Sûreté du Québec-SQ* (corps de police)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Éphémérides -


1667
Le gouverneur Frontenac établit la maréchaussée à Québec et la confie à l'intendant Duchesnau.
1760
La sûreté est assumée par l'armée anglaise conquérante.
Après 1763 La police du Canada est confiée au gouverneur militaire, et la surveillance du territoire est assurée par le grand voyer ; les constables viennent de la garnison anglaise ; des juges de paix exercent le pouvoir d'incarcérer et de juger sommairement les contrevenants à Montréal et à Québec.
1790
Les juges de paix obtiennent le pouvoir de nommer des constables travaillant sous leur autorité.
1796
Établissement de la police du guet à Québec par les marchands qui veulent protéger leur commerce.
1818
Institution d'un corps d'hommes de guet qui patrouille les rues pendant la nuit seulement.
1838
Fondation de la police gouvernementale constituée d'une police de ville pour Montréal (62 hommes) et Québec (83 hommes) et d'une police rurale pour le reste du Bas-Canada (la majorité des agents sont d'anciens militaires anglophone).
1840
Création du poste de commissaire de police pour le Bas-Canada ; William Foster Coffin est nommé commissaire de police.
1843
Fondation des corps de policiers municipaux de Montréal (15 mars 1843) et de Québec (2 mai 1843).
1857
Fondation du corps de policiers municipal de Trois-Rivières.
1870
(1er février 1870) Sanction de la loi créant la police provinciale du Québec.
(1er mai 1870) Mise en vigueur de la Loi pour établir un système général de police dans la province de Québec et création de la Police provinciale de Québec qui assure le service pour la province et pour la ville de Québec sous l'autorité d'un commissaire ; le premier commissaire est Pierre-Antoine Doucet. La Police provinciale est principalement chargée de garder le Parlement de Québec et ses édifices connexes et de ramener l'ordre dans la province, si nécessaire.
1874
(13 mai 1874) Le constable Thomas Dobbin, 31 ans, du détachement de Hull, se noie en tentant de sauver un enfant dans la rivière des Outaouais.
1875
(13 août 1875) Le constable George Clarke du quartier général de Québec est tué par un charrettier en face de l'hôtel Saint-Louis, à Québec.
1877
La police municipale de Québec est rétablie.
(29 septembre 1877) Le sergent Lazare Doré, 37 ans, du quartier général de Québec, est abattu en poursuivant un criminel dans la Beauce.
1878
Abolition de la Police provinciale dont certains constables tombent sous la compétence de la Police municipale de Québec pour servir le gouvernement.
1883
Reconstitution du corps de police provincial chargé d'assurer la sécurité du Parlement sous l'autorité d'Alexandre Chauveau.
1896
La police provinciale compte 19 agents.
1899
La Police provinciale est placée sous le contrôle du Procureur général.
1900
Constitution du Bureau des détectives de Montréal sous la direction de Kenneth P. McCaskill.
1902
Nomination de Augustin McCarthy au poste de chef de la Police provinciale.
1912
Emploi, par le ministère de la Voirie, de constables spéciaux pour pour contrôler la circulation.
1914
Établissement du Laboratoire de médecine légale à Montréal.
1917
Dieudonné-Daniel Lorrain devient chef du bureau des détectives de Montréal.
1921
Constitution de la Commission des liqueurs de Québec qui emploie des constables pour veiller à l'application de la loi des Liqueurs.
1922
Établissement de deux quartier généraux de la Police provinciale, l'un à Montréal et l'autre à Québec, dirigés chacun par un chef et un sous-chef.
Le Bureau des détectives de Montréal devient la division de Montréal de la Police provinciale.
Nomination de Dieudonné-Daniel Lorrain au poste de chef de la Police provinciale à Montréal ; Augustin McCarthy garde la direction de la Police provinciale à Québec.
1925
Établissement du Service d'identité judiciaire à Montréal.
1928
Nomination de l'avocat Maurice-Charles Lalonde comme chef de la Police provinciale à Montréal.
1932
Maurice-Charles Lalonde devient chef de la Sûreté de la province et Léon Lambert devient chef de la Sûreté provinciale de la division de Québec.
1934
Création de la Police des liqueurs placée sous l'autorité du Procureur général.
1936
Le premier ministre et procureur général du Québec, Maurice Duplessis destitue tous les policiers provinciaux du district de Montréal.
Création de la Police de la circulation placée sous l'autorité du Procureur général.
Nomination de Me Philippe Aubé au poste de chef de la Sûreté de la province à Montréal.
1937
Nomination de Philippe-Auguste Piuze au poste de commissaire de la Sûreté de la province.
(24 janvier) Le détective J.-Léopold Châteauneuf, 34 ans, du quartier général de Québec, est abattu à l'occasion d'une perquisition pour localiser un criminel sur la rue Saint-Jean à Québec.
1938
Adoption du nom de Sûreté provinciale du Québec,.
Intégration de la Police de la circulation (gendarmerie) et de la Police des liqueurs.
Réorganisation du service en quatre divisions, la police judiciaire, la gendarmerie, la police de la route et la police des liqueurs. L'autorité sur le service est confiée à un commissaire, Philippe-Auguste Piuze, résidant à Montréal, et à un commissaire-adjoint, Léon Lambert, résidant à Québec.
La Sûreté compte 700 personnes (policiers et employés civils).
1939
Les libéraux reprennent le pouvoir des mains de l'Union nationale de Maurice Duplessis et congédient certains policiers embauchés par le gouvernement de l'Union nationale et réinstalle. Réduction des effectifs à 500 policiers.
(10 septembre 1939) Le Canada entre en guerre contre l'Allemagne nazie.
(25 octobre 1939) Le Parti libéral du Québec est élu et succède à l'Union nationale à la direction de la province; certains policiers sont congédiés et plusieurs des congédiés de 1936 sont réembauchés.
1940
La Police des liqueurs devient indépendante de la Sûreté.

Le titre de commissaire est remplacé par celui de directeur qui est assumé par Me Marcel Gaboury à Montréal et le titre de commissaire adjoint est remplacé par celui de directeur-adjoint qui est assumé par Léon Lambert à Québec.
1942
(1er avril 1942) Les policiers provinciaux sont intégrées au régime de retraite des fonctionnaires provinciaux.
(27 avril 1942) À la suite d'un référendum pan canadien, le Gouvernement fédéral reprend le pouvoir d'enrôler des soldats.
1943
Adoption de la Loi instituant la Commission du Service civil qui est désormais chargée de l'embauche et de la classification des quelque 12 000 employés (y compris les agents et civils de la SQ) du Gouvernement provincial. L'embauche et la classification des policiers et du personnel civil de la Sûreté passe sous l'autorité de la Commission du service civil.
Informé d'un mouvement de syndicalisation des agents du district de Montréal qui souhaitent s'affilier au Congrès du Travail du Canada-CTC, le Gouvernement et le directeur de la Sûreté enjoignent les agents d'abandonner le syndicat ou de risquer le congédiement, ce qui pourrait les rendre sujets à la conscription ; celui qui a été identifié comme leader du mouvement, l'agent Alphonse Stanowski de Montréal est muté en Abitibi.
1944
Nomination de Me Jean-Paul Lamarche, un civil, au poste de directeur.
(15 mars) Mise sur pied d'une commission royale d'enquête présidée par le juge Cannon et chargée de faire la lumière sur les activités de la Sûreté provinciale et de la Police des liqueurs dans le district de Montréal.
(30 juin 1944) Dépôt et publication du rapport de la commission Cannon sur les activités de la Police provinciale et de la Police des liqueurs dans le district de Montréal du 16 août 1936 au 15 mars 1944. Le rapport souligne le peu d'instruction des policiers provinciaux, leurs piètres conditions de travail, leurs bas salaires et l'insalubrité des locaux qu'ils occupent. Il préconise que le recrutement, l'entraînement et la promotion soient établis sur une base qui donne à la Police provinciale un caractère de permanence et aux membres de la police, une certitude de sécurité personnelle. Il souhaite que la politique soit exclue de ce domaine.
(8 août 1944) Le parti de l'Union nationale de Maurice Duplessis reprend le pouvoir à la tête de la province et il l'exercera jusqu'en 1959. Ce gouvernement ne donnera pas suite au rapport Cannon.
1945
Acquisition de la première flotte d'auto-patrouilles reliées par radio pour service à Montréal, Québec, Trois-Rivières et Sherbrooke.
1950
Décès du directeur, Jean-Paul Lamarche et nomination de Léon Lambert à Québec ; Hilaire Beauregard assume la direction intérimaire.
1954
Nomination de Hilaire Beauregard au poste de directeur de la Sûreté.

La Sûreté compte 900 policiers.
1958
(23 septembre) L'agent J.-Davila Lévesque, 46 ans, du poste de Lac-Mégantic, est abattu en poursuivant un criminel à Lambton.
1959
La Sûreté compte 1 200 policiers.
(7 septembre 1959) Décès du premier ministre Maurice Duplessis.
1960
(22 juin 1960) Le Parti libéral du Québec dirigé par lJean Lesage prend la direction de la province de Québec.
Nomination de Josaphat Brunet au poste de directeur de la Sûreté.
1961
(17 février 1961) Réunion de gendarmes et policiers de la route en vue de former un syndicat en vertu de la Loi des syndicats professionnels du Québec.
(27 avril) Sanction de la nouvelle Loi concernant la Sûreté provinciale ; les agents sont exclus de la Fonction publique provinciale et ne seront plus sous la tutelle de la Commission du service civil, même si le régime de retraite continuera de leur être appliqué.
Réorganisation en profondeur de la Sûreté qui sera désormais dirigée par un directeur général.
Disparition de la Police des liqueurs et des anciennes divisions de la police judiciaire, de la police de la route et de la gendarmerie dont les membres sont intégrés à la Sûreté du Québec-SQ.
Fondation de l'École de police du Québec logée à la Palestre nationale à Montréal.
(24 août) L'agent Gérard Bernier, du poste de Montmagny, est abattu à sa résidence de Cap-Saint-Ignace.
1962
(9 janvier 1962) L'agent Roger Robidoux, de l'escouade de Montréal des vols à main armée, est abattu lors d'une perquisition à Montréal.
(Mars 1962) Le quartier général de la Sûreté, jusque-là logé dans l'édifice Ernest-Cormier de la rue Notre-Dame (Nouveau Palais de justice de Montréal) est déménagé au 360 rue McGill à Montréal.
(Au cours de l'année 1962) 540 membres de la Sûreté ont été congédiés ou ont démissionné.
1964
(31 juillet 1964) L'Assemblée législative adopte le Code du Travail ; les fonctionnaires et les agents de la Sûreté sont exclus de l'application de ce code.
(31 octobre 1964) Le caporal David Chénard, 43 ans, du poste de Trois-Pistoles, est abattu par un déficient mental à Trois-Pistoles.
Entre 1962 et 1965) 1 600 recrues sont embauchées par la Sûreté.
1965
Nomination de J.-Adrien Robert au poste de directeur général.
1966
(5 avril) Constitution de l'Association des policiers provinciaux du Québec.
(Décembre) Adoption du premier code de discipline.
1968
15 février 1968) Signature du premier contrat de travail entre le Gouvernement et l'Association des policiers provinciaux du Québec-APPQ
(16 mars 1968) Inauguration du quartier général de la Sûreté sur la rue Parthenais, à Montréal.
(21 juin 1968) Adoption de la Loi de police.
Création de la Commission de police.
La Sûreté Provinciale est de nouveau officiellement appelée Sûreté du Québec.
1969
(1er janvier 1969) Nomination de Maurice Saint-Pierre au poste de directeur général de la Sûreté du Québec-SQ..
(16 juin 1969) L'École de police devient l'Institut de police et emménage dans l'ancien Séminaire de Nicolet.
(21 juin 1969) Guy Magnan est élu président de l'Association des policiers provinciaux du Québec-APPQ.
(7 octobre 1969) Le caporal Robert Dumas, 35 ans, de l'escouade de sécurité de la Sûreté à Montréal, est abattu à l'occasion d'une manifestation violente contre la compagnie Murray Hill alors que les agents du Service de police de Montréal sont en grève.
1970 La Sûreté compte 3 096 policiers.
1971
(26 au 28 septembre) Trois journées d'étude au Centre culturel de Drummondville par les policiers provinciaux qui réclament le paiement des heures supplémentaires travaillées durant la crise d'octobre 1970 ; les 112 postes de la province sont graduellement désertés ; près de 2 000 agents ont convergé vers Drummondville ; le ministre du Travail, Jean Cournoyer, mandaté par le premier ministre Robert Bourassa, se présente à l'assemblée tenue à Drummondville par les grévistes de toute la province et leur demande de retourner au travail en échange de la promesse qu'il leur fait de régler leur conflit à l'intérieur d'une semaine ; les grévistes retournent au travail le lendemain matin ; le conflit est réglé le vendredi suivant. (voir Québec (province). Crises. Crise d'octobre 1970).
1973
Réorganisation générale de la Sûreté qui compte 4 000 policiers.
Nomination de Paul-A. Benoit au poste de directeur général.
1974 (1er octobre 1974)
Nomination de Jacques Beaudoin au poste de directeur général.
1975
Nicole Juteau de Laval est la première agente de police employée par la Sûreté du Québec.
(24 janvier) Un groupe de 3 policiers abat Richard Blass à Val-David ; en 2012, un peu avant son décès, le sergent-détective Albert Lisaceck de la Sûreté du Québec qui faisait partie du groupe de 3 policiers qui ont tué Richard Blass le 24 janvier 1975, déclara au journaliste Warren Perley que Blass n'était pas armé lorsque les policiers l'ont abattu ; cette déclaration est contraire à celles faites sous serment par le caporal Marcel Lacoste de la Sûreté du Québec-SQ et par le détective Jacques Durocher du Service de police de la Communauté urbaine de Montréal- SPCUM qui faisaient également partie du groupe d'intervention à Val-David ; Lisaceck le 30 novembre 2012 ; Lisaceck n'a pas été interrogé sous serment en 1975, mais aucune des balles qu'il avait tirées le 24 janvier 1975 ne s'est trouvée dans le corps de Blass, mais dans le plancher du chalet.
1976
Formation du premier groupe tactique d'intervention.
(26 février 1976) Le patrouilleur Michel Bédard, 33 ans, du poste de Québec-Métro, est abattu à l'occasion d'un vol à main armée à Sainte-Brigitte-de-Laval.
(11 novembre 1976) Le patrouilleur Gérard Desfossés, 28 ans, du poste de Lac-Mégantic, est abattu lors d'une vérification de patrouille à Saint-Romain.
1977
(30 mars 1977) L'agent Robert Brabant, 23 ans, du poste de Saint-Michel-des-Saints, est abattu en poursuivant des criminels à Sainte-Émélie-de-l'Énergie.
(6 avril 1977) Tenue de journées d'études (grève) par les policiers qui veulent obtenir que la patrouille soit faite à deux agents par automobile.
(12 septembre 1977) L'agent Guy Samson, 36 ans, de l'escouade de Québec des crimes contre la personne, est abattu lors d'une perquisition à Saint-Augustin-de-Desmaures.
1978
(8 février 1978) Signature d'un nouveau contrat de travail entre la Sûreté et l'Association des policiers provinciaux du Québec ; il accorde la patrouille à 2 policiers par véhicule le soir, la nuit et en certaines circonstances.
1979
Organisation de la police autochtone dans les communautés cries et, plus tard, dans les communautés inuites.
1980
La Sûreté du Québec absorbe la Police de l'autoroute et compte désormais 4 585 policiers.
1982
Création du Service des relations communautaires.
1984
(22 novembre 1984) Utilisation sans succès de moyens de pression et rassemblement de 3 000 agents en uniforme devant l'Assemblée nationale pour obtenir du gouvernement le respect d'une sentence arbitrale fixant les salaires des policiers ; malgré les ordres, les agents utilisent les véhicules de la Sûreté pour se rendre à Québec.
(29 novembre 1984) Le gouvernement du Québec fixe par décret les conditions de travail des policiers ; ceux-ci rentrent au travail par crainte de suspension disciplinaire ou de destitution en vertu de dispositions spécifiques de la Loi de police.
1986
La Sûreté compte 4 213 policiers.
1989
La Sûreté du Québec enquête sur les activités de certains agents du Service de police de Chambly mais ne peut recueillir des preuves suffisantes. La Gendarmerie Royale du Canada enquête elle aussi sur certains policiers de Chambly avec le même résultat.
1990
(11 juillet 1990) Le caporal Marcel Lemay est abattu lors d'un raid visant à démanteler les barricades des Warriors à Oka. Voir Québec (province). Crises. Crise d'Oka.
1991
La loi 145 oblige toutes les municipalités du Québec comptant 5 000 habitants et plus à se placer sous la protection d'un corps de police ; elles peuvent avoir leur propre corps de police, se joindre à d'autres municipalités pour en constituer un commun ou payer la Sûreté du Québec pour couvrir leur territoire.
1992
(Décembre) L'agent Chantale Mattio est tuée au cours d'une chasse à l'homme dans les Laurentides , au nord de Montréal.
1994
La Sûreté compte 4 488 policiers. Saisie de 26,5 tonnes de haschish dans le port de Montréal par la SQ.
(Mai 1994) La Sûreté du Québec obtient la permission de faire de l'écoute électronique chez les policiers de Chambly.
(2 juin 1994) Voir Sûreté du Québec (corps de police). Affaire Bourgoin.
(1er septembre 1994) Se préparant à porter des accusations de corruption et d'abus de pouvoir, environ 200 policiers de la Sûreté du Québec appréhendent 61 personnes, dont les 21 policiers du Service de police de la municipalité de Chambly et leurs conjointes ; 76 agents de la Sûreté du Québec sont poursuivis devant le Comité de déontologie policière par 103 personnes appréhendées qui considèrent leur arrestation et leur détention comme contraires aux règles de déontologie policière.
(27 octobre 1994) Tragédie mortelle ; accident de la route ; collision frontale d'un camion et d'un véhicule banalisé de la Sûreté du Québec à la jonction des autoroutes 40 et 55, à Trois-Rivières-Ouest ; bilan : 4 morts, des jeunes policiers stagiaires de l'Institut de police de Nicolet (Alexandre Pucar, 26 ans, de Saint-Michel-des-Saints, Serge Arsenault, 32 ans, de Bois-des-Filion, Denis Tremblay, 30 ans, de Chicoutimi, et Yves Bossé, 25 ans, de Lévis) ; le policier conducteur, Marc Saint-Germain, de la Sûreté du Québec, 26 ans, est accusé de négligence criminelle ayant causé la mort ; reconnu coupable, il est condamné à 6 ans de prison par le juge Jean-Claude Beaulieu ; sa cause est portée devant la Cour d'appel qui ordonne un nouveau procès le 14 juin 1999 ; à l'issue de ce nouveau procès tenu en juin 2000, Saint-Germain est reconnu coupable par un jury siégeant à Montréal de négligence criminelle ayant causé la mort, puis condamné à 2 ans de prison par la juge Lise Côté de la Cour supérieure du Québec le 6 juillet 2000 ; sa cause est de nouveau portée en appel.
1995
Remise du rapport de la commission d'enquête Gilbert sur la Crise d'Oka. Serge Barbeau devient directeur général de la Sûreté.
(15 juin 1995) Voir Sûreté du Québec-SQ (corps de police). Affaire Matticks (J)
1996
La Sûreté compte 3 859 agents. (31 janvier)
Voir Sûreté du Québec (corps de police). Affaire Brodeur (J)
1997
(14 novembre 1997) Intégration du service de police de Mont-Laurier à la SQ.
1999
(28 janvier 1999) Le juge Lawrence Poitras dépose son rapport d'enquête sur la Sureté du Québec. Le rapport contient 175 recommandations dont l'essentiel tourne autour d'une réforme en profondeur si la SQ veut mieux servir la population du Qc.
2000 Les agents utilisent des moyens de pression pour obliger le gouvernement à leur consentir des augmentations de salaire supérieures à celles octroyées dans les secteurs publics et parapublics.
(31 août 2000) Le ministre de la Sécurité publique avertit les agents de la Sûreté qu'il prendra les dispositions nécessaires pour que leurs moyens de pression cessent.
(1er septembre 2000) La direction de la Sûreté et l'Association concluent une entente qui met fin aux moyens de pression.
2001
L'effectif de la Sûreté est de 4 059 agents.
(2 avril 2001) La Sûreté prend livraison d'un hélicoptère Bell 412 EP capable de transporter 13 policiers à 250 km/h. La Sûreté annonce que ses agents seront munis de pistolets Glock de fabrication allemande capables de tirer 17 ou 12 balles comparativement aux 6 balles que peut tirer le Magnum .357 jusque-là en usage.
2002
La Régie de police des Riverains est abolie et les policiers sont intégrés au personnel de la Sûreté du Québec qui assure désormais la police sur les territoires des municipalités de Salaberry-de-Valleyfield, de Saint-Timothée, de Beauharnois, de Grande-Ile et de Melocheville.
(3 juin 2002) Les Services de police de Coteau-du-Lac, Hudson, Les Cèdres, L'Île-Perrot, Notre-Dame-de-l'Île-Perrot, Pincourt, Saint-Clet, Saint-Lazare, Terrasse-Vaudreuil et Vaudreuil-Dorion sont abolis et leurs agents (106 policiers et 28 civils) sont intégrés au personnel de la Sûreté du Québec.
(1er janvier 2002) Le Service de police de la ville de Shawinigan est aboli et les policiers de la ville sont intégrés au personnel de la Sûreté du Québec.
(30 septembre 2002) Le Service de police de Saint-Hyacinthe est aboli et les policiers sont intégrés au personnel de la Sûreté du Québec.
(6 octobre 2002, 7 h 20) Tragédie mortelle ; accident de la route ; l'agent Antonio Arseneault de la Sûreté du Québec et le patrouilleur Jean-Yves Therrien de Transport Québec sont tués alors qu'ils s'affairent à installer des cônes de sécurité sur l'autoroute 15 à Laval ; un autobus manquant de freins s'était immobilisé dans la voie d'évitement de gauche et les 2 hommes avaient été mandés sur les lieux afin de prévenir tout accident, mais un automobiliste, probablement aveuglé par le soleil levant, les a fauchés tous les deux.
2003
(8 avril) 2003 L'agent Hugo Potvin, voulant arrêter deux véhicules tout terrain qui circulaient illégalement sur la route 131, à Saint-Félix-de-Valois, place sa voiture dans la voie de gauche ; l'un des deux véhicules réussit à passer à côté de l'auto-patrouille, tandis que l'autre fonce dans l'auto-patrouille propulsant le conducteur et son passager par-dessus l'auto-patrouille ; le passager du VTT, Jean-François Bergeron, 20 ans, meurt sur le coups et le conducteur est gravement blessé ; dans cette affaire, l'agent Potvin est accusé de négligence criminelle et de conduite dangereuse ayant causé la mort ; en août 2006, la Cour du Québec acquitte l'agent Potvin ; le 7 avril 2008, le Comité de déontologie policière du Québec le suspend pour 60 jours pour avoir effectué une manoeuvre mettant inutilement la vie humaine en danger.
2004
L'effectif de la Sûreté est de 5 174 agents.
(30 septembre) L'enquêteur Francis Morgan du poste de la SQ à Sorel-Tracy est arrêté après avoir été pris en flagrant délit de réception d'un pot-de-vin de 2 000 $ de la part d'un pédophile pour étouffer une affaire d'agression sexuelle à l'endroit d'un enfant mineur ; le pédophile en question avait enregistré la conversation et elle fut mise en preuve lors du procès de Morgan tenu à la fin de mai 2008.
(19 janvier) La coroner Catherine Rudel Tessier condamne l'action d'un agent de la Sûreté qui a causé la mort de Terry Lalo, 16 ans, lorsque l'automobile qui le pourchassait en avril 2002 le heurta brutalement ; le jeune amérindien de Maliotenam était soupçonné d'avoir commis un vol chez un dépanneur de Sept-Îles.
2005
L'agent Jean-Marc Coulombe de Port-Cartier est destitué après avoir été reconnu coupable de voies de fait à l'endroit de son ex conjointe et d'avoir utilisé frauduleusement un ordinateur de la Sûreté pour tenter de trouver des renseignements sur son ex conjointe, la mère de celle-ci et leur fils dans le Centre des renseignements policiers du Québec ; la Cour lui avait cependant accordé une absolution conditionnelle à une probation de 6 mois et le versement d'une amende de 1 000 $ ; un arbitre de grief avait changé la destitution en une suspension de 10 jours, mais la Cour supérieure la rétabli dans un jugement du 12 mai 2005 ; le syndicat a indiqué son intention d'en appeler de ce jugement en Cour d'appel du Québec.
(Novembre 2005) Réal Lajoie, 56 ans, un agent retraité de la SQ depuis 2001, est condamné à 6 ans et 2 mois de prison pour avoir, entre 1974 et 2004, agressé sexuellement 8 jeunes filles âgées de 4 à 17 ans ; il se servait de son statut de policier pour effrayer ses victimes ; libéré aux 2/3 de sa peine en février 2008, la Commission nationale des libérations conditionnelles l'oblige à demeurer en maison de transition pour la terminer et compléter un programme qui lui permettra de régler sa déviance sexuelle.
2006
(14 juin 2006, vers 6h) Yves Beauchamps, 53 ans, qui avait ouvert le feu et blessé un policier avec une arme de poing de fort calibre, est abattu par le groupe tactique de la SQ à sa résidence du 889, chemin du Bord-de-l'Eau à Saint-Sulpice, au cours d'une perquisition des enquêteurs du ministère du Revenu du Québec ; Beauchamps avait déjà été condamné pour contrebande de tabac et d'alcool en 1995, pour complot en vue de violer la Loi des douanes du Canada en 1996, pour utilisation dangereuse d'une arme à feu et possession de haschis en 2001, et pour infractions à la Loi fédérale sur l'accise en 2004 ; la perquisition était faite par le ministère du Revenu qui enquêtait sur une affaire de complot pour fraude à son endroit ; le policier blessé a été ébranlé par une balle qui a ricoché sur son casque protecteur, mais on n'a pas craint pour sa vie ; le 26 juin 2009, le coroner Luc Malouin recommande que lorsqu'elle effectue des entrées surprises dans des maisons, la Sûreté utilise des automobiles identifiées, et que les sirènes et les clignotants soient actionnés dès après que la porte est enfoncée afin que les personnes qui sont à l'intérieur comprennent qu'il s'agit de la police et non pas d'intrus indésirables.
(3 juillet, vers 23 h 30) Un jeune homme de 20 ans interpellé par un patrouilleur à la recherche d'une camionnette blanche se noie dans le canal Soulange près de la municipalité des Coteaux en voulant échapper à une poursuite ; lui et un comparse de 23 ans connus de la police s'étaient enfuis d'une camionnette blanche qui n'avait rien à voir avec celle que recherchait la police ; le corps du jeune homme a été retrouvé par les plongeurs de la Sûreté ; la camionnette blanche abandonnée par les fuyards avait été volée à Salaberry-de-Valleyfield plus tôt le même jour.
2007
(31 janvier 2007) La Cour suprême du Canada décide que le sergent Alain Beaudry est coupable d'entrave à la justice pour n'avoir pas fait passer le test de l'ivresso-mètre à l'agent Patrick Plourde de la Sûreté du Québec dont il avait intercepté la voiture pour conduite dangereuse ; congédié, le sergent Beaudry avait été condamné par un juge de la Cour du Québec à 7 mois de prison à purger dans la communauté (le verdict a été maintenu par la majorité (5/4) de la Cour suprême ; dans son jugement, celle-ci reconnaît que le policier jouit d'un pouvoir discrétionnaire, mais que plus l'offense est sérieuse, plus le policier doit justifier sa décision devant les autorités compétentes.
(25 avril 2007) Un homme de 43 ans armé d'un couteau fonce sur des agents de la SQ qui s'étaient rendus sur la rue du Portage à Matagami à la suite d'un appel indiquant la présence d'un individu aux idées suicidaires ; les policiers font feu et blessent l'homme qui décède plus tard à l'hôpital.
(3 août 2007) Frédéric Morency, 29 ans, est tué sur le coup lorsque le conducteur d'une fourgonnette de la Sûreté du Québec venant en sens inverse sur l'autoroute 20 près de Joly traverse le terre-plein et heurte l'automobile Acura de la victime ; le conducteur de la fourgonnette a perdu le contrôle de son véhicule ; les enquêteurs de la Sûreté du Québec conclurent que la fourgonnette roulait à 120 km/h et que l'agent s'était endormi au volant ; en avril 2009, le coroner Luc Malouin estime que la fourgonnette de la Sûreté roulait à 143 km/h et non à 120 km/h ; cette conclusion suscite un doute sur la validité des conclusions des enquêteurs de la SQ et incitent la direction de la SQ à donner mandat à un comité de révision de clarifier la situation ; ce comité, qui sera présidé par le juge à la retraite, Bernard Grenier, est formé de 2 officiers supérieurs de la SQ, et d'un officier supérieur de la police de Laval.
(27 août 2007, vers 22 h) Stefan Strizkowski, 36 ans, de Terrebonne, est abattu à l'ouest de la sortie 26 de l'autoroute 640 à Lorraine par les agents lors d'une opération conjointe des policiers de Terrebonne, de Laval et de la Sûreté du Québec ; l'homme était recherché par des policiers de Terrebonne qui surveillaient le lieu de travail de son ex-épouse sur le boulevard des Laurentides à Laval ; cette dernière avait enregistré une plainte de harcèlement contre Strizkowski qui était considéré comme dangereux et possiblement armé ; lorsqu'ils l'eurent repéré, les policiers de Terrebonne demandèrent à la police de Laval de les aider à appréhender Strizkowski sur leur territoire ; la poursuite s'engagea d'abord dans les rues de Laval, puis sur la route 335 nord, et enfin sur l'autoroute 640 ouest ; se joignant aux autres corps de police, la SQ étendit un tapis clouté sur le pavé et réussit à immobiliser la Jeep Cherokee du fuyard puis une quinzaine autos de police encerclèrent la Jeep ; pendant une trentaine de minutes, Strizkowski aurait braqué une arme sur les policier tout en demeurant dans sa voiture ; la police a ouvert le feu et une douzaine de balles atteignirent la Jeep Cherokee et Strizkowski ; ce dernier, dont le casier judiciaire comptait 27 causes de vol par effraction, vol d'auto, assauts sexuels et menace de mort, était sous le coup d'une peine de prison de deux ans à purger dans la communauté sous certaines conditions dont celle de ne pas communiquer avec son ex-épouse ; récemment, il avait aussi menacé de tuer les policiers de Terrebonne et de faire sauter leur poste de police.
2008
(21 janvier 2008) Après une poursuite commencée à Trois-Rivières parce qu'il avait refusé de s'arrêter à la suite d'une demande des policiers, un homme de 43 ans de Saint-Prosper, qui était recherché par la police, est abattu lorsqu'il descend de son automobile immobilisée après son passage sur un tapis clouté étendu sur l'autoroute 40 ; les policiers ont cru que le suspect était armé quand il est descendu de son automobile.
(21 mai 2008) Le 5 mai 2008, Sylvie Trudel, 31 ans, une agente du Service de police de Québec, avait plaidé coupable à l'accusation de conduite avec facultés affaiblies ayant causé des lésions ; le 21 mai 2008, lors de son témoignage pré-sentenciel à son procès pour conduite en état d'ébriété et pour avoir blessé un motocycliste le 17 juin 2006 à Château-Richer, révèle qu'une quarantaine de minutes avant l'accident, elle avait été interceptée par des agents de la Sûreté du Québec à Lac-Beauport, mais que ceux-ci l'avait laissé partir malgré son état d'ébriété lorsqu'elle leur a dit qu'elle était de la police de Québec ; les agents qui l'ont interceptée après l'accident auraient refusé d'agir comme leurs confrères l'avaient fait précédemment et l'ont mise en état d'arrestation ; Sylvie Trudel a été condamnée à 18 mois de prison à purger dans la collectivité, puis forcée de démissionner du Service de police de Québec ; la direction des affaires internes de la SQ entreprend une enquête sur les faits ainsi révélés.
(1er juillet 2008) Richard Deschênes devient directeur général de la Sûreté du Québec-SQ.
(21 septembre 2008) L'agent Frédéric Lauzier est atteint d'un projectile d'arme à feu au cours d'une perquisition au domicile de Frédéric Auger à Saint-Lin-Laurentides ; Auger, qui sera accusé, entre autres de tentative de meurtre, protégeait une plantation de 400 plants de cannabis.
2009
(Février 2009) La ville de Saint-Hyacinthe et la Municipalité régionale de comté Les Maskoutains signent une entente avec le ministère de la Sécurité publique et la Sûreté du Québec en vertu de laquelle cette dernière continuera d'assumer la sécurité publique de ce territoires pour une période de 10 ans.
(23 février 2009) Le directeur du poste de la Sûreté du Québec de Sept-Îles et de Port-Cartier, le capitaine Renaud Ringuette, un de ses sous-officiers et 2 de ses agents sont suspendus avec solde depuis un an et un autre sous-officier est affecté à des tâches administratives pendant qu'ils font l'objet d'une enquête dans une affaire d'armes à feu qui auraient dû être envoyée à Montréal pour être détruites, mais qui auraient été remises sur le marché après avoir été déposées par des contribuables qui voulaient ainsi se conformer à la Loi sur le contrôle des armes à feu. Jacquelin Beaudin, un autre des agents du même poste, suspendu avec demi salaire depuis 3 ans, est accusé de fraude, de vol et d'abus de confiance pour avoir empoché une partie des amendes imposées à des citoyen à la suite de constats d'infraction ; le lieutenant Raymond Neveu suspendu pour voir proféré des menaces de mort ou de lésions corporelles contre son supérieur, se dit victime de représailles après avoir dénoncé le fonctionnement chaotique du poste.
(12 mars 2009) Début du procès de l'agent Yves Tremblay accusé de possession d'un bien criminellement obtenu, d'entreprosage illégal d'une arme à feu ; il se serait approprié une armes déposée pour destruction en vertu de la loi sur le contrôle des armes à feu ; le propriétaire de l'arme aurait reçu un avis d'enregistrement de cette arme dont il s'était départie conformément à la loi et l'arme aurait été retrouvée chez l'agent Tremblay.
(26 août 2009) Jean-Claude Raymond, 29 ans, est abattu par un agent de la SQ dans le stationnement d'un restaurant McDonald à Sorel-Tracy ; Raymond, un schizophrène, était recherché pour un délit de violence commis le 10 août précédent.
(7 septembre 2009) L'agente Mélanie Roy, est tuée lors d'une collision frontale alors qu'elle roulait à grande vitesse.
2010
(14 novembre 2010) Une auto-patrouille conduite par l'agent Sébastien Coghlan Goyette, 25 ans, frappe un chevreuil, puis percute un arbre près de Les Cèdres ; le conducteur et sa passagère, Sophias Rigas, 22 ans, une étudiante en technique policière du Cégep John-Abbott de Pierrefonds, sont tués lors de cet incident.
(20 décembre 2010) La Fédération des policiers municipaux du Québec demande à la Cour supérieure d'annuler l'entente intervenue entre la ville de Saint-Hyacinthe et la SQ en février 2009 et d'obliger cette ville à constituer son propre service de police.
2011
(28 mars 2011, vers 14 h 30) Une agente, 29 ans, de la Sûreté est blessée par balle dans un stationnement de la rue Notre-Dame à Saint-Rémi par Daniel Gendron, 41 ans, qui est lui-même blessé gravement par le tir des collègues de l'agente ; le comportement de l'individu avait été bizarre, quelques instants auparavant ; il aurait séquestré une femme qui, s'étant libérée avait appelé le 911 ; en 2010, Gendron avait été diagnostiqué bipolaire par les spécialistes de l'Institut Philippe-Pinel où il purgeait une peine de 15 mois pour entrée par effraction ; lors des auditions devant la Commission des libérations conditionnelles le 5 août 2010, il avait été établi que, dans son cas, les risques de récidive de crimes violents étaient élevés ; son dossier criminel révèle qu'entre 1991 et 2006, Gendron a été condamné cinq fois à des peines totalisant 12 ans de prison.
(30 mars 2011) Répondant à une plainte d'un résidant à cause du bruit, les agents se rendent à une résidence de la 10e Avenue à Amos ; confrontés à leur arrivée à une femme dans la quarantaine qui pointe une arme dans leur direction ; la femme est atteinte au bas du corps par le tir des agents.
(8 décembre 2011, vers 11 h 30) Le policier Vincent Roy du service de police de Bromont est fauché par un camion alors qu'il marche sur l'accotement de la route 139 en direction de son auto-patrouille après avoir dressé une contravention à un automobiliste ; ni l'alcool ni la vitesse ne sont des facteurs ayant contribué à l'accident ; pour une raison non expliquée, le camion a quitté la route 137 à 2 voies, a frôlé l'auto patrouille et circulait sur l'accotement au moment e l'accident.
2012
(Janvier 2012) Le comité de déontologie policière est saisi d'une plainte à l'endroit du comportement de 9 policiers de la SQ et d'un policier de la Sécurité de Terrebonne qui participaient à une perquisition au domicile de Terrebonne de Jean Rhéaume, un homme au lourd passé judiciaire accusé à l'époque de menace et d'extorsion. Les policiers ont arrêté l'épouse de Rhéaume et ont saisi l'automobile de celle-ci sans mandat d'arrestation. ils sont accusés d'avoir commencé leur perquisition avant l'arrivée du technicien en scène de crime. Ils auraient visité toutes les pièces de la résidence ; un policier s'est rendu compte qu'il y avait une caméra au sous-sol ; quelques secondes plus tard, elle est désactivée ; Il y avait 12 caméras qui ont filmé l'intervention policière sous 12 angles différents ; malgré cela, l'avocat des policiers affirme que la perquisition s'est déroulée dans les règles de l'art et que les policiers n'avaient pas à attendre l'arrivée du technicien en scène de crime dont il affirme que la présence n'est que facultative et que s'il y avait une règle l'imposant, elle ne serait pas sous la compétence du commissaire, mais relèverait de la régie interne de la SQ.
(18 mars 2012, peu après 16 h) À la suite d'un appel logé dans le cadre d'un conflit familial, des agents de la SQ se rendent à une résidence de Wentworth, dans les Laurentides ; un incendie s'étant déclaré dans la résidence, les pompiers y ont été accueillis par un coup de feu ; personne n'a été blessé, mais le tireur a retourné l'arme contre lui pour se suicider.
(6 mai 2012) Un homme de 36 ans, est abattu par des agents de la Sûreté du Québec vers qui il aurait pointé un fusil .410 tronqué avec lequel il menaçait un policier en disant «Je vais tous vous tuer, et après je vais me tuer».
(23 septembre 2012) Marco Gauthier, 45 ans, l'officier supérieur de la Sûreté récemment nommé responsable par intérim de la division de la lutte contre le terrorisme et de la menace active, tire une balle à la cuisse de son ex-copine, sergente de la SQ, et retourne l'arme contre lui dans sa résidence de la rue Le Corbusier de Brossard ; Gauthier aurait eu une liaison avec la sergente et n'acceptait pas la rupture qu'elle lui avait annoncée.
(Avril 2012) La sergente Catherine Maisonneuve, 30 ans, est tuée lors d'une collision frontale sur la route 125 à Rawdon.
(27 septembre 2012) À la suite d'un appel pour violence conjugale à Saint-Côme (Lanaudière) l'agente Katia Hadouchi, 23 ans, de la Sûreté du Québec décède lorsqu'elle perd le contrôle de l'automobile Chevrolet Impala qu'elle conduisait à 178 km/h dans le rang Kildare à Saint-Ambroise-de-Kildare dans la région de Lanaudière ; le véhicule fait plusieurs tonneaux, heurte un arbre pour retomber sur ses roues complètement déchiqueté. ; l'automobile était l'objet d'un rappel pour un défaut au bras de suspension avant, mais la Sûreté avait tardé à faire réparer l'automobile qui ne pouvait pas être conduite à haute vitesse sans danger ; l'automobile à frappé une rangée d'arbres sur un terrain privé de Saint-Ambroise-de-Kildare ; le coroner a conclu que la très haute vitesse avait été la cause de l'accident, mais il a ajouté «on ne peut pas non plus écarter que la pièce mécanique défectueuse à laquelle référait le rappel ait pu jouer un rôle dans la perte de contrôle du véhicule». Source : La Presse, 7 janvier 2014, page A9)
(12 octobre 2012) Le directeur général de la Sûreté du Québec, Richard Deschênes est expulsé de son poste 8 mois avant la fin de son mandat ; il est remplacé par Mario Laprise.
(7 octobre 2012, vers 14 h) L'agent Donavan Lagrange est heurté par une automobile alors qu'il retournait à son véhicule après avoir servi des contraventions pour excès de vitesse à deux automobilistes sur la route 640 près de Bois-des-Filion ; l'agent Lagrange décède à l'hôpital le lendemain ; un nouveau règlement entré en vigueur en août impose aux automobilistes de ralentir et circuler dans l'autre voie lorsqu'ils approchent d'un véhicule d'urgence (automobile de police, ambulance, camion d'incendie, camion de touage et véhicule de Transport Québec) arrêté sur la route.
(31 octobre 2012) Des policiers de la SQ se rendent à une résidence du 4e rang ouest de Chertsey pour y exécuter un mandat de perquisition dans une affaire de stupéfiants ; à la vue des policiers, le suspect prend la fuite ; il est retrouvé mort ; il s'était suicidé.
(12 décembre 2012) La Presse révèle que l'ex-directeur général de la Sûreté, Richard Deschesnes, l'ex-directeur des enquêtes criminelles, Jean Audette et l'ex-directeur adjoint des enquêtes criminelles, les anciens cadres supérieurs de la SQ, Steven Chabot et Alfred Tremblay sont l'objet d'une enquête criminelle pour utilisation inappropriée du fonds d'opérations spéciales (ce fonds de 25 millions $ sert habituellement à défrayer certains coûts d'enquête qui doivent demeurer secrets comme le paiement des informateurs etc ; Alfred Tremblay et Steven Chabot auraient reçu une indemnité de départ prise à même le fonds d'opérations spéciales ; Deschesnes et Audette sont suspendus avec solde pendant la durée de l'enquête. Sous l'autorité de Deschesnes, la SQ se serait fait tirer l'oreille pour permettre à la Commission Charbonneau l'accès complet à l'enquête de l'Opération Diligence ; en octobre 2012, Deschesnes, qui avait été nommé par Jacques Dupuis, le ministre libéral de la Sécurité publique est remplacé par Mario Laprise ; Mario Laprise a été nommé par Stéphane Bergeron, le ministre péquiste de la Sécurité publique, peu après les élections provinciales du 4 septembre 2012 ; Jean Audette a été muté à l'automne 2012 à un poste administratif, loin du terrain ; Steven Chabot a pris sa retraite en mars 2010 et Alfred Tremblay était déjà retraité. Le fonds aurait été utilisé par les autorités pour payer une indemnité de départ à Steven Chabot contrairement aux règles d'utilisation de ce fonds ; le 28 janvier 2014, La direction des poursuites criminelles et pénales accuse Richard Deschênes, Jean Audette, Steven Chabot et Alfred Tremblay d'abus de confiance, de fraude et de vol d'une somme supérieure à 5 000 $ ; ces infractions sont passible d'une peine maximale de 5 ans de prison ; les prévenus doivent se présenter le 29 janvier 2014 au poste de police pour une identification en vue d'une comparution le 13 février 2014. Le 22 octobre 2019, Le Journal de Montréal rapporte que les trois policiers (Richard Deschesnes et Steven Chabot ont été acquittés par la juge Josée Bélanger des accusations d'abus de cionfiance, de fraude et de vol qui pesaient contre eux relativement l'utilisation du fonds de dépenses secret normallement utilisé pour payer des informateurs lors d'enquêtes sur le crime organisé.

2013
(1er janvier 2013) Un homme de 41 ans perd la vie à New Richmond au cours d'une opération policière impliquant des agents de la Sûreté du Québec-SQ.
(15 janvier 2013) Le directeur Mario Laprise nomme Denis Morin de l'Escouade Marteau au poste de directeur du renseignement et des enquêtes criminelles et François Roux au poste de commandant du district de la Montérégie.
(4 juin 2013) Des accusations d'abus de confiance, fraude, fabrication de faux documents, vol de plus de 5 000 $ au détriment du Gouvernement du Québec et de la Sûreté du Québec le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2012 sont portées contre Denis Depelteau dans le cadre de l'enquête sur de présumés abus de confiance et détournement d'un fonds secrets à la SQ. Depelteau avait été incarcéré en attendant sa comparution. Le directeur général adjoint Jean Audette, Richard Deschesnes, Steven Chabot et Alfred Tremblay sont aussi accusés dans cette affaire, mais les faits relatés au sujet de Depelteau au juge Yvan Poulin, sont frappés d'un interdit de publication. Le 12 décembre 2014, Denis Depelteau reconnaît sa culpabilité aux accusations qui pèsent contre lui depuis juin 2013.
En 2013, La Sûreté couvre 1 667 441 km2 de territoire avec une flotte de 3 300 véhicules qui parcourent 95 millions de km par an.
(17 juillet 2013) Appelés au village d'Unamen Shipu, deux agents tentent de mettre en état d'arrestation Norbert Mestenapeo, 24 ans, un Innu contre qui un mandat d'arrestation avait été émis ; il criait avec un autre homme alors qu'ils marchaient vers un dépanneur ; c'est là que quelqu'un a appelé la police ; Mestenapeo résiste et se débat ; un agent de la SQ agrippe d'une main l'épaule de Mestenapeo et de l'autre main lui assène une pluie de coups de bâton, puis une agente retient l'Innu sur le dos au sol en appuyant son genou droit sur son estomac puis lui donne des coups de poing à la figure; le premier coup de poing fait plier la tête de l'Innu vers l'arrière et il est suivi par un deuxième et troisième coup de poing ; l'Innu lève son bras gauche pour parer les coups ; l'agente le roule sur le ventre et comme l'Innu continue à se débattre, un autre agent lui donne des coups de pied aux jambes ; cette scène était filmée par une femme munie d'un téléphone caméra dans un camion parqué non loin de la scène ; la vidéo a été remise à la SQ ; les agents qui procèdent à une arrestation ne doivent pas utiliser une force plus que nécessaire et ils n'ont pas le droit de frapper une personne ; les blessures de Mestenapeo ont entraîné plusieurs points de suture à sa figure et Mestenapeo a été traité pour contusions au crâne ; Mestenapeo a un dossier criminel chargé comprenant assaut et méfait en 2006 et bon nombre d'accusations de bris de conditions, résistance à arrestation et crimes remontant à 2009. Le Conseil de bande en profite pour demander au Gouvernement fédéral de fournir les fonds pour que le village forme son propre service de police avec des autochtones comme c'est le cas dans les 5 autres villages innus du Québec.
(18 septembre 2013) Peter De Castris, un agent de la SQ est arrêté à la suite d'une enquête sur des actes d'intimidation à l'endroit de Denis Chabot, le directeur de l'urbanisme de la ville de Beaconsfield ; il est révélé que De Castris aurait, en 2011, réalisé un emprunt hypothécaire de 500 000 $ d'une compagnie à numéro appartenant à Adrien Dubois pour acquérir une résidence de Beaconsfield revendue à Stacey Snider le 26 août 2013 pour la somme de 1,3 Million $ ; les modifications faites à la résidence auraient été faites en violation de règlements municipaux ; Adrien Dubois, 67 ans est le plus jeunes des 9 frères qui s'adonnaient au crime dans le quartier Saint-Henri de Montréal entre 1968 et 1982 ; à cette époque, le gang des Dubois a été décrit par la Commission de police du Québec comme la plus influente organisation criminelle de Montréal après la mafia italienne.
(16 juin 2012) L'agent François Laurin répondant à un appel d'urgence roule vivement (182 km/h) sur la route 148, mais sa voiture percute le véhicule (une petite Mazda) qui la précédait pendant une manoeuvre risquée de dépassement. Lors de l'impact, Éric Rompré, 25 ans, le conducteur de la petite Mazda, perd la vie. L'agent Laurin est, par la suite, accusé de conduite dangereuse ayant causé la mort et, le 27 janvier 2017, le juge ùmaurice Parent de la Cour du Québec le reconnaît coupable de conduite dangereuse ayant causé la mort et il sera condamné plus tard à 12 mois de détention.
(12 décembre 2013) Des allégations d'utilisation inappropriée du fond secret créé pour payer des sources par trois anciens haut-gradés de la SQ entraîne celle-ci à instituer une enquête interne commandée par le ministre de la Sécurité publique Stéphane Bergeron ; le chef de la SQ, Mario Laprise forme une équipe d'anciens enquêteurs de la GRC, du Service de police de Montréal et de la SQ. Mario Beaulieu, l'ancien membre de la SQ sur cette équipe est un proche du directeur Mario Laprise.
(12 avril 2014) Le cadavre d'un homme est trouvé échoué au bord du lac Saint-Pierre ; on croit qu'il s'agit de celui du capitaine Éric Martin, 41 ans, de la Sûreté du Québec-SQ ; Éric Martin avait été le commandant en second de l'Escouade Marteau de l'Unité permanente anti-corruption du Québec d'où il avait été muté en 2011 vers une autre unité. Martin avait quitté la SQ au début de 2013 pour travailler dans le secteur privé. Au début de décembre 2013, il aurait tenté de se suicider. Le 7 décembre 2013, il a été hospitalisé pour recevoir des soins psychiatriques et il en va de même le 27 décembre 2013. Le 29 décembre 2013, Martin parle avec sa fille et dit avoir hâte au dîner de famille organisé pour le lendemain. Le 30 décembre, un peu avant 01 heure, par une température de -13 degrés C, et ne portant ni botte ni paletot, Martin aurait quitté son appartement en y abandonnant son identification et sa médication, puis il se serait rendu à pied là où il s'est noyé. Le 12 avril 2014, deux personnes aperçoivent le cadavre d'un homme flottant au bord du lac Saint-Pierre ; l'identité du cadavre a été confirmée par ses empreintes dentaires comme étant de lui d'Éric Martin ; le coroner conclut que Martin s'est suicidé par noyade.

2014 Le 22 janvier 2014, peu après 13 h, David H. Lacour, un jeune homme de 17 ans de Saint-Sauveur-des-Monts est atteint mortellement par un ou deux projectiles tirés par Éric Deslauriers, un agent de la Sûreté du Québec-SQ au poste de Sainte-Adèle (Laurentides) ; l'agent de la SQ enquêtait sur un vol d'automobile ; l'agent aurait tenté de coincer le suspect qui était dans une automobile Mazda Rx8 volée, puis l'agent aurait tiré deux coups de feu lorsque le jeune homme a tenté de le renverser sur une petite rue adjacente à l'École secondaire Augustin-Norbert-Morin de Sainte-Adèle.
'Selon un témoin, la victime a fait vrombir son moteur à plusieurs reprises en regardant le policier. Ce dernier aurait alors demandé au chauffard de lever ses mains à trois reprises. Croyant que l'adolescent avait obtempéré, le policier s'est alors approché de lui. Mais lorsqu'il se trouvait à cinq mètres du véhicule, l'adolescent a appuyé sur la pédale d'accélérateur' et a tenté de se sauver
En septembre 2017, l'agent Éric Deslauriers est reconnu coupable par la juge Joëlle Roy de l'homicide involontaire de David Lacour et condamne Deslauriers à quatre ans de prison. L'agent a accusé la juge Joëlle Roy d'impartialité parce que, alors que, en 2012, elle était avocate et présidente de l'Association des avocats de la défense, elle avait affirmé «Ça fait je sais pas combien de personnes se font...se font assassiner en fait par des policiers ; et le lendemain, comparaissant devant une commission parlementaire à l'Assemblée nationale, elle avait affirmé «beaucoup trop d'interventions policières se soldent par un décès». Puis elle avait déploré que des accusations ne fussent pas portées contre les policiers impliqués dans ce genre d'affaires». À cause de ces déclarations, le procureur de Deslauriers présente une requête en récusation contre la juge Roy lui reprochant «d'avoir brossé un portrait déraisonnable des événements et d'avoir exclu d'emblée d'importants éléments de preuve. En février 2020, la Cour d'appel se rend aux arguments du procureur de Deslauriers, annule le verdict et la sentence de la juge Roy et ordonne la tenue d'un nouveau procès pour le sergent Deslauriers.
Le 27 janvier 2014, Richard Deschênes, ex-directeur de la SQ, Jean Audette, ex adjoint du directeur aux enquêtes criminelles, Steven Chabot, ex directeur adjoint aux enquêtes criminelles, Alfred Tremblay, ex directeur adjoint aux enquêtes criminelles sont accusés de fraude de plus de 5 000 $, de vol et d'abus de confiance. Ils auraient utilisé le fonds de 25 millions $ déposé annuellement par le gouvernement provincial pour aider à arrêter des trafiquants de drogues ou payer des délateurs. Selon Radio-Canada, le fonds aurait été utilisé à l'abri des yeux du vérificateur général, pour payer des aménagements pour la sécurité de la résidence de fonction de l'ancien premier ministre, Jacques Parizeau, le déménagement d'un officier de haut rang puisqu'un membre du crime organisé venait d'emménager dans la maison voisine de la sienne ; il aurait aussi servi à l'achat d'un véhicule blindé de 300 000 $, un parc de 200 voitures, des ordinateurs pour les enquêteurs et des centaines d'heures supplémentaires effectuées lors d'enquêtes sur les motards.
Le 14 avril 2014, le cadavre d'un homme est trouvé échoué au bord du lac Saint-Pierre ; on croit qu'il s'agit de celui d'Éric Martin, 41 ans, un ex capitaine détective de la SQ ; il avait été le commandant en second de l'Escouade Marteau de la lutte anti corruption d'où il avait été muté en 2011 vers une autre unité ; il avait quitté la SQ au début de 2013 pour travailler dans le secteur privé ; au début de décembre 2013, il aurait tenté de se suicider. Le 7 décembre 2013, il est hospitalisé pour recevoir des soins psychiatriques et il en va de même le 27 décembre 2013 ; il avait été porté disparu à la fin de décembre 2013 ; on croit qu'il se serait suicidé ; le 29 décembre, Martin parle avec sa fille et dit avoir hâte au dîner de famille organisé pour le lendemain ; le 30 décembre, un peu avant 01 heure, par une température de -13 degrés C, et ne portant ni botte ni paletot, Martin aurait quitté son appartement en y laissant son identification et sa médication, puis il se serait rendu à pied là où il s'est noyé. Le 12 avril 2014, deux personnes aperçoivent le cadavre d'un homme flottant au bord du lac Saint-Pierre ; le cadavre a été identifié par ses empreintes dentaires comme étant de lui d'Éric Martin ; le coroner conclut que Martin se serait suicidé par noyade.
Le 16 avril 2014, l'ex inspecteur chef Alfred Tremblay, l'un des accusés de janvier 2014, affirme être victime de fausses accusations qui l'ont placé dans un état de stress continuel ; il affirme qu'en 2010, la SQ lui avait versé une prime de réparation parce qu'il avait été victime de ce qu'il considérait comme du harcèlement psychologique au travail avant sa retraite ; il dit avoir accepté ce règlement à l'amiable de bonne foi, après des négociations avec la haute direction du corps policier, sans savoir que la provenance des fonds pourrait lui être reprochée. (Source : La Presse, 17 avril 2014, page A18).
Le 20 novembre 2014, le gouvernement du Québec nomme Martin Prud'homme directeur de la Sûreté du Québec-SQ.

Affaire du décès de NicholasThorne-Belance, 5 ans le 13 février 2014Le 13 février 2014, vers 7 h. 50, L'agent Patrick Ouellet de la SQ, qui se rendait relever une filature de nuit en poste à Saint-Hubert, roule à 120 km/h dans une zone de 50 km/h à bord d'une automobile Toyota banalisés sur le boulevard Gaétan-Boucher dans l'arrondissement Saint-Hubert à Longueuil ; apercevant une automobile Kia qui tourne à gauche sur le boulevard Davis, l'agent met les freins, mais il est trop tard et il emboutit le côté arrière droit de l'automobile Kia ; l'automobile Kia dérape et aboutit de l'autre côté de la rue ; Nicholas Thorne-Belance, un garçonnet de 5 ans, qui occupait le côté droit du siège arrière de l'automobile Kia, est blessé mortellement. Le 20 novembre 2015, Le directeur des poursuites criminelles et pénales-DPCP décide de ne pas entreprendre de procédures contre l'agent Ouellet de la SQ ; il est d'avis que, selon la preuve qu'il a accumulée, il ne pourrait pas obtenir une condamnation contre l'agent ; il affirme que le conducteur de l'automobile heurtée par celle de l'agent avait fait une manoeuvre dangereuse en tournant à gauche alors que l'automobile de l'agent venait à haute vitesse sur la rue ; le conducteur aurait cru qu'il aurait le temps de traverser la rue Poirier ; les analystes de l'événement concluent que «c'est la vitesse anormalement élevée du véhicule de la SQ qui a empêché le conducteur de bien évaluer sa possibilité d'effectuer son virage de façon sécuritaire ; la vitesse à laquelle se présente la Toyota de la SQ est supérieure à 70 km/h (établie plus tard par expert à 108 km/h), ce qui a entraîné la collision ; les analystes ne relèvent nulle part une imprudence dont aurait fait preuve le père de famille conducteur de la Kia» (La Presse, 22 novembre 2014, page A5), mais le DPCP rejette la faute de l'accident sur une manoeuvre risquée du père de la victime.
L'agent qui conduisait la Toyota de la SQ est passible de lourdes sanctions, même s'il a échappé à des poursuites criminelles ; une enquête disciplinaire est ordonnée par les autorités de la SQ.
Interrogée par les enquêteurs, Madame Madeleine Noiseux qui a été témoin de l'accident affirme que c'est la vitesse excessive de l'automobile banalisée de la SQ qui est responsable de la mort de l'enfant.
Selon La Presse, c'est à 108 km/h que l'automobile conduite par l'Agent Ouellet roulait lorsqu'elle a embouti l'automobile dans laquelle Nicholas Thorne-Bélance prenait place. Afin de préserver la crédibilité et l'indépendance de la Direction des poursuites criminelles et pénales, madame Stéphanie Vallé, ministre de la Justice du Québec, demande qu'un comité formé de trois procureurs indépendants (le juge à la retraite Pierre J. Dalphond, Me Lucie Joncas, une avocate de la défense et Me Guy Loisel, un procureur aux poursuites criminelles et pénales) sont chargés d'analyser la preuve afin de lui faire les recommandations appropriées. Le DPCP porte des accusations de négligence criminelle ayant causé la mort contre l'agent Ouellet ; le 11 juin 2018, il est révélé au cours de son procès que l'enregistreur de vitesse de l'auto-patrouille de l'agent Ouellet indiquait 134 km/h dans un zone de 50 km/h. La filature à laquelle participait l'agent Ouellet dans le cadre de l'enquête Lierre (devenue Mâchurer) visait Robert Parent, directeur du Parti libéral du Québec-PLQ.
Il a été établi que l'auto-patrouille roulait à 108 km/h au moment de l'impact.
Le 18 juillet 2018 le juge Éric Simard reconnaît l'agent Ouellet coupable de négligence criminelle ayant causé la mort de Nicholas Thorne-Belance le 13 février 2014 et le condamne à 8 mois de prison. Le procureur de l'agent Ouellet annonce qu'il vontestera la culpabilité et la sentence devant la Cour d'appel ; l'agent est alors libéré en attendant le résultat des procédures devant la Cour d'appel.
Le 21 novembre 2015 2015, Brendon Maurice, un adolescent de 17 ans est abattu par un agent de la SQ à Messine près de Maniwaki lors d'une poursuite policière.
En mai 2015, le comité de procureurs indépendants dépose des recommandations unanimes de ses membres chez la ministre de la Justice du Québec qui indique qu'elles ne seront pas publiées avant que la famille du jeune Nicholas Thorne-Belance en ait été informée.
Le 27 mai 2015, The Gazette et Le Devoir rapportent que le Directeur des poursuites criminelles et pénales-DPCP a inscrit une accusation de conduite dangereuse ayant causé la mort contre l'agent Patrick Ouellet. La Sûreté du Québec suspend alors l'agent Ouellet de ses fonctions comme le lui avait précédemment recommandé le Comité chargé d'examiner l'incident. (Le Devoir, 27 mai 2015, page A2). Le 25 juin 2015, l'agent Ouellet est formellement accusé de conduite dangereuse ayant causé la mort (La Presse, 26 juin 2015, page A8).
Le 18 juillet 2015, l'agent Maxime Gobeil, 33 ans, de la Sûreté du Québec conduisant une auto de police banalisée à Dolbeau-Mistassini, une Dodge Charger en direction de Sainte-Jeanne-d'Arc où il avait été appelé pour une dispute conjugale impliquant une femme et son bébé de deux mois; l'autopatrouille filant à 140 km/h dans une zone de 50 km/h, entre en collision avec une Kia Rondo tuant ses trois occupants (Louiselle Laroche, 71 ans, Cécile Lalancette, 89 ans et Georges Martel, 80 ans). Les victimes se rendaient à des funérailles. L'agent Gobeil est accusé de conduite dangereuse ayant causé la mort ; il a freiné, mais sa vitesse qui était de 127 km/h en poursuite était de 140 km/h, 2,8 secondes avant l'impact et de 100 km/h au moment de l'impact. S'il est reconnu coupable, monsieur Gobeil est passible d'une peine maximale de 14 ans de prison. Le 19 décembre 2018, l'agent Gobeil est acquitté des accusations de conduite dangereuses ayant causé la mort de trois personnes.
En octobre 2015, l'émission Enquête de Radio-Canada-TV expose les déclarations de plusieurs femmes autochtones de Val-d'Or qui affirment avoir été battues, humiliées et agressées sexuellement par des policiers de la SQ du poste 144 de Val-d'Or
Le 22 octobre 2015, huit agents du poste 144 de Val-d'Or sont suspendus à la suite d'allégations de voies de fait et d'abus de pouvoir, mais non d'inconduite sexuelle.
Au cours du Weekend du 24 au 25 octobre 2015, par solidarité avec leurs confrères suspendus, les agents du poste de Val-d'Or ne se présentent pas au travail ; ils prennent leurs congés de maladie ou les jours de congé à leur crédit ; Pierre Veilleux, le président de l'association des policiers provinciaux déclare que les agents sont extrêmement déstabilisés à cause de ce qu'ils perçoivent comme une condamnation générale et sans nuances du public et de la classe politique. Les policiers se seraient sentis abandonnés par leur employeur et ils reprochent à la ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault d'avoir «contribué à augmenter la colère de la population envers les policiers du Québec». Le 4 novembre 2015, Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard rencontre des chefs autochtones et nomme Me Fannie Lafontaine pour agir comme observatrice.

2016
Le 21 janvier 2016, Jean Philippon, un homme qui menaçait 4 agents de la Sûreté du Québec
à Saint-Joseph-du-Lac est abattu par un policier de la SQ ; son ex-conjointe avait appelé la police en expliquant que l'homme était en crise et qu'il saccageait l'intérieur de sa maison ; les agents ont aperçu l'homme sortir de la maison avec en mains une tronçonneuse en marche qui s'avançait vers eux d'un pas déterminé ; l'un des policiers pointe alors son arme en direction de l'homme et lui ordonne de jeter la tronçonneuse au sol ; le policier insiste à deux reprises, mais l'homme continue d'avancer avec la tronçonneuse en marche ; craignant pour sa vie, l'agent fait feu vers l'homme qui se trouvait alors entre 7 et 10 mètre de lui ; malgré qu'il a été atteint par balle, l'homme continue d'avancer et le policier fait feu de nouveau et l'homme à la tronçonneuse s'effondre.
Le 4 mars 2016, Le Journal de Montréal rapporte que Paul Quirion, ex-directeur adjoint de la SQ est poursuivis au civil pour 155 142 $, en remboursement d'une prime de départ qui lui aurait été donnée illégalement à même le fonds opérationnel de la Sûreté ; de plus, Richard Deschênes qui fut grand patron de la SQ, est en attente de procès sous les accusations de fraude, de vol et abus de confiance, que Steven Chabot, qui a été directeur adjoint de la SQ est en attente de procès sous l'accusation de fraude, vol et abus de confiance, qu'Alfred Tremblay, qui a été inspecteur chef, est en attente de procès sous l'accusation de fraude, et abus de confiance, que Jean Audette, ex directeur adjoint de la SQ, est en attente de procès sous l'accusation de fraude, vol et abus de confiance et que Denis Despelteau, ex inspecteur chef a été trouvé coupable d'abus de confiance et de fabrication de faux documents et a été condamné à 15 mois de prison à purger dans la collectivité.
Le 19 mars 2016, dans le rang Sainte-Marie de Dolbeau-Mistassini, des agents de la SQ tire un homme, 27 ans, soupçonné de tentative d'introduction par effraction, qui se dirigeait vers eux en braquant ce qui semblait être une arme à feu ; les agents ont tiré sur lui, une balle fatale l'a atteint et l'homme a succombé à l'hôpital où il avait été transporté.
Le 10 juillet 2016, un homme de 27 ans soupçonné d'avoir, la veille, volé des médicaments dans une pharmacie de la rue Saint-Hubert et qui s'était barricadé pendant plusieurs heures dans une maison du secteur Jonquière (Saguenay), est blessé mortellement par balle tirée par l'un des agents de la Sûreté du Québec-SQ qui encerclaient la maison au moment où il transportait ce qui ressemblait à un engin explosif improvisé ; le blessé est décédé à l'hôpital ; l'homme avait beaucoup de drogues en sa possession et les agents, qui ont craint pour leur sécurité, ont utilisé un bulldozer pour pénétrer dans la maison. (The Gazette, 11 juillet 2016, page A7)
Le 26 août 2016, vers 21 h 45, la SQ est appelée à intervenir dans une résidence privée de Saint-Cyrille-de-Wendover, près de Drummondville où un événement de violence conjugale dégénère ; les agents se trouvent face à face avec l'homme armé d'un couteau qui fonce sur eux après une brève discussion ; un coup de feu est tiré, l'homme s'effondre ; il est mort sur le coup.
Le 8 septembre 2016, l'agent Maxime Gobeil est accusé de conduite dangereuse causant la mort. Il avait roulé à 140 km/h dans une zone de 50 km, à Dolbeau-Mistassini, puis avait embouti une automobile dans laquelle se trouvaient trois personnes âgées (Georges Martel, Cécile Lalancette et Louiselle Laroche) qui décédèrent sur le coup ; l'automobile des victimes était immobilisée dans l'entrée d'une résidence attendant pour s'engager sur le boulevard sur lequel circulait l'agent, quand il a été vu par ce dernier, Monsieur Martel a entrepris un virage à gauche et a été frappé par l'automobile du policier qui répondait alors à un appel d'urgence à priorité 1 pour violence conjugale ; l'agent roulait dans un véhicule semi-banalisé mais avec sirène et gyrophares en opération.
L'agent a été acquittéLe 19 septembre 2016, Un homme de 56 ans, qui a refusé de se rendre aux policiers de la SQ et se serait barricadé dans son domicile de Rawdon puis aurait foncé sur les policiers en brandissant une hache, est atteint deux fois au thorax par des balles tirées par les agents ; l'homme décédera à l'hôpital.
Le 2 octobre 2016, des agents de la SQ se rendent à un appartement situé dans l'entre-sol d'un édifice de L'ÎLe-Perrot où Chad Murphy est localisé ; la police sait que Murphy à des idées suicidaires ; la police tente vainement de le dissuader en parlant avec lui à travers la porte de l'appartement ; la police ouvre la porte grâce à la clé d'un voisin ; rendus à l'intérieur, les agents voient Murphy un couteau à la main pointant son poignet ; Murphy a regardé les agents, puis il a commencé à ce trancher les veines du poignet, puis, il s'est levé et se'estdirigé vers les agents toujours avec son couteau à la main ; les agents ont reculé et lui ont commandé d'arrêter, mais il a continué et, alors un agent a tiré alors qu'il était à environ 3 mètres de Murphy ; toute l'intervention n'a duré qu'environ 30 secondes.
Le 6 octobre 2016, Chad Murphy, 45 ans, est signalé à la SQ pour tenir des propos suicidaires ; arrivés sur les lieux, les agents montent au grenier d'une résidence de Montebello et l'homme armé d'un couteau se rue vers eux ; les agents tirent ; l'homme est grièvement blessé et décèdera à l'hôpital à la fin de la journée. Dans certains cas semblables on dit qu'il s'agit d'un suicide par agents de police. Le 13 février 2018, la direction des poursuites criminelles et pénales annonce qu'elle ne prendra action contre aucun des agents impliqués dans les événemets qui ont conduit à la mort de Murphy.
2017
Le 15 mai 2017, vers 9 h 45, Emmanuel Therrien, 41 ans, qui fait face à des agents pose un geste en direction d'une arme à feu qu'il a à la ceinture ; deux coups de feu sont entendus par un voisin ; Therrien mourra plus tard de ses blessures ; les agents avaient été appelés à cette résidence de Beauceville en raison d'une dispute conjugale ; le 16 mai 2017, le Service de police de la ville de Québec est chargé de l'enquête sur cet incident. Il est révélé que l'arme de la victime avait l'a même forme qu'un fusil de policier, mais qu'il n'était qu'un fusil à plomb. Therrien avait des antécédents à son casier judiciaire : harcèlement, vol et introduction par effraction.
2018
Le 30 novembre 2017, Marcel Forget, le numéro 2 de l'Unité permanente anti corruption-UPAC, démissionne après que le Journal de Montréal eût révélé qu'il avait été nommé comme associé d'un collègue, Michel Bélanger dans la firme Lune Bleu International spécialisée dans l'import-export, firme qui avait été condamnée à 12 500 $ d'amende par Revenu Québec en juin 2016. Monsieur Forget nie avoir eu quelqu'activité que ce soit dans cette compagnie ; l'entreprise avait demandé à Revenu Québec de retirer le nom de Forget de la liste des associés, mais Revenu Québec ne l'avait pas retiré.
Le 5 décembre 2017, un agent de la SQ se suicide près de sa voiture dans un secteur boisé de Mirabel.
2018
En janvier 2018, Jean Audette, un haut gradé de la SQ est acquitté à l'issue de son procès sous des accusations de fraude, vol et abus de confiance, et d'avoir utilisé un fonds discrétionnaire pour des fins autres que celles prévues par le fonds.
Le 3 janvier 2018, Une auto-patrouille de la SQ conduite par une agente sur la route 323 près d'Amherst, entre en collision frontale avec une automobile roulant en sens inverse ; deux personnes, un homme de 63 ans et une femme de 58 ans sont tuées sur le coup alors que l'agente qui conduisait l'auto-patrouille ne subit que de légères blessures ; la policière répondait à un appel d'urgence au sujet d'un accident de la route ; selon le conducteur d'une autre automobile qui roulait derrière l'autopatrouille, il semble que l'auto des victimes aurait dérapé à la sortie d'une courbe ; selon les sources, le témoin qui suivait l'auto-patrouille et les enquêteurs du Bureau d'enquête indépendante les gyrophares de l'auto-patrouille étaient ou n'étaient pas activés au moment de l'impact.
Le 25 juillet 2018, au cours de la nuit, vers 1 h 20, la police reçoit un appel au 911 signalant qu'un jeune homme déambule en brandissant ce qui semblait être une arme de poing sur la route 104 dans le secteur Lac-Brome de Knowlton ; il s'agissait de Riley Fairholm, 17 ans ; des agents de la Sûreté du Québec ont tenté d'intervenir, mais le jeune homme devenant menaçant, l'un des agents l'a abattu. Plus tôt dans la journée Riley aurait donné des signes d'intention suicidaire.
Le 26 septembre 2018, le sergent Nicolas Landry, membre de la SQ depuis 2001, en congé de maladie depuis 2009, et en attente du verdict dans un dossier de fraude, a été rabroué par la Cour supérieure, alors qu'il souhaitait retirer ses plaidoyers de culpabilité dans des dossiers datant de 2016. Le juge Marc David a refusé que le policier puisse faire appel de ses aveux de culpabilité «en raison «d'un état d'esprit altéré» dans des causes entendues à Saint-Hyacinthe ; le magistrat a aussi remis en doute la crédibilité du médecin ayant évalué l'accusé, le docteur Gérard Leblanc, le même psychiatre ayant statué en 2014 que l'homme de 42 ans était inapte à exercer son métier de policier de façon permanente en raison d'une dépression majeure. En 2015, le sergent Landry a été accusé de fraude envers son employeur. En juillet 2016, le sergent Landry avait reconnu avoir frappé une femme au visage du revers de la main, et avoir lancé une brocheuse en sa direction. Il avait également avoué avoir présenté son insigne à un agent de la Régie intermunicipale de police de Richelieu-Saint-Laurent voulant lui remettre une contravention pour avoir parqué son automobile dans un espace réservé aux personnes handicapées ; à cette époque, l'agent Landry ne devait plus avoir de badge en sa possession puisqu'il était suspendu en raison de l'accusation de fraude.
Le 6 mars 2019, la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, relève le Directeur général de la SQ, Martin Prud'homme provisoirement de ses fonctions le temps que la lumière soit faite sur «une allégation relative à des infractions criminelles» qui le vise. Monsieur Prud'homme n'a pas été arrêté et il ne fait face à aucune accusation ; c'est le Bureau d'enquêtes indépendantes-BEI qui est chargé de l'enquête. L'intérim sera assumé par Mario Bouchard, le directeur adjoint de la SQ.
Le 20 novembre 2019, Le Journal de Montréal (20 novembre 2019, page 17) rapporte que Richard Deschênes, ex-directeur général, ses adjoints, Steven Chabot, directeur adjoint aux enquêtes criminelles, et Alfred Tremblay, inspecteur aux renseignements de sécurité qui étaient accusés de fraude, vol et abus de confiance, ont été acquittés d'avoir utilisé un fonds discrétionnaire pour des fins autres que celles prévues par le fonds ; à l'issue d'un procès qui a duré deux ans, la juge Josée Bélanger de la Cour du Québec conclut qu'il n'y avait aucune preuve de malhonnêteté dans leurs actions. La Couronne annonce qu'elle en appellera de ce verdict ; la Couronne soutient, entre autres, que la bonne foi ne constitue pas un moyen de défense opposable à une accusation de fraude.
Le 22 janvier 2020, Le Journal de Montréal (page 68) rapporte que Steven Chabot, un ancien directeur général adjoint de la SQ, a été acquitté d'une accusation de fraude qui pesait contre lui. La couronne l'accusait d'avoir puisé dans le fonds de dépenses secrètes qui sert normalement, entre autres, à payer des informateurs ainsi que des dépenses reliées à la sécurité de sources ; sauf que cette somme avait été établie au terme d'une entente avec le directeur général de la SQ de l'époque, afin de retarder de deux ans sa retraite et ainsi prendre le temps de former un remplaçant. Au cours de l'automne 2019, la juge Josée Bélanger, acquitte Monsieur Chabot des accusations de fraude, de vol et d'abus de confiance qui pesaient contre lui et affirme que «À la lumière de la preuve, rien n'indique que Chabot ait participé d'une quelconque façon à un acte malhonnête.» Au cours du procès il est révélé que ce fonds était utilisé de multiples façons comme pour «des tournois de golf, des voyages, de l'équipement informatique, ou encore pour de l'alcool ou de la nourriture» (Journal de Montréal, 22 janvier 2020, page 16). En janvier 2020, Steven Chabot intente une poursuite de 391 000 $ pour le remboursement de ses frais d'avocat. La SQ a toujours refusé de rembourser ses frais d'avocat, même si les gestes qui lui étaient reprochés avaient été posés dans le cadre de ses fonctions.
Le 2 février 2020, Brandon Christian est abattu par des agents de la Sûreté du Québec-SQ à Saint-Georges (Beauce).
En 2017, la Sûreté crée une escouade équestre.
2020
En janvier 2020, l'hélicoptère de la Sûreté du Québec s'écrase dans le lac Saint-Jean.
En septembre 2020, La Sûreté achète un hélicoptère Airbus H145 d'occasion fabriqué en Allemagne en 2016. Pourtant, des hélicoptères Bell sont fabriqués par Bell Textron à Mirabel au Québec.

  • Directeurs de la Sûreté du Québec


1870-1877Doucet, Pierre-Antoine (commissaire)
1877-1878Amyot, Jean-Baptiste (commissaire)
1880-1899Chauveau, Alexandre (commissaire)
1902-1922McCarthy, Augustin(chef, province)
1922-1932McCarthy, Augustin (chef, Québec)
1922-1928Lorrain, D. Daniel (chef, Montréal)
1929-1932Lalonde, Maurice-C. (chef, Montréal)
1932-1936Lalonde, Maurice-C. (chef, province)
1936-1937Aubé, Philippe (chef, province)
1937-1940Piuze, Philippe-Auguste (commissaire)
1940-1944Gaboury, Marcel (directeur)
1944-1950Lamarche, Joseph-Paul (directeur)
1951-1954Lambert, Léon (Québec)
1951-1954Beauregard, Hilaire (intérimaire)
1954-1960Beauregard, Hilaire (directeur)
1960-1965Brunet, Josaphat (directeur général)
1965-1968Robert, J.-Adrien (directeur général)
1969-1973Saint-Pierre, Maurice (directeur général
1973-1974Benoît, Paul-A. (directeur général)
1974- 1988Beaudoin, Jacques (directeur général)
1988-1995Lavigne, Robert (directeur général)
1995-1997Barbeau, Serge (directeur général)
1997-1998Coulombe, Guy (directeur général)
1998-2003Gagné, Florent (directeur général)
2003-2008Proulx, Normand (directeur général)
2008-2012Deschênes, Richard (directeur général)
2012-2014Laprise, Mario (directeur général)
2014-Prud'homme, Martin




Policiers de a Police provinciale-PP ou de la Sûreté du Québec-SQ tués dans l'exercice de leur fonction

Ordre alphabétique -

NomsDate de l'événement
Arseneault, Antonio2002 / 6 octobre
Bédard, Michel 1976 / 26 février
Bernier, Gérard 1961 / 24 août
Brabant, Robert 1977 / 30 mars
Châteauneuf, J.-Léopold 1937 / 24 janvier
Chénard, David 1964 / 31 octobre
Clarke, George 1875 / 13 août
Desfossés, Gérald 1976 / 6 novembre
Dobbin, Thomas 1874 / 13 mai
Doré, Lazare 1877 / 29 septembre
Dumas, Robert 1969 / 7 octobre
Hadouchi, Katia2012 / 26 septembre
Lemay, Marcel 1990 / 11 juillet
Lévesque, J.-Davila 1958 / 23 septembre
Lagrange, Donovan2012 / 7 octobre
Maisonneuve, Catherine2012 / avril
Mattio, Chantale1992 / décembre
Robidoux, Roger 1962 / 9 janvier
Roy, Vincent2011 / 8 décembre
Samson, Guy 1977 / 12 septembre




Ordre chronologique -

1874 / 13 maiDobbin, Thomas
1875 / 13 aoûtClarke, George
1877 / 29 septembreDoré, Lazare
1937 / 24 janvierChâteauneuf, J.-Léopold
1961 / 24 aoûtBernier, Gérard
1964 / 31 octobreChénard, David
1969 / 7 octobreDumas, Robert
1958 / 23 septembreLévesque, J.-Davila
1992 / décembreMattio, Chantale
1962 / 9 janvierRobidoux, Roger
1976 / 26 févrierBédard, Michel
1976 / 11 novembreDesfossés, Gérald
1977 / 30 marsBrabant, Robert
1977 / 12 septembreSamson, Guy
1990 / 11 juilletLemay, Marcel
2002 / 6 octobreArseneault, Antonio
2011 / 8 décembreRoy, Vincent
2012 / avrilMaisonneuve, Catherine
2012 / 26 septembreHadouchi, Katia
2012 / 7 octobreLagrange, Donovan




Outils personels