Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Au début de septembre 1978, au cours d'une promenade au bord du lac Saint-Jean, à Saint-Gédéon, Serge McNicoll est transpercé d'une balle qui le tue ; accompagné de Michel Dunn, 26 ans, son confrère et associé dans son bureau d'avocats, il s'exerçait au tir au pigeon d'argile ; l'autopsie rapidement exécutée conclut à l'accident et le corps de McNicoll est enterré ; mais le 12 octobre suivant, le corps est exhumé et examiné de nouveau par des pathologistes qui ne croient pas à l'accident, la victime n'ayant pas été tuée par un coup de fusil mais par une arme de poing et à bout portant ; Michel Dunn est arrêté, puis accusé à Roberval de meurtre prémédité ; reconnu coupable par un jury de meurtre non prémédité, il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 13 ans de sa peine derrière les barreaux ; la Cour d'appel ordonne un nouveau procès à l'issue duquel il est de nouveau reconnu coupable en septembre 1981, mais cette fois, il est condamné à un minimum de 20 ans de prison. Libéré après 17 années de prison, Dunn se trouve du travail comme traducteur, puis agit comme intervenant accompagnateur dans le cadre du programme Option-Vie auquel son agent de libération conditionnelle lui avait demandé s'il était intéressé à participer.