Parent (Gilles)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- En Septembre 2008, l'administration de la ville de Montréal met au jour une fraude de 8 M $ à la division des services informatiques de la Ville ; des irrégularités seraient en cause dans une douzaine de contrats avec 10 entreprises informatiques, petites et grandes ; le directeur général du Service, Gilles Parent, est congédié ; quelques mois plus tard, c'est au tour du directeur adjoint du service, Joseph Hélal, d'être congédié ; le dossier est confié à la Sûreté du Québec-SQ. En octobre 2013, Gilles Parent, 60 ans, et Benoît Bissonnette, un consultant en ordinateurs qui travaillait à contrat dans le département des Services informatiques de la ville sont arrêtés le 1er octobre 2012, Parent reconnaît sa culpabilité aux accusations de fraude et de complot pour avoir conçu un stratagème qui lui a permis de se procurer une somme de 4,629 0999 $ sa part d'une fraude de 8 millions $ et d'abus de confiance envers les contribuables et il est condamné à 6 ans de prison. Il s'adresse à la Cour d'appel du Québec pour faire réduire sa sentence. Selon lui, la sentence est trop importante compte tenu du fait qu'il a plaidé coupable aux accusations de fraude et d'abus de confiance. Parent, qui a travaillé près de 70 heures par semaine, se croyait injustement traité financièrement et s'est autorisé à piger dans la caisse des citoyens de Montréal. Le 14 mai 2013, la Cour d'appel du Québec rejette la demande de Parent, de réviser la peine qui lui a été imposée en 2013. La plus grande partie du produit de la fraude est dans une banque de HongKong. Devenu éligible à des libérations de jour en 2014, la Commission canadienne des libérations conditionnelles refuse d'accéder à sa demande. Le 2 décembre 2015, The Gazette rapporte que Parent, 64 ans, a obtenu sa libération de jour, mais qu'il doit prendre part à des travaux communautaires pendant les trois premiers mois de liberté et demeurer dans une maison de transition pendant les trois mois suivants.
En décembre 2015, le consultant en ordinateurs, Benoit Bissonnette subit toujours son procès devant jury pour abus de confiance et complot pour abus de confiance. Son procès présidé par le juge Jean-François Buffoni a commencé en septembre 2015.