Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Le 6 août 2020, Theodros Lakis Debeyiostis, 80 ans est trouvé gravement blessé dans le corridor d'un édifice d'appartements de l'avenue Benny, près de la rue Sherbrooke Ouest dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce de Montréal ; Debeyiotis était le propriétaire de l'édifice où il a été blessé ; transporté à l'hôpital, Theodros Debeyiotis y décède de ses blessures. Au cours de l'enquête sur le décès de Debeyiotis, les policiers sont incités à se rendre à une résidence située sur le boulevard Henri-Bourassa Est, près de la Grande-Allée dans le secteur d'Ahuntsic-Cartierville où ils trouvent le cadavre de Pierre Phaneuf, 68 ans. L'édifice d'appartements de la rue Benny avait appartenu à Debeyiotis avant d'être cédé à ses fils. Pierre Phaneuf résidait dans cet immeuble et en était le surintendant. Les enquêteurs croient que Phaneuf aurait été assassiné le 4 août, et que l'assassin se serait ensuite rendu sur l'avenue Benny pour y tuer Debeyiostis. Claude Charbonneau, 61 ans, qui aurait passé plusieurs années dans des pénitenciers fédéraux entre 1977 et 1983 après avoir été reconnu coupable sous quatre chefs d'accusation criminelle et avoir été condamné à des peines variant de deux à huit ans de prison. Au moment des assassinats, Charbonneau résidait dans l'édifice d'appartements de Theodros Debeyiostis ; Charbonneau est d'abord considéré comme témoin important en lien avec les meurtres de Theodros Debeyiostis et de Pierre Phaneuf ; La police de Montréal obtient un mandat d'arrestation contre Charbonneau qui est ensuite arrêté par la police de Trois-Rivières alors qu'il y circulait dans une Dodge Caravan plus tôt dans la journée. À cause des changements apportés au Code criminel du Canada à la fin des années 1980, The Gazette n'a pas eu accès au dossier de Charbonneau pour savoir quelles accusations avaient été portées contre lui à l'époque de ses condamnations antérieures. (The Gazette, 14 août, 19 août et 20 août 2020).