D'Amico (Giovanni)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Le 15 octobre 2007, vers midi, une femme, qui promenait son chien dans le parc Dézéry du quartier Hochelaga-Maisonneuve, découvre le cadavre de Nicole Blanchette, 49 ans, reposant face contre terre, le pantalon descendu aux genoux et la veste remontée aux épaules ; l'autopsie révèle que la femme avait été sodomisée puis battue à mort ; des traces de sperme sont trouvées notamment sur dos de la victime ; madame Blanchette, une mère de famille, s'e serait adonnée depuis peu au travail d'escorte.
À l'été 2008, Bernard Armelin, un sans-abri, est contraint de remettre un échantillon d'ADN dans le cadre d'un procès pour une affaire d'introduction par effraction ; en septembre suivant, la police établit la concordance entre l'ADN d'Armelin et celui découvert sur madame Blanchette ; le 15 septembre 2008, Armelin est arrêté près de la Old Brewery Mission, un refuge pour sans-abri de Montréal, et accusé du meurtre prémédité de Nicole Blanchette.
Le 16 juillet 2008, Giovanni D'Amico est arrêté par la police de Montréal et accusé de 11 agressions sexuelles et de vois de fait à l'endroit de plusieurs prostituées ; Les policiers découvrent que l'ADN de D'Amico correspond aussi à celui du sperme trouvé sur le dos de madame Blanchette en 2007.
Entre 2002 et 2007, D'Amico aurait sauvagement agressé au moins 4 prostituées dans son véhicule.
Le 17 décembre 2009, Armelin reconnaît sa culpabilité du meurtre de Nicole Blanchette et est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.
Le 22 octobre 2014, la juge Isabelle Rheault reconnaît D'Amico coupable d'avoir agressé sexuellement une femme appelée Julie et 3 autres femmes entre novembre 2002 et septembre 2005.