Journal de Québec-JdeQ (journal)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

• Quotidien de Québec propriété de Québecor.
  

• Éphémérides -
  

1967 Fondation du Journal de Québec par Québecor.
1981 Le tirage du quotidien est de 100 000 exemplaires.
1991 Le tirage du quotidien est de 100 000 exemplaires.
2007 (Début de l'année) Le Journal de Québec donne un contrat à la compagnie Côté Tonic pour réaliser les annonces du journal. (22 avril) La direction décrète un lock-out des 140 journalistes et employés de bureau. Les membres du Syndicat des pressiers votent à 97 % en faveur du déclenchement de la grève ; ce qui porte à 252 le nombre d'employés du Journal en lock-out ou en grève ; la publication du Journal continue en dépit du lockout et de la grève, mais son impression est faite dans une imprimerie de Québecor en Ontario et sa rédaction est assumée par des employés cadres et par des employés d'autres entreprises appartenant à Québecor telle Canoë.com ; le litige porte essentiellement sur les horaires de travail et sur la collaboration souhaitée par l'employeur entre les différents médias de Québecor. (24 avril) Les syndicats lancent leur propre journal, MédiaMatinQuébec. (Octobre) Le syndicat des journalistes et employés de bureau dépose une plainte auprès de la Commission des relations de travail du Québec pour protester contre l'emploi de briseurs de grève par Québecor, ce que les syndicats considèrent contraire au Code du travail du Québec).
2008 (2 juillet) Les journalistes acceptent à 95 % et les employés de l'imprimerie à 85 % l'entente que l'employeur et les syndicats ont conclu dans la nuit du 1 au 2 juillet ; cette entente est pour une durée de 5 ans prévoit des augmentations de salaire de 2,5 % par année et l'augmentation de la semaine de travail de 32 h à 37,5 h qui peuvent être réparties sur 4 jours ;il reste le protocole de retour au travail à négocier ; le retour au travail, qui n'aura lieu que lorsque les documents finaux auront été signés par les deux parties, est prévu pour le début d'août ; ce lock-out aura duré un peu plus de 15 mois. (15 décembre) La Commission des relations de travail du Québec juge que 12 travailleurs à l'emploi de Québecor Media ont été utilisé comme briseurs de grève au cours du conflit au Journal de Québec.
2011 La Commission des relations de travail du Québec rejette un grief présenté par une employée de la compagnie Côté Tonic qui avait été congédiée lorsque le contrat avec le Journal de Montréal avait pris fin en même temps que la grève des employés du Journal de Québec (une révélation qui étayerait la thèse syndicale à l'effet que le Journal de Montréal était publié par des scabs pendant le lock-out.