Racette (Chantal)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Femme de métier (opératrice de machinerie lourde) et syndicaliste (présidente du local 301 du Syndicat canadien de la Fonction publique (avril 2015-).

Lors d'une assemblée syndicale,, elle traite la juge de crisse de folle après que la juge eut condamné en 2010 le local 301 à verser 2 millions $ à des Montréalais tombés sur les trottoirs glacés et non salés.
En décembre 2016, Le Journal de Montréal révèle que Madame Racette a fait installer des mouchards sur les autos de deux dirigeants syndicaux. En décembre 2016, L'assemblée du local 301 désavoue à 50,6 % la présidente, mais lors d'un second vote, les membres lui renouent leur confiance à 66 %.
En mars 1977, le Journal de Montréal révèle que Madame Racette et le secrétaire du local se sont remboursé les cotisations personnelles à leur fonds de retraite à même la caisse du syndicat.
Madame Racette touche une allocation de 1 200 $ par mois pour une voiture, alors que le salaire prévu est de 748 $.
Le journal de Montréal révèle aussi que l'ex-président du local 301, Jean Lapierre, bénéficie du régime d'assurance collective des employés de bureau du syndicat.
Le 19 mai 2017, des médias rapporte que Marc Ranger, le vice-président du Syndicat canadien de la Fonction publique aurait été bousculé par Madame Racette lors d'un congrès tenu à Québec le 18 mai 2017.
Le 30 mai 2017, à la suite de l'incident survenu le 18 mai 2017 au congrès à Québec, le Syndicat canadien de la fonction publique impose un administrateur (tuteur) au local 301 ; ce qui fait que madame Racette n'a plus les pouvoirs de la présidente du local 301.
Le 31 mai 2017, des membres du syndicat refusent l'entrée à Denis Régimbald, le tuteur nommé pour le local 301 par le SCFP. Régimbald demande à la Cour supérieure du Québec d'émettre une injonction provisoire pour arriver à ses fins ; le tribunal émet l'injonction et autorise le SCFP à faire appel à la police si nécessaire, pour faire respecter l'injonction ; ce qui ne s'est finalement pas révélé nécessaire.
Le 29 juin 2017, un homme dont l'identité n'est pas dévoilée est arrêté par la police de Québec en lien avec l'agression dont Marc Ranger avait été victime le 18 mai 2017.
Le 16 juin 2018, Madame Racette prend sa retraite.
En septembre 2020, Luc Bisson est élu président du local 301 et initie le processus pour que le SCFP mette fin à la tutelle du local.

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