Viger (Jacques)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Homme de métier (artisan) né en 1735 à Montréal. Député de Kent à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada-CABC (1800-1808).

Gendre de Luc de La Corne de Chaste. Père de Jacques Viger, premier maire de Montréal. Petit-fils de Désiré Viger. Frère de Joseph-René Viger et de Denis Viger. Décès en 1798 à Montréal.

La rue Sainte-Catherine de Montréal pourrait tenir son nom de Catherine-Élisabeth , une des filles de Marie-Marguerite de La Corne, l'épouse de Jacques Viger.
La rue Sainte-Catherine pourrait avoir été ainsi dénommée en souvenir d'une jeune Française, Catherine de Bourbonnais résidante de cette voie au XVIII siècle.

Poème écrit par Jacques Viger après la victoire de Châteauguay :

Ici les Canadiens e couvrirent de gloire ;
Oui ! Trois cents sur huit milles obtinrent lavictore.
Leur constante union fut un rempart d'airain
Qui repoussa les traits du fier Américain.
Passant, adnire-les... Ces rivages tranquilles
Ont été défendus comme les Thermopyles.

Citation tirée de Wikipédia :

La bataille des Thermopyles, l'un des plus célèbres faits d'armes de l'histoire antique, oppose une alliance des cités grecques à l'Empire achéménide en août ou septembre 480 av. J.-C. L'armée grecque, environ 7 000 Hoplites, tente de retenir l'armée perse de Xerxès Ier, laquelle compte, selon les estimations modernes, entre 70 000 et 300 000 soldats à l'entrée du défilé des Thermopyles qui commande l'accès à la Grèce centrale, le long de la mer Égée.

À la suite d'une manoeuvre de contournement par les Perses, la plupart des Grecs Ñ pris sur leurs arrières Ñ abandonnent le champ de bataille à cause de la trahison d'un des leurs, et seuls les 300 soldats spartiates commandés par le roi Léonidas Ier, ainsi que 700 soldats de Thespies sous les ordres de Démophilos, décident de combattre jusqu'au sacrifice, malgré une infériorité numérique prononcée, pour laisser aux Grecs le temps d'organiser leur défense. Cette bataille devient l'un des symboles de la résistance grecque à l'envahisseur, car, grâce à elle et malgré la prise d'Athènes par les Perses, les Grecs conservent leur indépendance après leurs triomphes à Salamine, en septembre 480 av. J.-C., et à Platées, en 479 av. J.-C.

Au sommet du Kolon—s, théâtre de l'ultime résistance spartiate, sur lequel a été érigé un mausolée, une inscription du poète Simonide de Céos commémore cette action :

« Étranger, va dire à Lacédémone
Que nous gisons ici par obéissance à ses lois. »

  • Crédits -


Dictionnaire des parlementaires du Québec 1792-1992 (direction de Suzanne Allaire et Dominique Johnson, Les Presses de l'Université Laval à Québec, 1993)
Les rues de Montréal - Répertoire historique (Ville de Montréal, Éditions du Méridien, 1995)

Outils personels