Caloz (Christophe)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Homme de sciences (ingénieur) né en Suisse.
En 2000, il quitte la Suisse pour des études post-doctorales au Microwave Electronics Lab de l'University of California at Los Angeles-UCLA.
En 2004,il est embauché comme professeur à l'École polytechnique de Montréal où il sera titulaire d'une Chaire de recherche du Canada et de la bourse Steacy du Conseil de recherches scientifiques.
Il axe ses recherches sur les métamatériaux, les composants électroniques non réciproques, les antennes à ondes de fuite et la radio analogique en temps réel.
Les métamatériaux sont des matériaux artificiels créés de toutes pièces qui possèdent des propriétés électromagnétiques «Et contrairement aux aux éléments ferromagnétiques naturels, dont les propriétés électromagnétiques proviennent de la structure moléculaire, les propriétés des métamatériaux proviennent uniquement de leur assemblage. Les métamatériaux peuvent fournir des effets introuvables dans la nature, tout comme ils peuvent servir à inhiber certains effets indésirables. Les métamatériaux sont élaborés selon une seule échelle, que celle-ci soit millimétrique, micrométrique ou nanométrique.
Les plus récents travaux de Caloz portent sur des matériaux multi échelles qui combinent plusieurs échelles dans un même matériau.. «Le défi est de maîtriser les interactions des différentes échelles.»
Les composants électroniques non réciproques, présents dans le paysage électronique sont des composants électroniques qui laissent passer un signal dans un sens mais qui l'interrompent dans l'autre d'où le terme non réciproques. Les composants électroniques mis au point par Caloz à base de métamatériaux, sont des semi-conducteurs qui ont la capacité de polariser les ondes, mais sans l'aide d'un aimant, ce qui les rend compatibles avec les circuits intégrés.
L'antenne à ondes de fuite balaie l'espace avec un rayonnement électromagnétique continu et aléatoire tout au long de sa structure et dans toutes les directions. Elle a donc l'avantage de pouvoir éviter les sones d'interférence et de répéter le meilleur signal possible. Une fois le signal détecté, elle se verrouille sur de cernier, mais, si celui-ci se dégrade, comme elle balaie constamment, elle en repère un meilleur et s'y verrouille à nouveau. Ainsi, c'est toujours le meilleur signal qui est détecté».
(Source : Le Devoir du 12 octobre 2013, page 1 du Cahier Sciences et Culture)
- Distinctions -
Prix ACFAS Urgel-Archambault (2013)