Chenail (André)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Agriculteur né en 1946 (12 juillet 1946) à Sainte-Clotilde-de-Châteauguay.
Études à l'école paroissiale de Sainte-Clotilde, à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, au Collège de La Prairie et au Collège de Saint-Rémi.
Président fondateur des Fermes du Soleil, une entreprise maraîchère spécialisée en culture et distribution de légumes (1977-), puis président des Terres du Soleil, entreprise de promotion immobilière (1981-)
Membre du conseil (1973-1975 et 1976-1980), puis maire (1982-1989) de Sainte-Clotilde-de-Châteauguay.
Directeur et président de l'Association des jardiniers-maraîchers de la région de Montréal (1987-1988).
Député du Parti libéral du Québec-PLQ de Beauharnois-Huntingdon (1989-2003), puis de Huntingdon (2003-2007) à l'Assemblée nationale du Québec-ANQ.
Candidat du Parti libéral de Huntingdon défait aux élections de 2007.
Maire de Sainte-Clotilde (5 novembre 2007-)
Le 10 juin 2009, il est condamné par la Cour supérieure du Québec à payer 90 000 $ en dommage et intérêts pour diffamation à l'endroit de la maire de Sainte-Clotilde, Diane Lavigne, et de son conjoint Keith Burton, pour avoir tenu des propos diffamatoires à leur endroit dans une lettre publiée le 7 août 2005 dans le journal local Coup d'oeil.
Le 25 septembre 2009, 3 hommes (Roger Fortier, 46 ans, de Beauharnois, Denis Billette, 58 ans, de Salaberry-de-Valleyfield, et Gérard Denis Mooijekind, 48 ans, ancien propriétaire d'un centre de jardinage de Salaberry-de-Valleyfield) sont appréhendés pour avoir comploté de le tuer.
Le 22 novembre 2019, au palais de Justice de Valleyfield, Monsieur Chenail, 73 ans, enregistre un plaidoyer de «non culpabilité» à une accusation d'agression sexuelle portée contre lui à la suite d'une plainte d'une dame qui effectuait des travaux à son domicile.
Selon le Journal de Montréal (21 octobre 2021), une dame (nom non publié) a expliqué que Monsieur Chenail l'aurait invitée à son domicile en décembre 2018 afin de lui remettre une bouteille de vin en guise de remerciement pour un service rendu. Sur place, Chenail l'aurait alors invitée à prendre un verre avec lui.
Mais, après moins de deux consommations, la dame ne garde pour seul souvenir qu'une image de l'homme sans chandail près d'elle et la sensation d'être agressée sexuellement avant de retomber inconsciente.
Étourdie, le visage enflé, l'entre jambe douloureux et les lunettes brisées , elle se serait réveillée nue le lendemain sur le divan de Chenail, du vomi dans les cheveux; ses vêtements traînant sur le plancher et ne trouvant pas ses lunettes. Elle dit au tribunal «J'étais en état de choc. Je ne savais pas ce qui s'était passé. J'ai trouvé mes vêtements par terre, je les ai enfilés. Puis, il est descendu. Il m'a dit qu'il avait eu du plaisir. Je lui ai demandé où étaient mes lunettes. Il s'est rendu à la cuisine et me les a apportées.»
La femme s'est rendue à l'hôpital quelques jours plus tard pour compléter une trousse médicolégale destinée aux victimes d'agressions sexuelles. Des scans au cerveau ont alors révélé qu'elle souffrait d'une commotion cérébrale. «Je ne suis jamais tombée. Elle raconte à sa fille : «Je n'ai jamais cogné ma tête avant cette soirée là. Il m'a dit que j'étais tombée et que je m'étais cogné la tête».
Chenail a plaidé non-coupable à l'accusation d'agression sexuelle ; il raconte «qu'il n'aurait pas invité la dame à venir chez-lui, mais que celle-ci s'y serait présentée. Puis, au moment où lui était à la salle de bain, il aurait entendu un «boom» pas normal en provenance de sa cuisine. «La chaise était virée sur le côté et la dame était par terre ; Chenail dit qu'Il aurait aidé la dame à se relever et qu'elle se serait étendue dans le salon, avant de vomir.» (Le Journal de Montréal, 21 octobre 2021, page 17).