Dugué de Boisbriand (Michel-Sidrac)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Militaire né vers 1638 à Persevil (Loire-Atlantique, France).

Boisbriand est aussi épelé Boisbriant.
Arrive en Nouvelle-France le 12 septembre 1665 comme capitaine de la compagnie de Dugué du Régiment de Carignan-Salières.
S'établit à l'Ile-Sainte-Thérèse.
Père de la lignée Dugué/Moyen d'Amérique.
Épouse Marie Moyen à Ville-Marie (Montréal) le 7 novembre 1667 ; de cette union sont issus Jean-Sidrac Dugué de Sainte-Thérèse (militaire décédé en France en 1712), Marie-Thérèse Dugué (mariée à Charles-Gaspard Piot de Langloiserie), Marie-Charlotte-Élisabeth Dugué (mariée à Jean Petit), Jacques Dugué (militaire), et Pierre Dugué de Boisbriand.
Commandant militaire de Ville-Marie (Montréal) en 1670.
Le 29 octobre 1672, on lui concède l'arrière-fief de Senneville ou Boisbriand (pointe ouest de la seigneurie de l'Ile-de-Montréal) et celui de l'Île-Sainte-Thérèse près de Repentigny.
Le 24 septembre 1683, on lui concède la seigneurie des Mille-Isles (3).
En 1687, il commande les milices canadiennes dans la victoire contre les Tsonnontouans.
Beau-frère de Lambert Closse.
Décès en 1688 à Ville-Marie (Montréal) et inhumé dans la seigneurie de Pointe-aux-Trembles (île de Montréal).
En 1729, il avait 28 descendants.

  • Distinctions -


Le nom de la rue de Boisbriand (1911) de Montréal et celui de la municipalité de Boisbriand honorent sa mémoire.

  • Crédits -


Dictionnaire généalogique des familles du Québec (René Jetté, Presses de l'Université de Montréal, 1983)
Naissance d'une population - Les Français établis au Canada au XVIIe siècle (Presse de l'Université de Montréal, 1987)
Pour le Christ et le Roi. La vie au temps des premiers Montréalais (Fondation Lionel-Groulx, sous la direction d'Yves Landry, Libre Expression, Art Global, 1992)

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