Tremblay (Gérald)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Tremblay (Gérald).

Homme de loi (avocat) et gestionnaire né à Ottawa en 1942 (20 septembre 1942).
Études à l'Université d'Ottawa (droit) et à la Harvard Business School (administration des affaires) de Cambridge, Massachusetts, États-Unis.
Professeur (1974-1977) à l'École des Hautes Études Commerciales de Montréal-HÉC.
Président-directeur général de la Société de développement industriel-SDI (1986-1989).
Candidat du Parti libéral du Québec-PLQ défait dans la circonscription de Rousseau aux élections générales de 1985.
Député du Parti libéral du Québec-PLQ d'Outremont à l'Assemblée nationale du Québec-ANQ (1989-1996).
Ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Technologie (1989-1994) dans le cabinet de Robert Bourassa.
Démissionne de son poste de député d'Outremont en 1996.
Chef du Parti Union Montréal, il défait Pierre Bourque du Parti Vision Montréal et devient maire de Montréal le 4 novembre 2001.

Union Montréal (appelé Union des citoyens et citoyennes de l'île de Montréal avant le 31 décembre 2008) était un parti politique Montréalais dont le chef a été Gérald Tremblay. Ce parti a été au pouvoir à l'Hôtel de ville de Montréal du 1er janvier 2002 jusqu'à la démission de Gérald Tremblay le 5 novembre 2012.
Le 9 mai 2013, le parti Union Montréal annonce sa dissolution à la suite de plusieurs scandales de corruption exposés devant la Commission Charbonneau.

Maire de Montréal (novembre 2001 - novembre 2012).
Le 5 novembre 2012 , le maire Tremblay démissionne à la suite d'allégations faites à son sujet et au sujet de son parti devant la Commission d'enquête sur la collusion et la corruption dans l'industrie de la construction (Commission Charbonneau).
Devant la même commission, le témoin Gilles Cloutier affirme que Me Tremblay lui a demandé un coup de main pour l'élection de 2001 en le mettant en contact avec Frank Zampino. Cloutier affirme qu'en 2004, il a mis le maire en garde contre les agissements de Bernard Trépanier.
Comparaissant devant la Commission Charbonneau, Monsieur Tremblay affirme n'avoir pas su qu'il y avait des éléments pourris dans son administration et accepte la responsabilité pour la corruption qui prévalait durant son mandat, mais il se décrit comme un serviteur public qui n'avait jamais été volontairement aveugle.
Le 30 mars 2018, The Gazette révèle que le téléphone de Monsieur Tremblay avait été mis sous écoute par L'unité permanente anti-corruption-UPAC alors qu'il était maire de Montréal. L'enregistrement d'une conversation entre Monsieur Tremblay et une de ses adjointes appelée Marie-Andrée (Biron ???) est publié verbatim en première page du quotidien The Gazette ; le maire, qui allait en subir les conséquences, en fut peiné.

  • Publications :


L'expérience Tremblay.
Un ouvrage de référence
Une chronique de l'histoire du Québec et de Montréal
Essai biographique sur l'Exécutif de proximité

Auteur : Me Claude Laferrière.
Éditeur : Wilson & Lafleur
Année : 2021
Nombre de pages : 388
Type de reliure : Rigide
ISBN : 978-2-89689-541-0
Prix : 29,95 $
Format : Papier

Source :

Le Devoir 4 et 5 mai 2013, page B3

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