Jasmin (Judith)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

• Femme de lettres (journaliste) et femme de théâtre (comédienne) née à Terrebonne en 1916 (10 juillet 1916).
  

Fille du notaire Amédée Jasmin.
En 1921, le notaire Jasmin vend son étude de notaire et décide d'aller s'établir en France.
Études au lycée Fénelon de Paris, France (1921-1929 ; séjour de la famille en France), au Lycée de Versailles (pensionnaire : 1930-1932) et au Collège Marguerite-Bourgeoys de Montréal (1932-).
La famille rentre au Québec en 1929, mais Judith continue ses études prndant deux ans au Lycée de jeunes filles de Versailles, puis elle rentre au Québec en 1931 où elle poursuit son cours classique.
Avant de devenir journaliste, elle joue à la Renaissance théatrale, puis au Repertory Theatre dans des pièces de Louis Francoeur et d'Ernest Pallascio-Morin.
Écrit dans l'hebdomadaire de quartier Le Progrès de Ville-Émard dirigé par son père.
Coanimatrice des émissions Carrefour, Premier plan et Champ libre au réseau français de Radio-Canada.
À la radio, elle joue le rôle d'Élise Velder dans le radioroman La Pension Velder (de Robert Choquette).
Reporter à la télévision (1953-1957), correspondante de CBC/Radio-Canada à Paris, puis à l'Organisation des Nations Unies-ONU à New York.
Vice-présidente du Mouvement laïc de langue française (1961-).
Décès à Montréal en 1972 (20 octobre 1972, 56 ans).

Nota :
Le terme laïc vient du latin laicus qui signifie « commun, ordinaire, qui est du peuple » lui-même issu du grec laikos signifiant « du peuple » et « non clerc », par opposition à klerikos

• Distinctions -
  

Prix Olivar-Asselin de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal-SJBM (1972).
Le Cercle des femmes journalistes a créé le prix Judith-Jasmin en 1975.
Le nom du parc Judith-Jasmin et celui du Pavillon Judith-Jasmin de l'UQÀM situé au de Montréal honorent sa mémoire.

• Crédits :
  

Québécoises d'hier et d'aujourd'hui (Robert Prévost, Stanké, 1985)
Dictionnaire des intellectuels.les au Québec (Yvan Lamonde, Marie-Andrée Bergeron, Michel Lacroix et Jonathan Livernois, 2017)