Charlesbourg (ancienne municipalité)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).


  • Éphémérides -


1626-1627 Construction d'une première chapelle par les jésuites qui s'installent dans leur propriété.
1626 (10 mars) Concession d'une seigneurie (4 lieues de profondeur x une lieue de front) près de l'embouchure de la rivière Saint-Charles dans le fleuve Saint-Laurent par le duc Henry de Lévy de Ventadour, vice-roi de la Nouvelle-France aux jésuites qui donnent le nom de seigneurie de Notre-Dame-des-Anges (57) à leur propriété.
1665 Fondation de la mission de la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges par les jésuites.
Les jésuites appliquent une division des terres qui vise à réunir les habitations dans le centre d'un cercle réunissant ainsi les colons dans un village où leurs terres aboutissent ; c'est le trécarré ; les parcelles de terre attribuées aux colons sont des triangles isocèles disposés en évantail et dont la pointe aboutit à une place centrale où est située l'église et les habitations des colons.
1667-1668 L'intendant Talon achète les terres de Louis Blanchard et de Thomas Touchet et une autre ayant appartenu à Louis Hébert ; ses trois terres réunies forment la seigneurie des Islets.
1671 (14 mars) La seigneurie des Islets est érigée en baronnie.
1672 (17 septembre) Les terres de Jean Talon sont érigées en baronnie sous le nom de Orsainville.
1675 Prise en charge de la mission de Notre-Dame-des-Anges par les prêtres du Séminaire de Québec. (Mai) La baronnie de Orsainville est érigée en comté.
1679 Ouverture des registres de la paroisse Saint-Charles-Borromée.
1693 (26 septembre) Érection canonique et nomination du premier curé résidant de la paroisse Saint-Charles-Borromée.
1694 (23 novembre) Au décès de Jean Talon, son comté de Orsainville passe à Geneviève Leduc, veuve de François Talon, et à Jean-François Talon.
1696 (10 mars) Vente du comté à l'évêque de Québec, Mgr de Saint-Vallier ; le comté de Orsainville redevient seigneurie.
1698 (4 janvier) Donation de la seigneurie de Orsainville par Mgr de Saint-Vallier à l'Hôpital général de Québec.
1699 (4 mai) Les jésuites concèdent un arrière-fief de 280 arpents de superficie dans leur seigneurie de Notre-Dame-des-Anges à Charles Denys de Vitré qui l'appelle Bourg-Royal.
1740 Construction du moulin à grain par les jésuites.
1769 (14 septembre) Théodore-Mathieu Denys de Vitré qui avait acquis de son père, Théodore Denys de Vitré, l'arrière-fief Bourg-Royal que les jésuites avaient concédé à leur père et grand-père, Charles Denys de Vitré en 1699, vend ledit arrière-fief à Henry Kneller.
1778 (23 octobre) Henry Kneller vend l'arrière-fief Bourg-Royal à Peter Stuart.
1827-1833 Construction de l'église Saint-Charles-Borromée selon des plans de Thomas Baillairgé.
1845 (8 juin) Constitution de la municipalité de la paroisse de Saint-Charles-Borromée.
1847 (1 septembre) Abolition de la municipalité de la paroisse de Saint-Charles-Borromée.
1854 (18 décembre) Abolition du régime seigneurial.
1855 (1 juillet) Constitution de la municipalité de la paroisse de Saint-Charles-Borromée.
1860 (21 janvier) La seigneurie d'Orsainville appartient à l'Hôpital général de Québec.
1883 Construction du couvent du Bon-Pasteur.
1903 Construction du collège Saint-Charles qui loge aujourd'hui la bibliothèque municipale.
1905 Ouverture des registres de la paroisse Notre-Dame-des-Laurentides.
1909 (17 juillet 1909) Érection canonique de la paroisse Notre-Dame-des-Laurentides par détachement de celles de Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette et Saint-Charles-Borromée.
(22 octobre 1909) Constitution de la municipalité de la paroisse de Notre-Dame-des-Laurentides.
1911 (25 mai 1911) Fondation de la Caisse populaire de Charlesbourg.
1914 (7 novembre 1914) Constitution de la municipalité du village de Charlesbourg par détachement de celle de la paroisse de Saint-Charles-Borromée.
1917 (27 février 1917) Constitution de la municipalité de Saint-Charles-de-Charlesbourg-Partie-Est par détachement de celle de la paroisse de Saint-Charles-Borromée.
1923 La population de la paroisse Saint-Charles est de 2 667 âmes, celle de Notre-Dame, 1 242.
1927 La municipalité de Saint-Charles-de-Charlesbourg-Partie-Est abrège son nom en Charlesbourg-Est.
1937 Fondation de l'Externat Saint-Jean-Eudes (cette institution était privée secondaire, pour filles et garçons en 2005).
1944
Le 10 décembre 1944, Fondation de la Caisse populaire de Notre-Dame-des-Laurentides.
1945
Érection canonique de la paroisse Saint-Rodrigue.
1949
Le village de Charlesbourg devient cité.
1950
Le 29 janvier 1950, Fondation de la Caisse populaire de Saint-Rodrigue.
1952
Érection canonique de la paroisse Saint-Pierre-aux-Liens.
1953
La municipalité de la paroisse de Saint-Charles-de-Charlesbourg adopte le nom de Orsainville.
1956
Ouverture des registres de la paroisse Saint-Jérôme.
1959
Le 16 mai 195, Fondation de la Caisse populaire de Saint-Jérôme-de-l'Auvergne.
Le 6 juin 1959, Fondation de la Caisse populaire de Orsainville.
1960
Érection canonique de la paroisse du Bon-Pasteur. La municipalité de la paroisse de Orsainville devient ville.
1963
Érection canonique de la paroisse Sainte-Maria-Goretti.
1965
La municipalité de la paroisse de Notre-Dame-des-Laurentides devient ville.
1966
Érection canonique de la paroisse Sainte-Cécile.
1976
Le 1er janvier 1976, regroupement des municipalités de Orsainville, de Notre-Dame-des-Laurentides, de Charlesbourg-Est et de Charlesbourg sous le nom de cette dernière.
1990
La population de Charlesbourg est de 68 996 habitants.
2000
La population de Charlesbourg est de 71 098 habitants.
Le 20 décembre 2000, Sanction de la Loi portant réforme de l'organisation territoriale municipale des régions métropolitaines de Montréal, de Québec et de l' Outaouais adoptée par l'Assemblée nationale le même jour ; cette loi ordonne, entre autres, le regroupement des municipalités de Beauport, Cap-Rouge, Charlesbourg, Lac-Saint-Charles, L'Ancienne-Lorette, Loretteville, Québec, Saint-Augustin-de-Desmaures, Sainte-Foy, Saint-Émile, Sillery, Val-Bélair et Vanier sous le nom de Québec.
2001
Le 4 novembre 2001, Élection du conseil de la future nouvelle ville de Québec.
Le 31 décembre 2001, Les villes fusionnées cessent d'exister.
2002
Le 1er janvier 2002, Naissance de la nouvelle ville de Québec.
2004
Le 20 mai 2004 Les contribuables de l'ancienne municipalité de Charlesbourg (13,4 %) signent les registres demandant la tenue d'un référendum visant à démembrer la ville Québec et à devenir douze entités municipales distinctes.
Le 20 juin 2004, Référendum sur le démembrement de la ville de Québec ; le vote pour la séparation devant atteindre 50 % + 1 des électeurs ayant voté et représenter au moins 35 % des électeurs inscrits, Charlesbourg (18,4 % des électeurs inscrits) demeure partie de la ville de Québec.
2007
Le 3 juin 2007, 16 détenus de la prison de Orsainville allument des feux, cassent les fenêtres de la guérite, brisent les toilettes et causent des dégâts d'eau ; ils protestent ainsi contre leur transfert dans l'aile F où la surveillance est plus stricte.
2008
Le 7 février 2008, Pour protester contre l'interdiction de fumer dans les espaces intérieurs et extérieurs des prisons du Québec mise en vigueur le 5 février, de 30 à 50 détenus mettent le feu dans une aile de la prison de Orsainville.
Le 8 février 2008, Le ministre de la Sécurité publique du Québec, Jacques Dupuis, annonce que les détenus pourront fumer dans les espaces extérieurs des prisons provinciales.
2010
Le 21 juillet 2010, à 21 h 30, Éric Yaovi Adamson, 20 ans, et Denis Ampleman, 45 ans, sont morts asphyxiés par la fumée de deux incendies allumés par d'autres détenus dans le secteur 7 de l'aile F du centre de détention de Québec ; François Hagan est accusé des deux homicides involontaires pour avoir allumé l'un des incendies, mais la police ne réussit pas à trouver qui est responsable du deuxième incendie. À la suite d'un présumé vol de tabac et autres objets dans une cellule, un certain Marco est tabassé par des codétenus ; les gardiens l'évacuent et ordonnent le retour en cellule de 14 détenus mais 8 d'entre eux refusent d'obéir ; en protestation, quelqu'un met le feu à des couvertures et des matelas ; après que les pompiers eurent éteint l'incendie, les corps de Denis Ampleman, 45 ans, et Eric Yaouvi Adamson, 20 ans, sont découverts, et 6 détenus sont transportés à l'hôpital pour inhalation de fumée et pour y faire soigner des blessures et brûlures ; Amplemen était en attente de procès pour invasion de domicile et vol ; Adamson, qui avait une dizaine d'accusations criminelles à son dossier, attendait sa comparution sous l'accusation d'intimidation à l'endroit d'un employé d'une Habitation à Loyer Modique-HLM où habite sa famille.
2014
Le 10 mars 2014, Serge Pomerleau, 50 ans, Denis Lefebvre, 53 ans, et Yves Denis, 35 ans, sont transportés à la prison d'Orsainville ; à leur arrivée à cette prison, la Sûreté du Québec avise les autorités du Centre de détention que Pomerleau, Lefebvre et Denis présentaient un très grand danger d'évasion ; les informations contenues dans leur dossier faisaient état «d'un haut risque d'évasion» ; c'est pour cette raison qu'ils avaient été cotés S5 (section 5) soit le plus haut niveau de sécurité dans cet établissement ; en conséquence, ils ne pouvaient quitter leur cellule sans avoir les menottes aux poignets et aux chevilles reliées par une chaîne entre les deux ensembles de menottes ; les menottes aux poignets devaient être verrouillées à double tour par un bloc de sûreté ; ils n'avaient pas accès à la Cour F-Nord.
Le 23 mars 2014, les 3 hommes sont tansférés de Val-d'Or à la prison d'Orsainville où ils seront gardés en détention pendant leur procès qui se tiendra au palais de justice de Québec.
Le 24 mars 2014, à la suite de 4 requêtes invoquant les difficultés des détenus à communiquer avec leurs avocats, le juge Louis Dionne de la Cour du Québec qui préside le procès des 4 hommes aurait demandé aux autorités carcérales que, pendant les jours d'audience de leur procès, les accusés puissent avoir accès ensemble à des sorties de cour extérieure en soirée, selon la disponibilité du personnel carcéral. Le juge aurait demandé que les menottes aux poignets soient enlevées pendant les audiences pour que les accusés puissent prendre des notes. Il aurait ordonné que la direction du Centre de détention, fasse le nécessaire pour que les requérants, alors qu'ils sont détenus à l'établissement, puissent communiquer avec leurs avocats en toute confidentialité, à leur convenance, et ce, lorsque la sécurité n'est pas en jeu. Le juge aurait également autorisé Pomerleau à utiliser un ordinateur exclusivement pour consulter la preuve et non pour communiquer avec l'extérieur. Notons que le jour de l'évasion était un samedi et qu'il n'y avait pas alors d'audience de la Cour.
Le 26 mars 2014, un gestionnaire du Centre de détention d'Orsainville responsable du secteur signe un document dans lequel, il abaisse la cote d'Yves Denis de S5 à S3. Pomerleau et Lefebvre ont, par la suite, eu droit au même traitement que Denis ; les détenus ont alors droit à des conditions de détention permettant la préparation d'une défense pleine et entière, ce qui leur permet de circuler ensemble à l'intérieur des murs de la prison sans menottes aux poignets ni aux pieds.
Le soir du samedi 7 juin 2014, Yves Denis, Denis Lefebvre et Serge Pomerleau s'évadent de la prison d'Orsainville grâce à un hélicoptère qui atterrit dans la cour F-nord de la prison.
Le 9 juin 2014, Lise Thériault, la ministre de la Sécurité publique du Québec affirme que la baisse de la cote de sécurité a été ordonnée par le juge Dionne.
Il semble que les autorités avaient, depuis l'hiver, des informations voulant que les 3 hommes allaient s'évader en hélicoptère ; elles connaissaient même le nom du pilote qui serait Maxime Lefebvre, 26 ans, le fils de Denis Lefebvre.
Maxime Lefebvre avait été arrêté le 20 mars 2014 pour avoir jeté des meubles dans la piscine d'un hôtel de Québec et avait été condamné à une peine de 50 jours de prison qu'il avait purgée au Centre de détention d'Orsainville ; comme il n'était pas considéré à haut risque, Maxime avait eu accès à la cour F-nord. Il connaissait donc les lieux, mais, parce que, lors de l'évasion, il portait une cagoule, il n'est pas alors identifié comme le pilote de l'hélicoptère qui a servi à l'évasion des 3 hommes ; lors de l'enquête sur cette évasion présidée par le juge Louis Dionne, il est révélé que le pilote de l'Hélicoptère était bien Maxime Lefebvre.
Le 13 juin 2014, l'interdit de publication de la décision du juge Dionne est partiellement levé et il apparaît que le juge n'a pas ordonné au Centre de détention d'abaisser la cote de sécurité.
La ministre Thériault confie à Michel Bouchard, ancien sous-ministre de la Justice, une enquête administrative sur les bavures qui ont permis l'évasion des 3 détenus. Me Bouchard avait quitté le ministère de la Justice en raison de différend avec l'ancien ministre Marc Bellemare.
L'Opposition parlementaire réclame en vain la démission de Madame Thériault de son poste de ministre de la Sécurité publique du Québec.
Le procès des 3 évadés se poursuivra sans eux ; leurs avocats, invoquant la rupture du lien de confiance avec leurs clients demandent à la cour la permission d'abandonner la cause ; alors que Thierry Béland obtient un procès séparé et d'être jugé à Val-d'Or par un juge seul sous les accusations de complot pour trafic et trafic de drogues au profit d'une organisation criminelle ; ils subissaient aussi leur procès pour meurtre.
Le 22 juin 2014, dans la nuit du samedi à dimanche, vers 1 h 30, les 3 fugitifs, Serge Pommerleau, Denis Lefebvre et Yves Denis sont retrouvés par la police dans une résidence cossue d'un édifice à condominiums de luxe situé au 370, rue Saint-André près du Vieux-Port de Montréal ; les appartements s'y louent à raison de 2 200 $ par mois ; un agent d'immeuble avait loué le condo à un homme 3 semaines auparavant. La police recherche toujours le pilote de l'hélicoptère.
Le 23 juin 2014, les prisonniers comparaissent sous de nouvelles accusations : bris de prison et évasion de garde légale ; le juge Louis Dionne a d'abord durci les conditions de détention : il a suspendu deux décisions prises le 24 mars qui permettaient une série de privilèges, notamment des sorties conjointes du trio dans la cour extérieure en soirée et l'utilisation d'un ordinateur portable par Serge Pomerleau.
Le 25 juin 2014, les 3 fugitifs sont conduits au Palais de justice de Montréal pour la continuation de leur procès pour meurtre.
Le 30 juin 2014, Johanne Beausoleil, sous-ministre associée aux services correctionnels du ministère de la Sécurité publique part en congé de maladie et est remplacée par Élaine Raza qui sera elle-même remplacée par Yves Galarneau, qui était responsable de la prison de Saint-Jérôme lors d'une évasion en hélicoptère en 2013.
Le 4 octobre 2014, La Presse rapporte qu'Yves Denis, a avoué avoir été à l'origine du plan d'évasion en hélicoptère le 7 juin 2014. Il affirme que le plan de l'évasion a été confié à un certain Ramirez, un Venezuelien, ancien pilote d'hélicoptère de l'armée qu'il avait connu au fil de ses voyages en Amérique-du-Sud, mais que ce n'est pas Ramirez qui pilotait l'hélicoptère lors de l'évasion ; il fut convenu que Lefebvre qui pouvait piloter un hélicoptère s'assoirait à côté du pilote pour le cas où quelque chose tournerait mal.
Le 5 octobre 2014, The Gazette (6 octobre 2014, page A6) rapporte que Serge Pomerleau, qui témoigne pour sa propre défense au cours de son procès, a affirmé que le complot d'évasion avait été initié par Thierry Béland et non par Yves Denis.
Le 30 mai 2017, Cinq détenus tiennent les gardiens en haleine pendant 57 minutes ; un employé a filmé la scène et Le Journal de Montréal a obtenu copie du film qui est présentée en preuve au cours du procès de Jonathan Giroux-Barras, 29 ans, qui a été identifié comme leader des émeutiers ; Giroux-Barras est condamné à deux ans de prison supplémentaires pour dette émeute. Les détenus ont mis le feu à un matelas ; l'alarme se met à sonner, de l'eau est projetée en grande quantité par des employés ; une quinzaine de minutes après le début de l'émeute, les agents viennent à bout des flammes et, près d'une heure après le début de l'émeute, les 5 prisonniers se rendent. (Le Journal de Montréal, 13 mars 2019, page 17)

Charlesbourgeois cités dans La Mémoire du Québec -

Jean-Baptiste Bédard, Joseph-Éphraïm Bédard, Pierre-Stanislas Bédard, Gaétan Boucher, Francis dit François Byrne, Noël Dorion, Richard Marceau, Nicole Morneau, Louis Paquet, Ulric-Aimé Paradis.

  • Attraits :


Arrondissement historique du Trécarré (1660) ; 20 ha.
Église Saint-Charles-Borromée (1828-1833) ; 135, 80ième rue Ouest ; style d'inspiration palladienne ; plans de Thomas Baillairgé et de l'abbé Jérôme Demers ; tableau du maître-autel, Saint Charles Borromée distribuant la communion aux pestiférés de Milan, copie d'un tableau de Pierre Mignard acquise en 1699 ; 2 tableaux de Joseph Légaré, Saint Jérôme (1820) et Ecce Homo (1821) ; statues (1742) de saint Pierre et de saint Paul de Pierre-Noël Levasseur ; croix du maître-autel (1742) de Charles Vézina ; orgue Casavant (1924) ; classée monument historique en 1959.
Jardin zoologique du Québec ; 8191, avenue du Zoo ; 9300, rue de la Faune ; abrite 750 spécimens de 300 espèces de la faune du monde entier ; divisé en secteurs : Jardins de l'étang, Jardin de la fontaine, Conservatoire, Sentiers de l'Afrique, Jardin des senteurs, Jardin de l'envol, Serre indo-australienne Grande Place, Jardins de la rivière, la Ferme et la Forêt.
Moulin des jésuites (1740, restauré en 1990) ; 10 m x 18 m sur 2 étages avec combles et deux cheminées ; construit pour les jésuites, seigneurs de Notre-Dame-des-Anges (57) ; le plus ancien bâtiment de Charlesbourg et le dernier vestige du genre en milieu urbain ; loge le Centre d'interprétation du Trait-Carré ; restauré en 1990-1991.

  • Sports -


Golf ; un parcours de 18 trous (Royal Charlesbourg).
Ski de fond ; 145 km.

  • Services -


Campus de Charlesbourg du cégep de Limoilou.
Prison provinciale de Orsainville.

  • Toponymie -


Charlesbourg* est emprunté à la paroisse Saint-Charles-Borromée.
Orsainville rappelle la seigneurie de ce nom dans laquelle le territoire de la municipalité est situé.
Saint-Charles-Borromée rappelle saint Charles Borromée à qui les jésuites dédièrent la première chapelle qu'ils construisirent à cet endroit.

  • Repères géographiques -


Sur le versant gauche du bassin du Saint-Laurent, au nord de Québec dont elle est voisine.

Diocèse de Québec.
Région touristique de Québec.
Carte 4.

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