McCord (Thomas)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Homme d'affaires (distillerie, vente d'alcool, propriété foncière, marchand général) et magistrat de police né en 1750 (7 février) en Irlande du Nord Antrim County).

S'installe à Québec en 1764.
Vers 1783, Thomas McCord signe un bail emphythéotique d'une durée de 99 ans pour développer le fief Nazareth ; il trace les premières rues du développement ; il les nomme William et Eleanor, du nom de ses 2 enfants.
En novembre 1798, il épouse Sarah Solomons, fille du marchand juif montréalais Levy Solomons et de Louise Loubier.
En décembre 1801, McCord fait faillite.
Agent de la seigneurie de Vilechauve ou Beauharnois (1807-)
En 1812, à titre de magistrat de police, il dirige un contingent de l'armée britannique vers Lachine pour y disperser la foule qui tentait de libérer des citoyens arrêtés pour avoir refuser de faire leur«devoir de milicien» au cours de la Guerre de 1812 ; un Canadien est tué et un autre blessé par balles tirées par les Britanniques.
En 1814, Griffin lui cède le bail de l'arrière-fief Nazareth désormais connu sou le nom de Griffintown.
Candidat indépendant défait dans le comté de Montréal-Ouest aux élections de 1809 puis dans le comté de Huntingdon.
Député du Parti des bureaucrates-PB de Montréal-Ouest (1809-1810), puis de Bedford (1816-1820) à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada-CABC.
En avril 1818, le Parlement adopte une loi visant à doter la Ville de Montréal d'un corps de police régulier. McCord est l'un des principaux artisans de cette loi.
Magistrat de police et coprésident avec Jean-Marie Mondelet de la Cour des sessions trimestrielles de Montréal (1810-1824) ; démis de ces fonctions en 1824 par le gouverneur Dalhousie.
Père de John Samuel McCord et de William King McCord.
Décès en 1824 à Montréal.

  • Distinctions-


La rue William de Montréal honore la mémoire du fils de Thomas McCord, William King McCord, cette rue étant ouverte sur la terre de McCord, c'est lui qui luia donné ce nom.


  • Crédits -


Les cours de justice et la magistrature du Québec, Volume 2 (Ignace Deslauriers, juge retraité de la Cour supérieure du Québec, Direction des communications du ministère de la justice du Québec, Bibliothèque nationale du Québec, 1992)
Dictionnaire des parlementaires du Québec 1792-1992 (Presses de l'Université Laval (1993)
Les rues de Montréal - Répertoire historique (Ville de Montréal, Éditions du Méridien, 1995)

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