Langlois (Michel dit Sky)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Gangster et pilote d'avion né vers 1946.
En 1977, il est l'un des membres fondateurs du premier chapitre (popeyes) du Gang des Hells Angels au Canada.
En 1983, il aurait pris la relève comme chef du chapitre de Montréal du gang canadien du gang des Hells Angels à la suite de l'assassinat du chef Yves «Le Boss» Buteau par un proche du gang des Outlaws.
Arrêté à Montréal le 2 juillet 1985 en lien avec la tuerie du 24 mars 1985 à Lennoxville.
Le 13 avril 1988, Langlois se livre à la police, reconnaît sa culpabilité de complicité dans la purge interne de 1985 et écope de deux ans de prison.
Le 15 juillet 1994, tous les membres du gang des Hells Angels sont convoqués à la suite d'attentats de membres des Rock Machine qui refusent de se laisser déloger du marché des stupéfiants par les Hells Angels. Deux dirigeants du gang des Hells Angels émergent de cette réunion : Michel «Sky» Langlois et Maurice «Mom» Boucher.
Le 1er mars 1997, des Hells Angels, dont Langlois vont fonder le chapitre South, sur la Rive-Sud de Montréal.
Langlois achète la terre familiale (53 acres) à Saint-André-Avelin où il exploite une érablière de 2 000 arbres.
Le 15 avril 2009, Langlois est arrêté lors de l'Opération ScharQc,
L'un des 34 accusés libéré en attendant leur procès, il sera reconnu coupable de complot pour meurtre et condamné à cinq ans (60 mois) de pénitencier.
Il sort de prison en septembre 2015.
Le 23 février 2018, lors du projet Objection de l'escouade nationale de répression du crime organisé (ENRCO), la police effectue des perquisitions à l'érablière et à la résidence de Langlois qui est alors arrêté comme dirigeant des réseaux de distribution de drogues dans des endroits spécifiques à travers la province de Québec.
Le 8 septembre 2020, la Commission des libérations conditionnelles refuse de permettre sa remise en liberté de jour et sa remise en liberté complète, en partie parce qu'il est demeuré loyal au gang des Hells Angels. Langlois a déclaré à la Commission qu'il n'était pas intéressé à être transféré à une maison de transition parce qu'il craignait d'y contracter le coronavirus.
Le 10 février 2021, la Commission des libérations conditionnelles refuse de permettre sa remise en liberté alors qu'il a atteint l'âge de 74 ans ; dans sa décision, la Commission émet l'opinion que «vous n'avez pas une connaissance suffisante de vos facteurs de risque et que vous n'avez pas atteint les changements mesurables et observables requis par la loi pour vous octroyer la libération de jour ou la libération complète à ce stade de votre sentence.
Le 8 juillet 2021, la Commission des libérations conditionnelles du Canada annonce que Michel Langlois, 74 ans, sera libéré d'office au cours du mois, mais qu'il ne pourra pas porter ses «patches» du gang des Hells Angels..