De Vito (Giuseppe dit Poneytail)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Gangster né en 1966.

Le 31 janvier 2005, les conversation de De Vito avec Paolo Renda, Francesco Del Balso, Lorenzo Giordano et Francesco Arcadi sont enregistrées au café Consenza. De Vito est un membre influent du clan de Francesco Arcadi de la famille de Vito Rizzuto. De Vito est recherché lors de l'Opération Colisée du 22 novembre 2006.
Le 1er avril 2009, ses 2 filles Amanda, 9 ans, et Sabrina, 8 ans, sont trouvées mortes dans la résidence familiale du quartier Duvernay de Laval ; leur mère, Adèle Sorella, est arrêtée après que son automobile eut heurté un poteau sur la montée Saint-François à Laval ; elle est accusée des meurtres de ses deux filles ; Giuseppe De Vito, leur père était alors recherché par la police. Madame Sorella est reconnue coupable des meurtres de ses deux filles, Amanda et Sabrina, mais la cause exacte de la mort des fillettes n'a jamais pu être établie. Ses avocats, Pierre Poupart et Ronald Prégent soutiennent que les directives données au jurés lors du deuxième procès par la juge Sophie Bourque les ont induits en erreur et leur ont forcé la main dans leurs délibérations ; les avocats s'en prennent particulièrement à la décision de la juge de ne pas avoir considéré que les liens étroits avec la mafia de Giuseppe De Vito, le mari d'Adèle Sorella, puissent avoir joué un rôle dans la mort des fillettes.
Me Prégent procureur de Madame Sorella demande à la Cour d'appel :
Comment penser que la plaignante aurait pu convaincre ses filles de rester dans une chambre [hyperbare] assez longtemps pour qu'elles perdent connaissance?
Le 4 octobre 2010, en vertu d'un mandat émis dans le cadre de l'Opération Colisée, Giuseppe De Vito est arrêté à Saint-Léonard (Montréal) ; il est accusé de contrebande, complot, trafic de drogues (importation de 218 kg de cocaïne à l'Aéroport Trudeau de Montréal en 2005), gangstérisme et possession d'armes prohibées ; reconnu coupable, il est alors condamné à 15 ans de prison. Au moment de son arrestation, De Vito était accompagné de Gina Conforti de Saint-Léonard qui est aussi accusée de possession d'armes prohibées et de complicité après le fait avec De Vito.
Le 17 février 2012, De Vito est reconnu coupable de gangstérisme et d'importation illégale de 120 kg de cocaïne à Montréal. Un certain Colapelle prend charge des affaires de De Vito.
Le 1er mars 2012, Colapelle est assassiné.
Le 20 juin 2012, la juge Isabelle Rhéault condamne Giuseppe De Vito à 15 ans de prison pour complot et importation de cocaïne et pour avoir commis un crime pour le bénéfice d'une organisation criminelle.
Le 21 décembre 2012, une personne dont la tête était couverte d'une cagoule entre dans le Café Domenica-In du 7830, boulevard Provencher dans l'arrondissement de Saint-Léonard de Montréal et tire sur des clients de l'établissement en tuant l'un d'eux, Domenico Faccini, 37 ans, et en blessant un autre à la tête ; le tireur prend la fuite après son méfait. Le Café Domenica-In est voisin d'un commerce de motocyclettes appelé Montreal Choppers appartenant à Giuseppe «Ponytail» De Vito.
Le 23 juin 2013, un jury déclare Adèle Sorella, 47 ans, coupable des meurtres de ses deux filles Amanda et Sabrina De Vito.
Le 8 juillet 2013, vers minuit, un gardien du pénitencier de Donnacona qui faisait sa ronde trouve De Vito inconscient sur le sol de sa cellule du pénitencier de Donnacona.
Le 8 juillet 2013, à 1 h 25, le décès de De Vito est constaté au Centre hospitalier de l'Université Laval à Québec CHULQ. Il serait mort le 7 juillet 2013.
Le 15 décembre 2013, le bureau du coroner confirme que De Vito a été empoisonné au cyanure, mais il ne peut conclure s'il s'agit d'un meurtre ou d'un suicide.
Le 5 novembre 2015, The Gazette rapporte que les agents correctionnels du pénitencier de Donnacona n'avaient décelé aucune attitude suicidaire chez De Vito.

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