Pelletier-Charette (Réjeanne)
Un article de la Mémoire du Québec (2022).
- Le 13 août 2010, Réjeanne Pelletier-Charette, 82 ans, est portée disparue.
Le 17 août 2010, vers 20 h, le cadavre de Réjeanne Pelletier-Charette, 82 ans, présentant une vingtaine de plaies apparemment causée par un couteau dont un coup fatal au cou qui a sectionné la carotide, est découvert dans un champs du chemin Blanchette situé à environ 2 km de la résidence de la victime située près de la rivière Magog à Rock Forest (Sherbrooke) d'où elle était disparue depuis le 13 août précédent ; le meurtrier aurait transporté le cadavre de madame Pelletier-Charette dans la voiture de sa victime et s'était enfui avec la voiture, puis, il aurait laissé le corps de sa victime dans un champ en bordure du chemin Blanchette à environ 700 m de la résidence de la victime.
Le 16 août 2010, un adolescent de 16 ans résidant du Centre de réadaptation de Val-du-Lac, à environ 5 km de la résidence de madame Pelletier-Charette, est arrêté par la police alors qu'il descendait du véhicule de madame Pelletier-Charette; l'adolescent est accusé d'enlèvement, de séquestration, de vol d'automobile et de recel ; l'arme du crime n'étant pas trouvée, il était difficile de la relier à l'adolescent qui ne peut être immédiatement accusé de meurtre.
Le 18 août 2010, les policiers découvrent l'automobile Mazda de la victime dans le stationnement d'une épicerie de Sherbrooke. Durant sa cavale, l'adolescent a commis deux vols à l'étalage dans un magasin Maxi de la rue des Grandes-Fourches au centre-ville de Sherbrooke.
Le 8 février 2011, l'adolescent est accusé de meurtre prémédité relativement au décès de Réjeanne Pelletier-Charette.
Le 21 mai 2013, le jeune accusé reconnaît sa culpabilité à l'accusation réduite de meurtre non prémédité et est condamné à une garde fermée pendant 4 ans à l'Institut Philippe-Pinel, puis, après sa sortie de Philippe-Pinel, il devra être mis sous garde de la collectivité pendant 3 ans.
Le 9 octobre 2013, le juge Erick Vanchestein maintient la sentence à laquelle il ajoute une probation de 3 ans pour des gestes de violences commis en décembre 2012 et en juillet et août 2013 par l'accusé sur trois intervenants du Centre jeunesse de l'Estrie.