Pagé (Lorraine)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Enseignante et syndicaliste née en 1947 à Montréal.

Présidente de l'Alliance des professeurs de Montréal (1985-1988) ; première femme à occuper ce poste.
Présidente de la Centrale de l'enseignement du Québec-CEQ (1988-1999) ; première femme à occuper ce poste.
Le 10 décembre 1998, elle est sommée de comparaître devant le tribunal pour répondre à une accusation de vol à l'étalage (une paire de gants valant une cinquantaine de dollars) au magasin La Baie du centre commercial Place Versailles à Montréal ; reconnue coupable par le juge Denis Boisvert de la Cour municipale de Montréal le 30 avril 1999, elle est condamnée à 235 $ d'amende ; le verdict et la sentence sont portés en appel devant la Cour supérieure.
Le 11 mai 1999, elle démissionne de la présidence de la Centrale de l'enseignement.
Le 2 septembre 1999, le juge Réjean Paul la faisant bénéficier du doute raisonnable, prononce un verdict d'acquittement que la Couronne porte à son tour devant la Cour d'appel du Québec ; le 15 juin 2000, les juges Michel Proulx, Marc Beauregard et André Forget de la Cour d'appel maintiennent l'acquittement prononcé par le juge Réjean Paul.
Le 2 septembre 1999, la Cour suprême du Canada maintient la décision de la Cour d'appel du Québec.
Élue par la majorité d'une voix au poste de conseiller de l'arrondissement Ahuntsic-Cartierville au Conseil de la Ville de Montréal dans l'équipe de Mélanie Joly aux élections municipales générales de 2013.
Le 17 décembre 2015, Le Devoir rapporte que Madame Pagé quitte l'équipe Joly et siègera désormais comme indépendante.
Le 30 mai 2017, Le Journal de Montréal rapporte que Madame Pagé s'est jointe à l'équipe du maire Denys Coderre.

  • Distinctions -


Prix Chomedey-de-Maisonneuve de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal-SJBM (1987).
Membre de l'Ordre des francophones d'Amérique-OFA (1990).

Sources :

Québécoises d'hier et d'aujourd'hui (Robert Prévost, Stanké, 1985)

Outils personels