Brandes (Smadar)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- En 2008, Mathew Roberge, 25 ans, reconnaît sa culpabilité à la possession de cocaïne dans le but d'en vendre.
Le 16 décembre 2009, Mathew Roberge, 25 ans, est condamné à 12 mois de prison pour possession de cocaïne dans le but d'en vendre et, dans une autre cause, pour entrave au travail d'un policier ; La commission des libérations conditionnelles lui permet de purger sa sentence dans la communauté.
Le 16 février 2013, Roberge assène un coup de poing à la figure de Jean Balthazar, 51 ans, qui discutait avec un ami de Roberge, le videur (bouncer) du bar La Base sur le boulevard Curé-Labelle dans le quartier Chomedey de Laval. En tombant, la tête de Balthazar heurte le sol causant une fracture du crâne qui jette Balthazar dans le coma ; Mathew Roberge, est alors accusé d'assaut grave ; Balthazar, qui n'est jamais sorti du coma, décède deux semaines plus tard au début de janvier 2013, l'accusation est alors changée en celle d'homicide involontaire.
Le 18 septembre 2014, Roberge reconnaît sa culpabilité à l'accusation de l'homicide involontaire de Balthazar et est condamné à 4 ans de prison suivis de 2 ans de probation.
Le 27 janvier 2016, Roberge aurait planté un couteau dans le côté gauche du cou de Smadar Brandes,une jeune femme de 27 ans qui était descendue de l'autobus et marchait en direction de sa résidence sur la rue Monkland près de l'avenue Earnscliffe dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal ; un passager d'un autobus est descendu et a tenté d'administrer les premiers soins à la victime.
En juin 2018, Roberge est condamné à la prison à la suite de son admission de culpabilité à l'accusation de voies de fait graves (aggravated assault) à l'endroit de madame Smadar Brandes qui s'était rendue à l'hôpital avec le couteau planté dans son cou.
Roberge est arrêté le même jour, puis il est accusé de tentative de meurtre ; la victime a été soignée à l'hôpital et en est sortie avec des cicatrices. On ne sait pas quelle raison avait Roberge pour agir ainsi. Reconnu coupable de voies de fait graves, Roberge est déclaré délinquant à contrôler.
Le 29 avril 2021, la Commission des libérations conditionnelles du Canada-CLCC révoque sa libération conditionnelle.