Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Le 1er septembre 2018, vers 8 h Josiane Arguin, 34 ans, quitte son domicile de la rue Anvers dans le quartier Parc-Extension de Montréal et n'est plus jamais revue vivante ; elle est portée disparue. Simon Brind'amour avec qui madame Arguin était en couple depuis le mois d'août 2017 est interrogé en lien avec cette disparition ; puis Brind'Amour est accusé du meurtre non prémédité de Josiane Arguin, et d'avoir commis un outrage, une indécence ou une indignité envers le cadavre ou les restes de Madame Arguin pour l'avoir mis dans un sac de sport et l'avoir jetée aux poubelles ; l'événement qui, jusque-là, était traité comme une disparition, est désormais considéré comme un homicide par la police, même si la police ne révèle pas si le cadavre de Madame Arguin a ou n'a pas été trouvé ; les enquêteurs se disent que, même si son cadavre n'est pas encore trouvé, ils ont de bonnes raisons de croire qu'elle a été assassinée. Simon Brind'amour est arrêté, puis accusé du meurtre non prémédité de Josiane Arguin ; Brind'Amour est un travailleur de la construction, père de trois enfants ; il n'a pas d'antécédents judiciaires. Josiane Arguin serait partie du domicile commun après avoir «pris un cou» et avoir fait une crise incohérente à Brind'Amou et être partie avec l'argent du couple. Brind'amour aurait tué Josiane Arguin à coups de baguette de billard, aurait mis le cadavre dans un sac. Brind'Amour dépeint un sombre portrait de sa conjointe. « Il y avait une Josie calme et posée qui te demande si tu l'aimes, et une stressée, désobligeante, narcissique et jalouse. Jalouse du temps que je passe à m'occuper du terrain, [...] Je l'ai vue [É] mentir à tous et chacun », raconte-t-il à Denis Arguin, le père de Josiane. (The Gazette, 3 novembre 2018, page A12 ; Le Journal de Montréal, 30 décembre 2018, page 2, Le Devoir, 16 septembre 2020)