan à l'aide d'une échelle quand le toit s'est effondré et les débris sont tombés sur madame Magnan dont le corps a été brûlé à 80 %. Après avoir consommé beaucoup d'alcool, Alain Landais, qui résidait à proximité de la résidence incendiée aurait mis le feu à une toile de polyéthylène recouvrant un quadriporteur garé près du balcon de la résidence. Landais, qui a été arrêté en août 2017, a reconnu sa culpabilité et il a été condamné à 6 ans de prison pour son acte « totalement immature, insouciant et irresponsable ; à la fin de sa période d'emprisonnement, Landais sera déporté en France, son pays d'origine.
2018
Le 10 janvier 2018, selon le résultat de l'enquête du Bureau de la sécurité des transports du Canada-BST, l'avion avait une trajectoire sinueuse lors de l'approche vers la piste d'atterrissage. Il volait trop haut et trop vite, et finalement trop lentement. En moins de 10 secondes, tout a basculé, l'appareil a plongé vers la droite et s'est écrasé dans un champ, entraînant dans la mort sept personnes dont l'analyste politique et ancien ministre des Transports du Canada Jean Lapierre. Une série de manoeuvres du pilote a mené à cette tragédie survenue le 29 mars 2016 aux Îles-de-la-Madeleine. Le pilote a pris des risques et a tenté de faire atterrir l'appareil malgré une approche non stabilisée. La présidente du BST estime que les pilotes doivent abandonner l'approche et faire reprendre de l'altitude à leur appareil dès que les conditions d'un atterrissage réussi ne sont pas réunies. Ce sont les erreurs du pilote qui ont mené à la catastrophe; le coroner Martin Clavet, qui a aussi enquêté sur l'accident, à conclu que «Ces décès accidentels étaient évitables». Selon Madame Natasha Van Yhemsche du Bureau de la Sécuriré des Transports du Canada, «l'avion Mitsubichi MU-2B pose des défis aux pilotes». Après analyse systématique des événements qui ont mené à l'écrasement» du 29 mars 2016, le docteur Martin Clavet du Bureau du Coroner du Québec, blâme à mots couverts «un état d'esprit, voire une mentalité propre à l'aviation, et qui mène certains pilotes à tenter des atterrissages malgré des conditions dangereuses. Selon le coroner, il est essentiel pour un pilote de reconnaître qu'un nouveau plan de vol devient nécessaire lorsque les circonstances changent.
Le 1er février 2018, au cours de la soirée, un hélicoptère s'écrase à Drummondville faisant trois victimes mortes sur le coup ; le pilote Jean-Claude Mailhot, 57 ans, sa fille Janie Mailhot, 32 ans, et la copine de cette dernière, Nathalie Desrosiers , 42 ans ; le trio était parti de la Beauce et se dirigeait vers la région de Lanaudière lorsqu'il s'est retrouvé dans une zone de forte turbulence.
Le 28 août 2018, en début de soirée,Christian Felipe Zamora Pinto, le concierge d'un immeuble à logements qui faisait sa tournée de collecte des loyers est découvert inanimé dans son appartement ; le cadavre affiche de multiples marques de violence. Zamora Pinto était connu de la police en matière de stupéfiants et pur ses liens avec des groupes criminels.
2019
Le 11 juillet 2019, un hélicoptère R44 appartenant à Stéphane Roy, président de l'entreprise de culture de tomates Sagami-Savoura est porté disparu dans la région du Mont-Tremblant : Stéphane Roy et son fils Justin Roy, 14 ans, sont portés disparus lorsqu'ils ne reviennent pas d'un voyage de pêche au lac Valtrie. Le 25 juillet 2019, la Sûreté du Québec découvre un hélicoptère écrasé au nord du parc du Mont-Tremblant ; l'hélicoptère appartenait à Stéphane Roy ; les cadavres de Stéphane Roy, président de l'entreprise de culture de tomate Sagami-Savoura et de son fils Justin Roy, 14 ans, sont découverts dans l'hélicoptère de Stéphane Roy.
Le 15 juillet 2019, un avion amphibie de la compagnie Air Saguenay s'écrase dans le lac Mistastin au Labrador ; il y avait sept personnes à bord (les corps de deux guides de la pourvoirie Three Rivers Lodge et de deux touristes américains ont été retrouvés après l'écrasement) ; les corps du pilote, de deux passagers et de deux guides sont demeurés dans la carcasse de l'avion qui repose au fond du lac Mistastin ; ce lac mesure 16 km de longueur et a une profondeur de quelques centaines de mètres. Le 16 juillet 2019, la queue et d'autres débris de l'avion amphibie de la compagnie Air Saguenay sont retrouvés dans le lac Mistastin au Labrador ; on n'a pas d'espoir de retrouver des survivants. Le 24 juillet 2019, la Gendarmerie royale du Canada-GRC trouve quatre cadavres dans le lac Mistastin ; il reste encore trois autres corps à trouver : ceux du guide de pêche et de deux passagers américains.
2020
Le 18 février 2020,
Un avion Cessna s'écrase aux Cèdres ; Deux hommes (Jared Logan et Alexandre McIntyre) périssent dans cet accident : l'avion avait été acquis en 2017 par Jared Logan.
Le 21 juin 2020, Alexandre Gauthier, 34 ans, Étith Gélinas, 32 ans et leur fils, 4 ans, perdent la vie, un homme dans la trentaine est grièvement blessé et sa fille de 8 ans subit des blessures mineures après que leur bateau eut entré en collision avec un autre bateau sur la rivière Yamaska à Nicolet ; tous portaient des gilets de sauvetage. Il y a eu 22 noyades dans les rivières et plans d'eau depuis le début de la saison chaude au Québec. En 2019, au cours de la même période, il y avait eu 19 noyades dans les plans d'eau et rivières du Québec.

Épidémie de nouveau coronavirus :
Le 21 janvier 2020, en soirée, un groupe de 8 motoneigistes français dirigé par le guide Benoît Lespérance, 42 ans, partent de Pointe-à-Taillon pour Saint-Gédéon ; ils quittent le chemin balisé et s'aventurent via une surface connue pour la minceur de la glace et les forts courants ; cinq touristes cheminant en ligne derrière le guide tombent et disparaissent dans un trou de la glace ; deux autres touristes disparaissent dans un autre trou de la glace ; ces derniers seront secourus par le dernier motoneigiste et peuvent rejoindre un endroit sécurisé éloigné du trou. Le guide Benoit Lespérance revient pour aider les cinq premiers motoneigistes ; il est plus tard trouvé totalement submergé dans le trou ; Lespérance est transporté à l'hôpital où son décès est confirmé ; Antoine Arnaud, 25 ans Julien Benoît, 34 ans, Gilles Claude, 58 ans, Jean-René Dumoulin, 24 ans, et Yan Thierry, 24 ans, sont décédés au cours de cette tragique excursion ; les causes de leur décès furent présumées être la noyade et l'hypothermie.
En mars 2020,
Une épidémie de nouveau coronavirus (SRAS = syndrome respiratoire aigu sévère - une infection respiratoire virale semblable à la pneumonie) aurait commencé en Chine (province de Huan), décelé en Italie, puis à plusieurs endroits sur la planète. L'organisation Mondiale de la Santé-OMS recense 40 000 cas confirmés de nouveau coronavirus dont 909 décès en Chine et 319 cas dans 24 autres pays dont un décès. Le Gouvernement du Canada tente de rapatrier les citoyens canadiens qui se trouvent au Wuhan ; Chine ; 236 d'entre eux espéraient monter à bord d'un avion canadien le 10 février 2020.
Le Gouvernement du Canada espère rapatrier 213 Canadiens et leur famille qui avaient quitté Wuhan une semaine auparavant.
En mars 2020, le Gouvernement du Canada recense 8 décès causés par le coronavirus; il y a eu 62 cas rapportés au Canada dont 4 au Québec. Aux États-Unis, plus de 500 cas de coronavirus sont rapportés et 19 décès (dont celui une femme de la Montérégie de retour d'une croisière) seraient dus au coronavirus.
Le 12 mars 2020, on compte 10 075 cas de coronavirus en Iran et 75 décès dus à ce virus sont constaté dans ce pays en cette seule journée ; en tout et y compris à cette date, l'Iran, compte 429 décès ; l'Iran est alors l'un des pays les plus touchés par cette pandémie, après la Chine et l'Italie.
Le 1er juillet 2020, vers 19 h., trois enfants âgés de moins de 6 ans, sont tués et quatre adultes sont blessés lorsqu'ils tombent de la pelle d'un tracteur de ferme transportant une douzaine de billots de bois sur lesquels ils prenaient place dans le rang Sainte-Anne de Notre-Dame-de-Stanbridge. Le conducteur du tracteur, âgé de 38 ans, a été arrêté et devra répondre à des accusations de négligence criminelle causant la mort de 3 personnes et de négligence criminelle causant des blessures à 6 personnes alors qu'il conduisait un véhicule-automobile. Si le conducteur est reconnu coupable, il pourrait encourir une sentence de prison à perpétuité. Le conducteur, qui n'aurait pas de dossier criminel, est propriétaire d'une maison et d'une terre dans les environs.
2021
Le 26 janvier 2021, Angélique Ménard-Vézina, 23 ans, décède tragiquement à l'angle de la rue Sherbrooke Est et du boulevard Joseph-Versailles à Montréal-Est lorsque la voiture dans laquelle elle voyage entre en collision avec une bétonnière à la suite d'une perte de contrôle du conducteur de la voiture ; ce conducteur, âgé de 25 ans, a subi des blessures non mortelles au bas du corps ; il semble que ce conducteur fuyait à toute vitesse les lieux d'un accident impliquant une camionnette lorsqu'il a perdu le contrôle de sa voiture qui a terminé sa course contre la bétonnière.

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